Alors que les vagues et ses amis s'écrasent sur les plages ensoleillées de Cancun, Nick Suzuki se retrouve seul, isolé dans un coin sombre de Toronto, au Match des Étoiles de la LNH.

 

 

Une image déchirante se dessine alors que ses camarades se délectent sous les rayons chauds du soleil mexicain, sirotant des cocktails et riant aux éclats, Suzuki reste là, seul avec ses pensées.

Il est difficile de ne pas ressentir une pointe de tristesse en observant Suzuki, ce jeune capitaine éclatant sur la glace mais semblant si fragile en dehors.

 

 

Son isolement au Match des Étoiles souligne une réalité malheureuse : Suzuki ne semble pas avoir beaucoup d'amis dans le cercle restreint du hockey professionnel à l'extérieur de Montréal.

Alors que d'autres joueurs profitent de l'amitié et du soutien de leurs pairs, Suzuki reste en marge, cherchant sa place dans un monde de superstars.

Le fait d'avoir été sélectionné pratiquement dernier, au 8e rang lors de du "draft" ajoute un voile de malaise à la situation.

Alors que ses amis s'épanouissent sous les tropiques, Suzuki ne peut s'empêcher de se demander pourquoi c'est toujours lui qui doit se taper ce week-end plate des étoiles et s'il méritait vraiment sa place parmi les stars de la ligue. Les doutes et les sentiments d'insécurité s'insinuent dans son esprit déjà tourmenté par la solitude.

Il est difficile de ne pas ressentir de la compassion pour Suzuki, piégé dans un moment où il ne veut pas être, et où l'isolement et le doute sont ses seuls compagnons.

 

 

On ne peut s'empêcher de se demander s'il regarde parfois les photos de ses amis au soleil, enviant leur insouciance et leur bonheur, se demandant s'il sera un jour privilégié de prendre de vrais vacances.

 

 

Pauvre Suzuki, perdu dans un océan au milieu d'une foule de stars. Son talent brille sur la glace, mais son cœur semble enlisé dans les profondeurs de la solitude.

Oh qu'il doit avoir envie d'être avec ses "chums" à Cancun.

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