La mauvaise nouvelle est tombée sur Nick Suzuki comme un véritable choc. Après le match contre les Sabres de Buffalo, il a appris de la bouche des journalistes un détail qui, jusque-là, lui avait échappé : les victoires en prolongation ne comptent pas pour le premier critère de départage en cas d’égalité au classement de la LNH.
Une nouvelle qui donne des frissons dans le dos.
L’impact de cette information a été instantané. Suzuki était visiblement sous le choc, un sentiment de confusion et d’incompréhension qui transparaissait clairement dans ses yeux.
Comment un détail aussi crucial avait-il pu lui échapper jusque-là ? Mais il faut bien dire que, jusqu’à récemment, personne, y compris lui, ne semblait au courant de ce changement qui date de la saison 2019-2020.
Le Canadien, en pleine course pour les séries, était dans une position où chaque point comptait. Et voilà que, cette nuit-là, Suzuki venait d’apprendre qu’un match nul en prolongation, loin d’aider à solidifier la position du club, pourrait au contraire les pénaliser de façon significative dans cette quête pour les séries.
Ce point perdu contre Seattle devient encore plus dramatique lorsque l’on se souvient du déroulement de la prolongation.
Un moment de confusion totale où, en toute logique, Seattle aurait dû voir son but annulé. Brandon Montour avait quitté bien avant la rondelle qui est tombée, ce qui faisait de son entrée sur la glace un hors-jeu évident à la ligne rouge.
Mais voilà, le coach Martin St-Louis ne pouvait pas contester cette situation. Une double mauvaise nouvelle qui, en plus d’ajouter au chaos du match, laissait Nick Suzuki abattu.
Non seulement la défaite en prolongation leur coûte un point précieux, mais en plus, l’absence de victoire en temps réglementaire ne fait qu’aggraver leur position.
Il n’y a pas de doute, la situation devient de plus en plus difficile pour le capitaine du Canadien. Non seulement il doit gérer les résultats qui s’annoncent de plus en plus tendus, mais il doit aussi digérer des informations qui viennent de tout chambouler.
La règle a changé et, bien qu’il soit un joueur de premier plan, c’est un détail fondamental qu’il n’avait pas vu venir.
L’ironie de la situation réside dans le fait que ces victoires en prolongation, si cruciales pour l’équipe, ne pèsent plus aussi lourd qu’elles le devraient dans cette course effrénée aux séries.
C’est un coup dur, d’autant plus pour un leader comme Suzuki, qui se bat avec acharnement pour maintenir les espoirs du CH vivants.
Mais au-delà de cette révélation choquante, il y a aussi la frustration accumulée autour de la performance de l’équipe.
Ce n’est plus seulement un problème de matchs perdus ou de calculs de points, c’est une accumulation de petites erreurs et d’injustices qui semblent se dresser sur la route du Canadien.
Chaque point perdu, chaque occasion manquée, se transforme en un obstacle de plus. La triche de Seattle, ce but en prolongation entaché d’un hors-jeu manifeste, devient ainsi un symbole sans pitié du parcours du Tricolore : il faut toujours plus d’efforts, plus de résilience, mais parfois même cela semble insuffisant.
Et Suzuki, qui est déjà sous pression, se retrouve avec cette prise de conscience cruelle. Ce n’est pas seulement le point perdu qui fait mal, c’est aussi l’énorme coût que ces petits détails peuvent avoir sur un classement aussi serré.
Il n’est pas rare que les partisans se sentent trahis par les décisions et les injustices dans le sport, mais pour un joueur comme Suzuki, chaque petit détail, chaque erreur, pèse sur ses épaules.
La question qui se pose est donc de savoir comment il va se relever de ce choc. Parce qu’il ne s’agit plus seulement de réussir à finir les matchs, mais aussi de se préparer à ces réalités sans pitié du système qui gère la LNH.
Les “petits” points qu’on pense acquis en prolongation n’en sont finalement pas. Et aujourd’hui, Suzuki et son équipe devront se battre encore plus durement pour corriger le tir.
La course aux séries ne fait que commencer, mais cette prise de conscience pourrait bien se révéler un tournant dans leur quête.
Malgré la déception et le choc qu’il a dû encaisser après cette révélation sur les critères de départage en cas d’égalité, Nick Suzuki a montré toute l’étendue de son caractère.
Ce n’est pas un détail comme celui-là qui va faire vaciller son leadership. Au contraire, cette situation difficile met encore plus en lumière son rôle essentiel au sein de l’équipe.
Suzuki a l’équipe à cœur. Il se bat, chaque soir, pour ses coéquipiers, et son dévouement ne peut être mis en doute. Il incarne l’image du capitaine modèle, un vrai guerrier qui donne tout sur la glace, peu importe les circonstances.
On ne peut qu’admirer l’attitude de Suzuki, qui, même après une nouvelle épreuve comme celle-ci, reste droit, toujours concentré sur l’objectif final.
C’est exactement ce dont une équipe a besoin dans des moments aussi cruciaux. Ce n’est pas une défaite en prolongation ou un point perdu qui va le faire douter.
Au contraire, il va probablement utiliser cette frustration pour encore mieux se préparer aux défis à venir. Il est un exemple pour ses coéquipiers, leur source d’inspiration.
La façon dont il a réagi après avoir appris cette nouvelle est celle d’un capitaine qui porte son équipe. Suzuki reste un modèle de résilience et de leadership.
Et ça, c’est quelque chose que Michel Bergeron devrait sûrement reconnaître, surtout après ses attaques incessantes contre Suzuki.
Après avoir passé des mois à le critiquer, à le traiter de tous les noms, il est grand temps que le Tigre se taise. Les dénigrements incessants de Bergeron à l’encontre de Suzuki n’ont plus de raison d’être.
Au contraire, maintenant, il devrait se rendre à l’évidence : Suzuki est loin d’être ce qu’il avait décrit à maintes reprises.
Le capitaine du Canadien est bien plus qu’un simple joueur, il est un pilier, un leader indiscutable de l’équipe. Son travail acharné, sa détermination, et sa manière de conduire le groupe, surtout dans des moments difficiles, devraient clouer le bec à ceux qui l’ont trop souvent sous-estimé.
Le plus ironique dans cette situation, c’est qu’au moment où Suzuki fait face à l’une des plus grandes épreuves de sa carrière, il continue de jouer avec un cœur gros comme ça.
Il continue de porter son équipe sur ses épaules, sans jamais se laisser abattre. On pourrait même dire qu’il s’épanouit sous pression.
Il n’a pas besoin de l’approbation de Michel Bergeron, ni de celle de quiconque d’autre, pour prouver sa valeur. C’est dans ces moments de difficulté qu’on reconnaît les vrais leaders, ceux qui ne laissent jamais tomber leur équipe, même lorsqu’ils ont toutes les raisons de se laisser aller à la frustration. Et Suzuki l’a prouvé.
Dans cette course folle pour les séries éliminatoires, où chaque point est crucial, Nick Suzuki ne baisse jamais les bras. Son jeu est une démonstration constante de sa capacité à rester calme et concentré, même face à l’adversité. Il sait qu’il faut encore beaucoup de travail pour amener cette équipe au sommet, mais il est prêt à le faire, pas à pas.
Et à ceux qui ont douté de lui, notamment Michel Bergeron, Suzuki montre, par son attitude, que le véritable leader n’est pas celui qui se contente de critiques et de paroles faciles, mais celui qui persévère, qui donne l’exemple et qui porte son équipe jusqu’à la ligne d’arrivée, peu importe les obstacles.
C’est exactement ça, un capitaine.