La nouvelle a frappé comme un éclair dans l’univers du hockey montréalais.
Mathias Brunet, journaliste respecté de La Presse, a affirmé en direct à l’émission de Martin Lemay qu’il échangerait Cole Caufield pour Noah Dobson.
Oui, vous avez bien lu. Cole Caufield, le chouchou des partisans, le sniper du Canadien, pourrait être une monnaie d’échange pour un défenseur étoile.
Et ce qui est encore plus troublant? Les réactions sur les réseaux sociaux sont de plus en plus favorables à cette idée.
Noah Dobson est sur toutes les lèvres à Montréal. Le défenseur droitier des Islanders de New York est exactement le type de joueur que le Canadien recherche désespérément depuis des années :
- Un général à la ligne bleue, capable de jouer 25 minutes par match;
- Un défenseur mobile, qui excelle autant en relance qu’en couverture défensive;
- Un joueur déjà établi, qui ne fait qu’entrer dans son apogée à 25 ans.
Avec l’arrivée imminente d’Ivan Demidov et la progression de Juraj Slafkovský, le CH pourrait-il se permettre de sacrifier un buteur pour enfin obtenir un défenseur élite?
Et surtout, serait-ce un prix raisonnable à payer? Les Islanders veulent un buteur dès maintenant
Ce n’est un secret pour personne : les Islanders ont un besoin criant de marqueurs. Leur attaque est anémique, et Patrick Roy veut un joueur capable de dynamiser son offensive dès maintenant.
Plusieurs rumeurs envoyaient Slafkovský à New York dans une transaction, mais il semblerait que l’état-major des Islanders préfère un joueur déjà établi, plutôt qu’un projet en développement.
Et Cole Caufield correspond parfaitement à ce que Patrick Roy recherche :
- Un marqueur naturel, capable de capitaliser sur les chances de marquer;
- Un joueur qui a déjà prouvé qu’il pouvait produire à un rythme élite dans la LNH;
- Un compétiteur, un joueur de grande occasion, qui pourrait s’épanouir sous un entraîneur comme Roy.
L’intérêt des Islanders est réel. Ils veulent un buteur, et ils savent que Noah Dobson leur donne un levier puissant sur le marché des transactions.
Pendant ce temps, on se demande si Cole Caufield est en froid avec Montréal?
L’idée d’échanger l'Américain aurait été impensable il y a quelques mois. Mais les récents événements ont changé la donne.
Plus précisément ill y a eu ses commentaires controversés sur l’hymne américain, qui a refroidi une partie des partisans québécois.
Après que l’hymne des États-Unis ait été hué au Centre Bell, Caufield avait clairement exprimé son mécontentement, ce qui a créé un certain malaise.
Alors que plusieurs joueurs du Canadien ont évité le sujet, Caufield a pris position, et sa déclaration a fait sourciller bien des partisans.
Lors d’une mêlée de presse après l'entraînement optionnel à Brossard, Cole Caufield a été cinglant avec ses mots.
L’attaquant américain a exprimé son malaise face aux huées de l’hymne de son pays, un geste qui a été observé dans plusieurs amphithéâtres canadiens depuis les tensions commerciales entre le Canada et les États-Unis.
« Honnêtement, ça me dérange. Je respecte nos partisans, mais ce genre de chose, je trouve que c’est un manque de respect. »
Caufield a insisté sur l’importance des hymnes nationaux pour les soldats et les générations précédentes qui se sont battues pour leur pays.
« Les hymnes, ce n’est pas juste une formalité. C’est une marque de respect pour ceux qui ont été là avant nous, qui se sont battus pour nous.
On joue au hockey, on essaie de faire notre travail, et j’aimerais qu’on puisse garder une certaine classe là-dessus. »
Si certains ont salué l’honnêteté de Caufield, d’autres ont vu dans cette déclaration une prise de distance avec l’ambiance montréalaise.
Dans un marché aussi intense que Montréal, où les émotions sont à fleur de peau, se placer du côté opposé aux partisans est rarement une bonne idée.
Les commentaires de Caufield tranchent avec ceux d’autres joueurs américains de l’équipe, qui ont préféré éviter le sujet. Jayden Struble a refusé de commenter, Christian Dvorak aussi.
Même Mike Matheson, un Québécois marié à une Américaine, a préféré ne pas s’avancer.
Le fait que Caufield ait été le seul à critiquer ouvertement les huées alimente donc les spéculations : son avenir à Montréal est-il aussi assuré qu’on le croit?
Et contrairement à Caufield, Dobson n’aurait aucun problème à Montréal. Originaire de l’Île-du-Prince-Édouard, le défenseur des Islanders ne se retrouverait jamais dans une situation où il se sent mal à l’aise vis-à-vis des partisans ou du climat politique.
Ce qui rend cette situation encore plus délicate, c’est que les tensions entre le Canada et les États-Unis ne font que commencer.
Donald Trump a déjà déclaré qu’il souhaitait que le Canada devienne le 51e État américain.
Les tarifs douaniers de 25% sur les importations canadiennes ont été suspendus, mais seulement pour un mois.
Si ces taxes reviennent, il est quasi certain que les huées des hymnes américains vont se poursuivre, voire s’amplifier.
Caufield pourrait-il supporter ça longtemps?
Déjà qu’il semble agacé après un seul match au Centre Bell, imaginez la suite si le climat politique ne s’améliore pas.
Quand on met toutes les pièces du puzzle ensemble, on comprend pourquoi les rumeurs autour de Caufield et Dobson prennent autant d’ampleur.
Il n’y a pas de fumée sans feu.
Mais ce n'est pas tout. Caufield est-il un joueur qui peut mettre son équipe sur ses épaules pour aller chercher la Coupe Stanley?
Est-il vraiment un buteur élite, ou est-il trop dépendant de Nick Suzuki?
Ce qui est fascinant dans cette histoire, c’est que les partisans eux-mêmes commencent à se poser la question.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs amateurs qui auraient normalement rejeté l’idée d’échanger Caufield sont maintenant ouverts à cette possibilité.
« Un buteur, c’est spectaculaire. Mais un défenseur élite, c’est ce qui te permet de gagner la Coupe Stanley. »
« Dobson est un vrai numéro un, et on n’a pas ça à Montréal. Si ça prend Caufield pour le faire venir, j’y pense. »
« On a déjà Demidov et Hage qui arrive. L’avenir de l’attaque est entre ses mains, pas celles de Caufield. »
Si cette tendance se maintient, Kent Hughes devra sérieusement considérer cette option. Mais la question à un million de dollars: Hughes osera-t-il faire le "move"?
Les rumeurs autour de Noah Dobson et du Canadien sont de plus en plus intenses. Patrick Roy veut un marqueur, et il aime Caufield. ent Hughes cherche un défenseur élite, et il sait que Dobson est une occasion en or.
Échanger Cole Caufield, c’est un risque monumental, mais c’est aussi une opportunité unique de solidifier la défensive du CH pour la prochaine décennie.
Le marché des transactions est en ébullition. Une décision majeure pourrait être imminente. La vraie question est simple : Kent Hughes aura-t-il le courage d’appuyer sur la gâchette?