Nos pensées sont avec Valérie Plante et son conjoint, Pierre-Antoine Harvey.
En ce moment, l'amoureux de la mairesse regarde les nouvelles et tente simplement d’éviter le tumulte qui entoure sa femme.
Parce que soyons honnêtes : être l’époux de la personne la plus critiquée du Québec est un cauchemar éveillé invivable.
Montréal est dans un état de chaos absolu. 50 millions de dollars pour un déneigement qui n’avance pas. Des rues bloquées. Des trottoirs impraticables. Des Montréalais en détresse. Mais des pistes cyclables de 14 millions de dollars qui sont déneigées en priorité.
Le mari de Valérie Plante a sauté une coche après le scandale dévoilé dans l'extrait vidéo suivant:
Et pendant que la ville sombre sous la neige et l’incompétence, son amoureux tente par tous les moyens de faire taire les médias en les menaçant de représailles. Mais il ne peut rien contre la triste réalité de sa femme.
Les images circulent en boucle sur les réseaux sociaux : des voitures éventrées, embourbées dans des bancs de neige, malmenées par des tracteurs de déneigement qui semblent n’avoir qu’une seule priorité : dégager les rues, peu importe les dommages collatéraux.
Derrière ces vidéos virales se cachent des citoyens en colère, médusés de voir leur véhicule réduit à l’état de carcasse, enseveli ou traîné sans ménagement par les machines honteuses du déneigement.
Bien sûr, l’humour noir et la moquerie sont omniprésents en ligne. Les commentaires fusent, les montages se multiplient, et les anecdotes s’accumulent.
@sicilianudimontreal Bonjour tout le monde!!! #valerie #plante ##valplante #montreal #pistescyclables ♬ original sound - Nick Messina
Mais au-delà de cette explosion de sarcasme, il y a une réalité plus crue : des dizaines de personnes ont perdu leur voiture du jour au lendemain, prises au piège dans cette grande opération de nettoyage hivernal.
Certains découvrent leur auto cabossée, d’autres ne retrouvent qu’une masse informe sous la neige, comme si elle avait été oubliée dans la précipitation.
Les témoignages affluent : des Montréalais qui se retrouvent sans moyen de transport, des automobilistes impuissants face à la brutalité du déneigement, des travailleurs forcés de trouver des solutions improvisées pour leurs déplacements.
L’administration municipale, elle, reste silencieuse, laissant planer la question : la priorité du déneigement doit-elle primer à ce point sur le respect des citoyens et de leurs biens ?
En attendant des réponses, une certitude demeure : sur les réseaux sociaux, c’est une véritable catastrophe d’image pour les autorités responsables, et la tempête médiatique ne semble pas près de s’apaiser.
Comme si ça ne suffisait pas, une vidéo d’elle en Colombie fait surface en plein désastre montréalais. Un timing catastrophique, une insulte à ceux qui, ici, se battent pour simplement circuler sans risquer de se casser une jambe.
Alors qu’elle nous demande d’être patients avec le ramassage de la neige, elle vante un parc sous le soleil colombien. L’image est insupportable.
On pensait que la colère était déjà à son comble avec le fiasco du Grand Prix, mais cette vidéo a été la goutte de trop.
En pleine tempête, alors que la Ville ne sait même pas quand le déneigement sera terminé, les Montréalais découvrent leur mairesse en pleine promotion touristique sous un soleil radieux. Un pur délire.
« On vous demande d’être patients », lançait Plante en conférence de presse. Oui, patients, pendant que vous marchez dans un enfer de slush et de glace, pendant que les transports en commun sont à l’agonie, pendant que les commerçants perdent de l’argent parce que leurs clients ne peuvent même pas atteindre leur porte. Pendant que Valérie Plante prend du bon temps en Colombie.
Le plus ironique? Quand la controverse a éclaté, la vidéo a été supprimée. Trop tard. Le mal était fait. L’image d’une mairesse déconnectée, insouciante, arrogante même, était gravée dans l’esprit des Montréalais.
Et c’est là que nos pensées se tournent vers Pierre-Antoine Harvey. Parce que si Valérie Plante est sous le feu des projecteurs, lui, il doit encaisser tout ça en silence.
On se souvient encore de son message en septembre dernier. Il avait écrit à Hockey30 pour nous demander d’arrêter de critiquer sa femme, de laisser tranquille Valérie Plante, et même d’annoncer qu’une plainte serait déposée au Conseil de presse.
On peut comprendre que son mari ait été attristé par cette situation. Après tout, voir sa conjointe devenir la risée des réseaux sociaux, ce n’est jamais facile.
Mais il faut aussi reconnaître une évidence : quand une démonstration tourne au ridicule et que les critiques reposent sur des faits avérés, il est impossible de crier à l’injustice.
Il est tout à fait normal de soutenir sa femme dans l’adversité, de vouloir la défendre face à l’acharnement du public. Mais il y a une différence entre exprimer son soutien et tenter d’étouffer une polémique qui repose sur des erreurs manifestes.
On ne peut pas accuser les médias et les internautes de malveillance quand ils ne font que relater les faits. Quand une vidéo est là, accessible à tous, et qu’elle parle d’elle-même, il n’y a pas grand-chose à plaider.
Ce genre de controverse ne se règle pas en supprimant des commentaires ou en tentant de faire taire les critiques.
La seule solution aurait été d’assumer, de reconnaître l’erreur et peut-être même d’en rire. Au lieu de ça, on a préféré le déni… et on sait tous comment ça finit sur Internet.
Reste qu'on parle d'un cri du cœur d’un mari qui tentait de protéger son épouse des critiques qui pleuvaient déjà à l’époque.
Aujourd’hui, on pense à lui. Parce qu’il doit voir la tempête médiatique qui s’abat sur elle. Il doit entendre les journalistes, les éditorialistes, les citoyens qui crient leur colère.
Il doit voir le Québec se déchaîner, Montréal sombrer sous l’incompétence, et Valérie Plante devenir la risée du pays.
Comment vit-on en tant que mari d’une femme qui vient peut-être de toucher le fond du fond du fond du trou au niveau public?
Comment supporte-t-on de voir son épouse devenir la cible principale de la frustration collective? Comment défend-on encore une femme qui multiplie les catastrophes?
Nos pensées sont avec lui. Parce que même s’il croyait pouvoir défendre l’indéfendable, la réalité est là, brutale, implacable : Valérie Plante est politiquement cuite.
Pendant ce temps, Québec est déneigée. Entièrement.
Pendant ce temps, les autres villes avancent.
Pendant ce temps, Montréal s’enlise sous la neige, sous l’incompétence et sous l’indignation.
50 millions de dollars. 20% de rues dégagées en quatre jours. Une ville digne d’un pays du tiers-monde.
Et au milieu de tout ça? Une mairesse qui sourit dans un camion de déménagement et qui fait la promotion d’un parc en Colombie.
Le Québec est en furie. Montréal est un désastre. Et quelque part, son mari doit se demander quand la tempête va arrêtée pour de bon. (mauvais jeu de mot).