Jeremy Filosa, chroniqueur sportif reconnu, a été suspendu « pour une durée indéterminée » par le 98,5 FM, une décision que nous ne pouvons que qualifier d’injuste.
Cette sanction est tombée après qu’il ait simplement exprimé une opinion personnelle en ondes, une opinion qui, qu’on y adhère ou non, n’en demeure pas moins légitime.
Filosa a déclaré qu’il ne croyait plus que l’Homme avait marché sur la Lune, un avis qui a suffi à le faire écarter par la station.
Cette suspension montre une fois de plus que le 98,5 FM, cette station qui prétend prôner la liberté d’expression, préfère museler les voix divergentes.
Les décisions de la direction laissent transparaître une orientation idéologique que certains qualifieraient de « woke », privilégiant le consensus au détriment du débat.
Filosa a partagé son changement de perspective en ondes, expliquant :
« Je ne suis pas conspirationniste. J’ai longtemps cru que l’Homme avait marché sur la Lune. Mais je ne crois plus que l’Homme a marché sur la Lune. »
Selon lui, des informations récentes l’ont convaincu que l’exploration spatiale demeure un défi immense, ce qui l’a amené à remettre en question la version officielle de l’alunissage de 1969.
Philippe Cantin, animateur de l’émission Le Québec maintenant, a tenté d’étouffer la discussion en affirmant être « sans voix » face à cette opinion, tout en reprochant à Filosa de lire des sources peu fiables.
Ce malaise radiophonique s’est rapidement transformé en tourmente médiatique, forçant la direction du 98,5 FM à réagir.
Dans un communiqué, la station a tenu à se dissocier des propos de Filosa, qualifiant son point de vue de « négationniste ».
Cette réaction précipitée soulève des questions sur la capacité du 98,5 FM à tolérer la diversité d’opinion, une valeur pourtant essentielle en démocratie.
Nous ne sommes pas étonnés. Après tout, cette station nous a montré depuis longtemps qu'elle n'était pas synonyme de démocratie.
Cette affaire n’est que le dernier épisode d’une série de bouleversements qui ébranlent le 98,5 FM. La transition difficile suivant le départ de Paul Arcand a accentué les tensions internes.
Patrick Lagacé, malgré son talent, n’a pas réussi à calmer les esprits en prenant la relève, et plusieurs décisions controversées, dont l’éviction de collaborateurs comme MC Gilles et Pierre-Yves McSween, ont aggravé le climat déjà fragile.
Philippe Cantin se retrouve aujourd’hui au cœur de cette tourmente, et son rôle dans ces décisions divise autant à l’interne qu’auprès du public.
La gestion de ces conflits expose une station qui est de plus en sous la pression et lutte pour maintenir sa crédibilité.
La suspension de Jeremy Filosa met en lumière un problème plus large : la difficulté croissante d’exprimer une opinion divergente sans risquer des représailles.
Peu importe qu'on partage ou non ses doutes sur le fait que l'homme a marché sur la lune ou non, il est troublant de constater qu’un chroniqueur puisse être sanctionné simplement pour avoir partagé une conviction personnelle.
Alors que 17 % des Québécois doutent de la véracité du voyage lunaire selon un sondage Léger, comment justifier que Filosa soit écarté pour une opinion partagée par une part non négligeable de la population?
Le 98,5 FM se trouve à un tournant critique. Si la station persiste à écarter les voix discordantes, elle risque de perdre une partie de son auditoire fidèle.
L’appui inconditionnel de la direction à Philippe Cantin est également étrange. Cantin, autrefois figure respectée du journalisme québécois, semble de plus en plus laisser les rivalités internes nuire à son intégrité.
Quant à Jeremy Filosa, il est clair qu’il a été victime d’une sanction injuste. Cette affaire dépasse le simple cadre de la radio; elle soulève des questions fondamentales sur la place de la liberté d’expression dans nos médias.
La suspension de Jeremy Filosa par le 98,5 FM est bien plus qu’un simple différend d’opinion; elle révèle un mal-être plus profond au sein de la station.
Le lien entre la mise à l’écart de Filosa et la montée en influence de Cantin est flagrant : tous deux incarnent deux visions divergentes de la liberté d’expression et de la gestion du contenu médiatique.
Philippe Cantin a d’abord marqué le paysage médiatique québécois par une carrière exemplaire à La Presse, où il jouissait d’une réputation d’intégrité et de rigueur.
Cependant, depuis son arrivée au 98,5 FM, il est au centre de plusieurs décisions controversées. L’éviction soudaine de collaborateurs comme MC Gilles et Pierre-Yves McSween a laissé planer le doute sur ses méthodes.
Certaines sources internes accusent Cantin d'avoir manœuvré dans les coulisses pour se positionner comme l’un des piliers de la station, au détriment de ses collègues, lui qui est l'un des meilleurs amis de Patrick Lagacé.
Son opposition à McSween, qui ambitionnait de partager l’animation de l’émission Le Québec maintenant, a amplifié les tensions.
Cantin aurait refusé de céder une part de contrôle, entraînant un conflit ouvert. La direction a finalement choisi de se séparer de McSween, ce qui a provoqué une levée de boucliers tant à l’interne que chez les auditeurs.
Cet épisode a donner du gaz à l’idée que Cantin privilégie sa propre position aux dépens de l’esprit d’équipe, ternissant son image de journaliste intègre.
La mise à l’écart de Filosa s’inscrit dans cette logique de contrôle. Bien que Cantin n'ait pas officiellement été impliqué dans cette décision, son comportement en ondes a sans doute pesé lourd dans la balance.
Lorsque Filosa a exprimé ses doutes sur le fait que l'homme avait marché sur la lune lors de l'émission Le Québec maintenant, Cantin a immédiatement réagi avec malaise, tentant de le corriger en direct et déclarant :
« Je pense que tu lis trop de sites Internet peu crédibles. »
Cette réaction n’a pas seulement exposé une divergence d’opinion; elle a aussi illustré une dynamique de pouvoir où Cantin semble peu tolérer la contradiction.
Le malaise qui s’est installé à l’antenne a contribué à intensifier les pressions sur la direction du 98,5 FM, qui a choisi de suspendre Filosa plutôt que de défendre la diversité des opinions au sein de son équipe.
Depuis le départ de Paul Arcand, la transition au 98,5 FM n’a pas été sans heurts. Patrick Lagacé, appelé à combler ce vide, n’a pas réussi à apaiser les tensions et son arrivée a été marquée par une série de décisions controversées.
L’éviction de MC Gilles et le départ conflictuel de McSween ont alimenté un sentiment d’instabilité parmi les auditeurs.
Cantin, désormais l’une des figures dominantes de la station, se retrouve pris dans une tempête médiatique où ses décisions et son leadership sont continuellement remis en question.
Son rôle présumé dans la gestion des départs et des conflits internes alimente les spéculations. Aux yeux de plusieurs, le journaliste autrefois admiré pour sa rigueur est aujourd’hui perçu comme un acteur influencé par des rivalités personnelles.
Le cas de Jeremy Filosa met en lumière une tendance inquiétante au sein du 98,5 FM : une intolérance grandissante envers les opinions divergentes.
Que l’on soit d’accord ou non avec ses propos sur l’alunissage, il est troublant de constater qu’une opinion personnelle puisse entraîner une sanction aussi sévère. Cette décision reflète une station où les jeux d’influence semblent prendre le pas sur la liberté d’expression.
Philippe Cantin, bien que présenté comme une figure stabilisatrice, est désormais perçu comme un catalyseur de conflits internes.
Sa proximité avec Patrick Lagacé et son rôle dans les décisions controversées accentuent le malaise qui règne au sein de la station.
La gestion autoritaire de la crise par la direction, couplée à la suspension de Filosa, renforce l’impression d’un 98,5 FM en perte de contrôle, incapable de maintenir une cohésion interne et une confiance auprès de son public.
Alors que la station lutte pour préserver son image, la suspension de Jeremy Filosa pourrait bien devenir un symbole d’un mal-être plus profond.
Le 98,5 FM devra réévaluer ses priorités s’il veut restaurer la confiance de ses auditeurs. Car au-delà des querelles internes, c’est la crédibilité même de la station qui est en jeu.
Si le climat actuel perdure, la station risque non seulement de perdre son auditoire fidèle, mais aussi de voir ses figures les plus aimées s’effondrer sous le poids de leurs propres ambitions.
Dans ce contexte, Jeremy Filosa reste la véritable victime de cette dynamique toxique. Son absence prolongée de l’antenne serait une perte importante pour une station qui prétend valoriser le débat d’idées.
Tant que la direction et Cantin ne réviseront pas leur approche, le 98,5 FM continuera de naviguer en eaux troubles, avec le risque de voir sa réputation s’effriter davantage.
Nos pensées et nos prières accompagnent Jeremy Filosa dans cette épreuve. Espérons qu’il retrouvera bientôt sa voix sur les ondes et que cette crise servira de leçon au 98,5 FM sur l’importance de préserver une véritable diversité d’opinions.
Justice doit être rétablie: Filo doit reprendre sa place à l’antenne. Après tout, on parle de l'un des meilleurs journalistes sportifs du Québec.
Expert en baseball, soccer, hockey, parlant parfaitement le français, l'anglais et l'italien, comprenant même l'espagnol.
Il ne croit pas que l'homme a marché sur la lune? Ça change quoi à son expertise?
Honte au 98,5 FM. Une radio de moins en moins démocratique.