David Savard et sa famille ont passé une nuit difficile alors que les rumeurs d’échange s'intensifient à Montréal. Le défenseur vétéran a avoué être très stressé à l'idée de devoir quitter le Canadien, son équipe avec laquelle il a trouvé un rôle clé auprès des jeunes joueurs.
L'entraîneur-chef Martin St-Louis a envoyé un message clair à Kent Hughes : Savard est un vétéran essentiel pour le développement des jeunes, notamment pour Arber Xhekaj, qui le considère comme un grand frère.
Le jeune défenseur a livré un témoignage émouvant à l'endroit de Savard:
« Je peux lui poser toutes les questions, il me guide dans toutes les situations. »
« Il est dans mon coin. C’est mon gars numéro un. À chaque match, à chaque entraînement, je me tourne toujours vers lui pour des conseils…
Il me dit toujours de garder le sourire, peu importe ce qui arrive. C’est le meilleur coéquipier qu’on puisse avoir. Il m’a énormément aidé. »
Le vestiaire du Canadien ne veut rien savoir d'un départ de Savard, mais la réalité des affaires dans la LNH est sasn pitié.
L'échange de Mikko Rantanen aux Hurricanes de la Caroline a secoué la ligue, et les joueurs du CH n'y sont pas insensibles.
La transaction a envoyé un message fort : personne n'est intouchable. Si une vedette comme Rantanen peut être échangée afin de ne pas être perdue pour rien, alors Savard est aussi à risque.
Avec encore six semaines avant la date limite des transactions, Savard est bien conscient que la situation peut évoluer rapidement, et chaque grosse transaction accentue son anxiété.
Savard a d'ailleurs confié que quand il voit des échanges de cette ampleur, c'est sûr que ça le stresse au plus haut point.
Le défenseur sait que les discussions autour de son avenir sont de plus en plus présentes dans les coulisses.
Frank Seravalli a affirmé que si le Canadien est toujours dans la course aux séries, ils conserveront probablement Jake Evans.
Cependant, il demeure sceptique quant à la capacité de Kent Hughes à le signer en vue de la saison prochaine.
Concernant Savard, Seravalli estime que ses meilleures années sont derrière lui et que le CH devrait attendre une offre intéressante, comme un choix de troisième ronde, avant de prendre une décision.
Dans le cas contraire, l'équipe pourrait préférer le garder jusqu'à la fin de son contrat plutôt que d'insérer un jeune joueur qui n'est pas encore prêt pour une course aux séries.
Chris Johnston, de son côté, place Savard au cinquième rang des joueurs les plus susceptibles d'être échangés, notamment après l'acquisition d'Alexandre Carrier par le CH.
Cependant, il est difficile d'imaginer comment une équipe en lutte pour une place en séries pourrait se priver d'un joueur aussi stable et respecté dans le vestiaire.
L'absence d'un autre défenseur droitier expérimenté dans l'organisation complique également la donne.
Les réactions au sein du vestiaire sont unanimes.
Savard est considéré comme un leader, un modèle pour les jeunes défenseurs, et son départ enverrait le pire message à l'équipe.
Cependant, la direction du CH doit aussi penser à long terme et maximiser ses actifs.
Les prochaines semaines seront cruciales pour l'avenir de David Savard à Montréal. Bien qu'il soit un atout inestimable pour les jeunes et le vestiaire, la réalité de la LNH est qu'aucun joueur n'est à l'abri d'un échange.
Kent Hughes devra trouver l'équilibre entre l'importance du leadership de Savard et la nécessité de bâtir pour l'avenir.
Une chose est sûre : Savard vit actuellement une période de grande incertitude, et chaque jour qui passe pourrait apporter son lot de rebondissements.
Avec chaque jour qui passe, la pression sur David Savard ne fait qu’augmenter. Le défenseur vétéran, malgré son professionnalisme exemplaire, ne peut s’empêcher de se sentir dans l'eau chaude.
Les rumeurs qui l’envoient à Edmonton, Winnipeg ou Dallas ne cessent de s’intensifier, et il devient de plus en plus difficile pour lui de se concentrer sur son jeu.
Ses coéquipiers le voient bien. Arber Xhekaj, qui lui voue un respect immense, n’a pas caché son inquiétude en coulisses : «
Ce serait vraiment difficile de perdre un gars comme lui. Il est toujours là pour nous, surtout dans les moments plus compliqués. »
Pour Savard, chaque entraînement devient une épreuve mentale, chaque appel de son agent un potentiel tournant.
Il sait que Kent Hughes est en mode écoute active, scrutant les opportunités qui pourraient faire avancer la reconstruction du club.
Mais pour l’instant, aucune offre ne semble suffisamment alléchante pour précipiter son départ.
Martin St-Louis l’a répété à plusieurs reprises : Savard est bien plus qu’un simple défenseur sur la glace, c’est une présence rassurante pour tout le groupe.
Dans une équipe où la moyenne d’âge est l’une des plus basses de la ligue, perdre un vétéran respecté comme lui pourrait avoir des répercussions bien au-delà de la feuille de match.
Cependant, la direction est consciente que la transition vers un noyau plus jeune doit se faire tôt ou tard.
Lane Hutson et Kaiden Guhle prennent de plus en plus de responsabilités, et l’arrivée d’Alexandre Carrier ajoute une nouvelle dynamique.
Savard est-il devenu inutile, malgré toute son importance dans le vestiaire?
Une source interne proche du dossier a confié à The Athletic :
« Hughes est conscient que Savard apporte beaucoup au quotidien, mais il ne peut pas se permettre de le laisser partir sans obtenir une réelle valeur en retour. »
Si l’incertitude pèse lourd, une lumière d’espoir demeure pour Savard : un potentiel retour en séries éliminatoires avec le CH.
Pour lui, jouer un dernier printemps à Montréal serait un rêve devenu réalité. Il croit encore aux chances de l’équipe, comme le Québec en entier.
Mais la réalité est cruelle. Si Kent Hughes reçoit une offre raisonnable dans les semaines à venir, il est fort probable que le défenseur québécois doive faire ses valises.
En dehors de la glace, c’est une tout autre bataille qui se joue. La famille de Savard vit dans l’angoisse d’un départ soudain.
Sa femme, qui a trouvé un équilibre parfait à Montréal, redoute un déménagement précipité dans une ville éloignée. Les enfants, bien installés à l’école, seraient bouleversés par un tel changement.
« On essaie de ne pas trop y penser, mais c’est difficile quand les rumeurs sont partout. » a confié Savard.
Les destinations évoquées ne font rien pour calmer leurs craintes. Edmonton est loin, Winnipeg et Dallas encore plus.
Ottawa, qui a approché le CH, serait sans doute plus facile à gérer, mais le fait que les Sénateurs soient des rivaux directs dans la course aux séries fait en sorte que la famille Savard doive oublier la capitale nationale.
Alors que la date limite des transactions approche, Savard se prépare à toutes les éventualités. Il continue de donner le meilleur de lui-même sur la glace, tentant de rester concentré sur le présent malgré l’incertitude grandissante.
Son avenir à Montréal ne tient plus qu’à un fil.
L’histoire entre lui et le CH pourrait bientôt toucher à sa fin, et pour lui, c’est une page difficile à tourner.
Son seul espoir est de rester en tant que joueur de location pour la course aux séries. Mais peu importe s'il part cette saison ou cet été, son aventure à Montréal est bientôt terminée.