- Cole Caufield veut faire SUER le CH jusqu'au bout...

- Selon Yvon Pedneault...c'est Caufield qui a le gros bout du bâton dans les négociations.

- Contrairement à Vincent Damphousse, qui affirme que s'il était Kent Hughes, il dirait à Cole Caufield de rester chez lui s'il ne veut pas signer un contrat de 8 ans.

- Comme il n'a pas le droit à l'arbitrage...

- Reste que le CH fait toujours face à la menace d'une offre hostile...

- Pat Brisson serait CRAMPÉ..

- On dirait qu'il attend ça...

Peut-être que Jeff Gorton n’avait pas lu le scénario au grand complet quand il déclara que Cole Caufield et le Canadien étaient sur le point de signer un nouveau pacte.

C’était en janvier dernier. Les joueurs d’aujourd’hui ont de plus en plus d’options relativement à leur carrière. Ils peuvent obtenir l’autonomie complète à 25 ans s’ils démarrent leur carrière dans la Ligue nationale à l’âge de 18 ans.

Ou encore, ils peuvent exercer leur droit à l’autonomie sans compensation à 27 ans. Depuis un an ou deux, les conseillers sont beaucoup plus prudents surtout avec la perspective que le plafond salarial pourrait augmenter au fil des prochaines années. Ils veulent s’assurer que leurs clients en profiteront.

Pat Brisson représente Cole Caufield, comme on le sait. Sur la table des négociations, il y a plusieurs scénarios à l’étude autant pour le Canadien que pour Caufield. Va-t-on signer une entente de sept ou huit ans ? Va-t-on signer une entente de trois ou quatre ans, donc l’athlète va-t-il parier sur son talent ?

Auston Matthews l’a fait. Jason Robertson aussi. Va-t-on s’interroger sur l’avenir de l’entreprise qui détient toujours les droits sur l’athlète ? Sans doute. Jouer dans une autre ville Bref, il y a toujours plusieurs facteurs à considérer. Jadis, l’argent était la priorité. C’est toujours le cas. Mais la possibilité d’aller jouer dans une autre ville, celle de se joindre à une équipe entretenant de grandes ambitions, ça retient également l’attention.

Caufield et son agent connaissent très bien ce que le marché peut offrir à l’athlète. C’est pour cette raison qu’ils prennent bien leur temps avant de prendre une décision. Geoff Molson, le propriétaire de l’équipe, soulignait, mercredi, qu’il ne fallait pas s’inquiéter, que le Canadien en viendra à une entente avec le jeune joueur, après tout, l’organisation détient les droits exclusifs sur Caufield à moins qu’une offre hostile soit déposée par une autre formation, offre que le Canadien assurément égalerait.

La décision, elle appartiendra à Caufield. Il pourra choisir Montréal pour plusieurs années. Ou encore pour trois ou quatre ans et ensuite, négocier une lucrative entente de sept ou huit saisons si jamais il croit fermement que l’organisation grandit rapidement et qu’elle atteindra ses objectifs.

Il pourra opter pour un contrat qui lui permettra de revoir son plan de carrière avant d’obtenir l’autonomie sans compensation et songer alors à évoluer aux États-Unis. Des scénarios impliquant plusieurs options très intéressantes.

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