L’été 2025 pourrait bien devenir celui où Kent Hughes et Jeff Gorton changent à jamais la trajectoire du Canadien de Montréal. Et au centre de cette tempête: Evan Bouchard.
Le général offensif des Oilers d’Edmonton, autrefois adulé pour son sens du jeu et sa production à cinq contre quatre, est aujourd’hui cloué publiquement sur les réseaux sociaux.
Après une deuxième défaite consécutive en finale de la Coupe Stanley, l’image de Bouchard s’effondre. Ses revirements coûteux, ses tirs imprécis qui fracassent la baie vitrée, sa couverture défensive suspecte... tout est décortiqué, ridiculisé, amplifié.
« Il est un boulet défensif », lancent certains.
« 10 millions pour ça? » affirme d’autres fans sans pitié. Les moqueries pleuvent. Le timing est brutal. Car justement, Evan Bouchard veut encaisser. Il demande un contrat frôlant les 10 millions par saison. Et les Oilers, eux, n’ont ni le luxe, ni la marge de manoeuvre.
Le plafond salarial grimpe à 95,5 M$ pour 2025-2026. Mais Edmonton est coincé. Ils n’ont que 9,125 M$ de marge. Ils doivent prolonger Bouchard, régler le dossier Podkolzin, remplacer leur profondeur, et surtout: préparer une prolongation pour Connor McDavid (agent libre à l'été 2026) qui, selon plusieurs sources, exigera près de 20 millions par saison.
McDavid, justement, qui a lancé une flèche empoisonnée en fin de finale:
« On continue de faire la même chose encore et encore».
Traduction? Il vise le coaching. Il vise la structure. Et peut-être même le personnel.
Pendant ce temps, le Canadien observe. Et s’avance dans le dossier.
Jason Gregor, vétéran journaliste d’Edmonton et figure centrale du réseau Oilers Nation, ne cache pas son inquiétude.
Dans un segment coup-de-poing diffusé cette semaine sur « DFO Rundown », il a confirmé :
« Il est très probable qu’une équipe présente une offre hostile à Bouchard. Et le CH est clairement en tête de liste. »
Mais qui est Gregor, et pourquoi ses propos ont du poids? Animateur de radio depuis plus de 20 ans à Edmonton, en lien direct avec le personnel hockey des Oilers, Jason Gregor est reconnu comme l’un des plus informés de l’industrie.
Il anime deux émissions phares, travaille avec Frank Seravalli, et a été le premier à annoncer plusieurs grandes transactions à Edmonton. Lorsqu’il parle, l’organisation écoute… et frémit.
Frank Seravalli, justement, n’est pas en reste. L’ancien de TSN, désormais président de DFO Hockey et insider reconnu dans toute la LNH, a confirmé que Montréal est la ville à surveiller. Selon lui :
« Les Canadiens ont les moyens, les choix et l’espace pour poser un geste majeur. S’ils veulent faire une offre hostile, Bouchard est le candidat idéal. »
Et là, entre en scène Dany Dubé, le coloré analyste de Cogeco, qui a mis le feu aux ondes avec une déclaration sans filtre :
« Moi je pense qu’il y a un joueur qui passe sous le radar et c’est Evan Bouchard. Ce qu’il fait en séries, c’est phénoménal. Il est le facteur X. C’est pas juste McDavid. C’est le trio à trois têtes. Et l’un d’eux, c’est Evan. »
Dubé insiste :
« Montréal a besoin d’un quart-arrière comme lui. Il est encore jeune. Il tire comme un canon. Il transforme un avantage numérique. C’est ce que le Canadien cherche depuis Markov. »
Dans ce contexte, tout le monde commence à relier les points.
Même l’agent de vedettes Allain Roy l’a dit à TVA Sports :
« Attendez-vous à un été d’offres hostiles. On va voir des équipes transformer leur avenir en une seule signature. Ça coupe les coins ronds. Tu reconstruis en un an au lieu de quatre. »
Et là, le CH a une chance en or.
Bouchard, c’est 6’3, 195 lb, un droitier, un tir dévastateur, une intelligence offensive de niveau élite. C’est ce que Montréal rêve depuis une décennie. Et ce rêve, il est accessible… sans céder Slafkovsky, Demidov, Hutson, Reinbacher ou Suzuki.
La fenêtre est là.
L’effondrement d’Edmonton est peut-être le tremblement de terre qui propulsera Montréal vers l’élite.
Evan Bouchard est le déclencheur.
Et la bombe pourrait exploser dès le 1er juillet.
C’est une tempête de rumeurs, d’analyses et d’informations concrètes qui pointent vers une offensive de Kent Hughes. Et cette offensive est parfaitement alignée avec la grille de compensation 2025 pour les offres hostiles:
De 9,36 M$ à 11,7 M$: Deux choix de 1ère ronde, un choix de 2e ronde, un choix de 3e ronde.
Plus de 11,7 M$: 4 choix de 1re ronde.
Si Hughes offre 10,9 M$ à Bouchard sur 5 ans, il ne perd que des choix; Pas de joueurs du noyau. Pas de sacrifices douloureux. Et encore mieux: l’offre serait déposée APRÈS le repêchage 2025. Donc le CH conserve ses deux choix de première ronde actuels.
La panique monte à Edmonton. AFP Analytics estime que Bouchard obtiendra entre 10,6 et 11 M$ par saison. Ce qui le place pile dans la zone de danger.
Et s’il accepte une offre hostile, Edmonton ne pourra tout simplement pas l’égaler. McDavid devra être prolongé. Le bassin de jeunes est vidé. Les choix sont rares. Le timing est catastrophique.
Et à Montréal? Tout est aligné. Le CH veut un quart-arrière droitier. Lane Hutson est gaucher, Reinbacher n’a pas encore éclos. Bouchard, c’est du tout-cuit: 6’3, près de 200 livres, tir foudroyant, calme en relance, vision élite.
L’avantage numérique se transformerait du tout au tout: Hutson à gauche, Bouchard à droite, Suzuki au centre, Caufield et Demidov dans les cercles. Une unité invincible.
Le CH passerait d’une équipe prometteuse à une puissance de la Conférence Est. Et surtout: il réparerait une erreur historique. Car en 2018, le CH aurait pu repêcher Bouchard. Ils ont pris Jesperi Kotkaniemi. Là, Kent Hughes a l’occasion de corriger le tir. De réécrire l’histoire.
Et il a les cartes en main. L’argent. Les choix. Le soutien de Gorton. La vision. Et l’audace.
Bouchard est sur la corde raide. Montréal est prêt à frapper. Et l’été 2025 pourrait bien devenir celui où tout a changé. Pour le CH. Pour les Oilers. Et pour la LNH entière.
Evan Bouchard. Offre hostile. Canadiens. Boum.
L'équation est si simple.