Offre Montréal-New York-Los Angeles-Dallas pour Connor McDavid: le Canadien veut marquer l'histoire

Offre Montréal-New York-Los Angeles-Dallas pour Connor McDavid: le Canadien veut marquer l'histoire

Par David Garel le 2025-09-08

Rien ne va plus à Edmonton. La femme de Connor McDavid ne voudrait plus rien savoir d'Edmonton et de ses médias,

Pour le meilleur joueur de la planète et sa famille, le cauchemar social a commencé lors de la finale de la Coupe Stanley 2025.

Depuis, l’idole d’Edmonton et sa douce vivent un véritable calvaire médiatique et personnel. Mais pendant que le feu brûle en Alberta, certains à Montréal se frottent les mains.

Car le scénario parfait pour une arrivée de McDavid à Montréal en 2026 est en train de se matérialiser, étape par étape.

L’image était brutale. McDavid, abattu, sortant de la patinoire après une défaite crève-cœur contre les Panthers. Puis, devant les caméras, cette phrase devenue virale :

« On continue de refaire la même foutue chose encore et encore. »

Un coup de massue. Un aveu de frustration. Une flèche directe envers ses coéquipiers. Et depuis ce moment, la machine médiatique a explosé.

Sur les réseaux sociaux, McDavid est passé de Dieu vivant à "loser pathétique". Les critiques sont d’une violence rare. On lui reproche son silence émotionnel, son manque de leadership vocal, son regard vide. Certains vont jusqu’à dire qu’il a manqué sa finale, malgré une couverture défensive extrême qui l’a neutralisé.

Pire encore, sa vie personnelle est maintenant sous attaque.

Sur X, TikTok et Instagram, Lauren Kyle McDavid, la fiancée de McDavid, est au cœur d’une tempête.

On la qualifie, pour rester poli, de mauvaise influence, d’élément perturbateur, de distraction glamour. D’aucuns l’accusent d’avoir porté malchance aux Oilers en organisant, juste avant la finale, un fastueux voyage en Grèce pour célébrer le "bachelorette" de la conjointe de Leon Draisaitl.

Photos à Mykonos, robes de luxe, décors de rêve… Pendant que les Panthers et les Oilers se déchiraient dans une guerre sans merci, les blondes des joueurs des Oilers affichaient leur bonheur et leur fêtes endiablées sous le soleil... sur Instagram...

Une erreur monumentale d’image.

Certains fans ont crié au sabotage.

« Ils ont perdu la Coupe en Grèce », peut-on lire sur plusieurs mèmes viraux. Une fois encore, McDavid, qui n’a rien posté lui-même, se retrouve enchaîné aux décisions de son entourage.

Et quand le public doute de ton entourage, il doute de ta force de caractère.

Deux mois après cette débâcle, McDavid a accepté une entrevue exclusive avec Ryan Rishaug de TSN.

Et sans s’en rendre compte, il a offert des munitions à tous ceux qui rêvent de son départ d’Edmonton.

Voici ce qu’il a dit, dans ses propres mots :

« Aucun changement, c’est le statu quo… Je ne suis pas pressé, j’y réfléchis encore, comme je l’ai dit, avec ma famille, avec Lauren et avec mon agent. Il n’y a pas de grand plan stratégique ici. C’est tout simplement une grosse décision pour moi, une décision importante non seulement pour ma vie, mais pour ma carrière de joueur. »

Aucune prolongation de contrat en vue. Il entre dans la dernière année de son contrat de 100 millions sans engagement futur.

Il ajoute :

« Si des gars ne sont pas capables de jouer pendant que Ryan Rishaug parle de contrat, alors on n’est probablement pas dans le bon métier. On joue à Edmonton, je suis qui je suis. Les gens vont en parler. Si des gars ne peuvent pas faire leur travail à cause de ça, c’est vraiment leur problème. Ce n’est pas le mien. »

Ouch. Son message est cinglant: s’il y a un malaise dans le vestiaire, ce n’est pas mon problème.

Un ton dur, défensif. Un joueur à bout.

Puis ce passage dévastateur :

« Ma confiance envers cette équipe cette année n’a jamais été aussi forte… Mais personne n’a de boule de cristal. Il pourrait y avoir une entente à court terme, à moyen terme ou... avec aucun terme. »

Comme s'il annonçait son départ.

Il affirme croire en cette année. Mais au-delà? Rien n’est garanti. Aucun mot d’amour envers la ville. Aucun engagement émotionnel envers la franchise.

Ce qui se dessine, c’est un scénario de rupture graduelle. McDavid ne dit pas non à une prolongation. Mais il laisse toutes les portes ouvertes.

Et si les Oilers trébuchent cette saison, ce qui est fort possible dans l’Ouest compétitif, alors le tsunami va frapper de plein fouet.

Imaginez deux secondes: Connor McDavid, joueur autonome sans compensation en juillet 2026. À 29 ans. Encore dans son prime. Brisé par les échecs répétés. Dégoûté par la pression d’Edmonton.

Et, pendant ce temps, une ville l’attend.

Montréal... mais aussi New York, Los Angeles, Dallas, Anaheim, etc...

Les rumeurs sont bien réelles. Certains croient que le Canadien prépare un plan à long terme pour séduire McDavid. Pas avec une transaction. Mais avec la séduction du marché des agents libres en 2026.

Car si les Oilers décident d’échanger Connor McDavid avant la fin de son contrat, les offres seront historiques, voire traumatisantes pour les partisans adverses. 

À Los Angeles, les Kings seraient prêts à offrir Quinton Byfield, Brandt Clarke et trois choix de première ronde. Une offre massive… que les Oilers devraient accepter si McDavid ne veut pas signer. Quitte à le perdre pour rien, autant sauter sur cette offre. (cette offre nécessite une prolongtion de contrat immédiate de la part de McDavid).

À San Jose, les Sharks devraient sacrifier Macklin Celebrini, Will Smith et trois choix de première ronde. Les Sharks ne feront jamais ça.

À Anaheim, les Ducks seraient contraints d’inclure Leo Carlsson, Cutter Gauthier ou Beckett Sennecke, en plus des trois choix de première ronde exigés par les Oilers. Difficile à avaler pour une équipe en pleine construction.

À Dallas, les Stars seraient des prétendants sérieux avec une offre centrée sur Wyatt Johnston (centre de 22 ans, signé jusqu’en 2030), Thomas Harley (défenseur droitier jeune et mobile qui fera les Olympiques avec le Canada) et, encore une fois, trois choix de première ronde.

Mais le dilemme est le même : vaut-il la peine de tout sacrifier pour un seul homme?

À Tampa Bay, la situation est presque tragique : pour espérer une chance, le Lightning devrait inclure Brayden Point. Or, Point détient une clause de non-mouvement complète et ne voudra jamais quitter la Floride pour Edmonton.

Même en ajoutant Brandon Hagel, trois choix de première ronde et toute la bonne volonté du monde, l’offre ne tiendrait pas la route. Tampa n’a plus la fenêtre d’un aspirant sérieux, et McDavid ne viendra jamais s’y enterrer.

Et que dire du Canadien de Montréal? Le prix serait absolument astronomique. Selon Mathias Brunet, pour que les Oilers considèrent ne serait-ce qu’un appel, Kent Hughes devrait offrir :

Ivan Demidov, perçu comme un joueur générationnel.

Cole Caufield, le sniper vedette de l’équipe.

Trois choix de première ronde.

Et, comme il n’y aurait toujours pas de centre dans la transaction, il faudrait ajouter Michael Hage, l’un des plus brillants espoirs du CH.

Mais un tel échange détruirait complètement l’équilibre de l’équipe. Et McDavid, malgré tout son talent, n’aurait personne pour l’entourer.

Voilà pourquoi Kent Hughes et Jeff Gorton prient pour que McDavid teste le marché des agents libres. On mise sur le fait que le meilleur joueur au monde voudra vivre cette occasion au moins une fois dans sa vie.

Les arguments montréalais? Le prestige de jouer pour plus grande organisation de l'histoire du hockey.

La chance de marquer... l'histoire...

Et surtout, avec une équipe jeune, excitante, en ascension, qui sera à son sommet en 2026. Exactement le moment où McDavid pourrait devenir libre.

« C’est une question de gagner encore et encore, et c’est ma priorité. »

« Ma famille mérite cette sécurité… le style de vie que procure le fait d’être joueur de hockey professionnel, et d’être très bon dans ce que je fais… mérite ça. »

En clair, il veut gagner. Mais aussi vivre dans un marché où sa famille est valorisée, respectée, protégée.

Ce n’est plus le cas à Edmonton.

Dans les coulisses, Kent Hughes est un stratège. Il ne sacrifiera pas tout son noyau pour un échange à court terme. Mais il prépare un coup de circuit à long terme.

Il sait que McDavid aime les grands marchés. Il sait que la pression à Edmonton est devenue toxique. Il sait que Montréal peut offrir :

Le plus grand marché de la LNH... et de la planète entière...

Un alignement jeune avec Suzuki, Caufield, Demidov, Dobson, Hutson, Reinbacher, Fowler et compagnie.

Un gardien générationnel en Fowler.

Un vestiaire prêt à accueillir un leader

Et surtout, de l’amour.

McDavid sent de moins en moins d'amour à Edmonton, surtout depuis que sa femme a été attaquée.. Il est vu comme un capitaine amer, qui crache sur son vestiaire, qui laisse sa blonde contrôler sa vie médiatique.

Il est devenu... un génie isolé.

À Montréal, il redeviendrait une icône. Une figure nationale. Un roi.

Plusieurs commencent à évoquer un scénario similaire à celui de Wayne Gretzky en 1988.

Une superstar albertaine, trahie par son environnement, qui quitte pour un marché plus grand, plus commercial, plus stimulant.

La vente de feu. Le choc. La renaissance ailleurs.

« J’ai beaucoup à prouver aux gens. Je suis excité par notre saison… mais rien n’est encore décidé dans ma tête. Toutes les options restent ouvertes. »

Toutes les options.

Et Montréal est une option plus que sérieuse.

Il serait injuste de faire de Lauren Kyle une coupable. Mais le fait est que sa présence publique, ses ambitions personnelles et son entourage deviennent des cibles faciles.

Et dans un marché comme Edmonton, qui valorise la discrétion, cela devient un boulet.

À Montréal, l’univers glamour de Lauren serait un atout. Mode, architecture, téléréalité, visibilité. Elle y serait chez elle.

Ce que certains voient comme un problème devient, à Montréal, une opportunité marketing.

Connor McDavid est au carrefour de sa carrière.

Il est toujours le joueur le plus rapide, le plus explosif, le plus terrifiant de la LNH. Mais il est aussi un homme fatigué, blessé par la critique, échaudé par les échecs, solitaire au sommet.

Il ne sourit plus. Il n’inspire plus.

Et c’est peut-être la meilleure nouvelle pour le Canadien de Montréal.

Un marché qui n’a pas eu de joueur générationnel depuis Guy Lafleur.

Un peuple prêt à l’accueillir à bras ouverts.

Connor McDavid est au bord de la rupture avec Edmonton. Et la machine est lancée.

Les réseaux sociaux l’écrasent. Son couple est attaqué. Il n’a pas signé. Il envoie des signaux ambigus. Il doute.

Et pendant ce temps, à Montréal, on bâtit tranquillement l’environnement parfait pour qu’il y trouve refuge.

Le rêve devient soudainement moins fou.

Et ceux qui suivent la saga de près le savent : le scénario parfait est en train de se dérouler.