Face à un scandale grandissant qui secoue Montréal, la mairesse Valérie Plante se trouve sous une pression intense qui pourrait bien menacer sa position.

Les événements du week-end du Grand Prix de Formule 1, marqués par la fermeture de plusieurs terrasses et établissements pour non-conformité aux normes de sécurité incendie, ont déclenché une vague d'indignation parmi les restaurateurs et le public.

En particulier, le témoignage émouvant de Sandra Ferreira, directrice des opérations du Ferreira Café sur la rue Peel, a suscité une réaction virulente sur les réseaux sociaux.

L'Association des pompiers de Montréal, représentée par son président Chris Ross, a rapidement tenté de se distancer de l'opération controversée.

Ross a expliqué que l'opération Sentinelle, menée par des agents préventionnistes civils, avait été à l'origine de la confusion, ces agents portant des uniformes similaires à ceux des pompiers.

« Tout le monde s'est mis à publier sur notre page Instagram, nous écrire des messages privés, des commentaires désobligeants, qu'on manquait de tact, d'intelligence », a-t-il indiqué, soulignant que les critiques étaient basées sur des « informations imprécises et erronées ».

La colère du public a été amplifiée par la publication d'une vidéo émotive par Sandra Ferreira, dans laquelle elle décrit comment une douzaine d’agents du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) ont exigé la fermeture de sa terrasse en pleine soirée, alors que le restaurant était bondé.

« Ils attendent le vendredi du Grand Prix pour venir, alors qu’on a un restaurant plein, et devant tout le monde, ils nous demandent de faire quitter les gens de la terrasse. Il est 21h, on est plein à craquer », a-t-elle déploré, mentionnant qu'elle avait investi 40 000 $ dans cette terrasse.

"Je pleurais à chaudes larmes devant eux et cela n'a rien changé."

La réponse de la mairesse Valérie Plante à cette situation a été jugée insuffisante par beaucoup. Bien que son cabinet ait émis une déclaration écrite affirmant que « le SIM doit assurer un dialogue constant et poursuivre la recherche de solutions pour arrimer la sécurité et la vitalité des commerces », une demande d’entrevue avec elle a été refusée.

Chris Ross a également précisé que Valérie Plante n'avait pas été directement impliquée dans les inspections menées par le SIM, qualifiant les critiques envers elle de quelque peu exagérées.

Malgré ces clarifications, l'opposition politique, incarnée par le porte-parole de l’opposition en matière de sécurité publique, Abdelhaq Sari, a interpellé la mairesse sur les réseaux sociaux, remettant en question la coordination et la concertation des autorités municipales.

La crise actuelle soulève des interrogations sur la gestion de la ville et pourrait avoir des répercussions importantes sur la carrière politique de Valérie Plante.

Si la situation continue de dégénérer et si la colère publique ne s'apaise pas, la mairesse de Montréal pourrait se voir contrainte de démissionner, marquant ainsi un tournant majeur dans la politique municipale de la ville.

Le journaliste sportif, Jeremy Filosa, est en furie.

"Pourquoi il faut toujours tenter de réparer les pots cassés après, jamais jamais jamais ces pompiers auraient dû se rendre là hier soir. J’imagine la réaction des touristes qui y mangeaient."

"Le mal est fait, quelqu’un doit payer la note pour cette soirée de catastrophe lors de notre plus gros week-end de l’année. Quelqu’un n’a pas utilisé la règle du gros bon sens!"

"Je suis désolé, c’est absolument innacceptable. Y’a un moment pour tout dans la vie. Le fait qu’on leur permet ce soir d’ouvrir preuve qu’il n’y avait rien de grave."

"Si mon boss me demande de faire quelque chose qui selon moi ne fait pas de sens, croyez-moi je vais farouchement m’y opposer."

"Les restaurateurs sont surement ceux qui ont le plus souffert dans les dernières années à cause des règle de la covid mais aussi toutes les fermetures de rues, à un moment donné, même à la boxe ils arrêtent de frapper quand l’adversaire est au sol. On peut leur donner un break, oui?"

La mairesse s'est dit ébranlée.

"Nous avons tous été ébranlés par le témoignage de la restauratrice du Ferreira café, dont la terrasse a été fermée hier soir par les équipes du Service de sécurité incendies de la Ville de Montréal pour des raisons de sécurité."

"Les équipes du SIM ont confirmé la conformité des terrasses de la rue Peel et elle pourront toutes réouvrir aujourd’hui."

Elle ne s'excuse même pas. Cette fois, elle ne sortira pas de la tempête. Une seule solution: sa démission...

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