Le Canadien de Montréal vient d'avoir la raison ultime. pour échanger Arber Xhekaj. Car l'organisation a déjà acquis son remplaçant.
Son nom : Owen Protz.
6 pieds 2, 207 livres... un tank qui frappe tout ce qui bouge. Et surtout : un défenseur qui fait déjà tout mieux qu’Arber Xhekaj.
Et c’est peut-être la première fois, depuis que le Shérif s’est imposé dans la LNH, qu’un défenseur du bassin d'espoirs montréalais fait trembler directement sa chaise, son rôle, et même son avenir dans l’organisation.
L’annonce de la pré-sélection d’Équipe Canada junior, prévue pour lundi prochain, pourrait bien être le point de rupture.
Car contre toute attente, même s’il n’était pas sur les radars grand public il y a un an, Owen Protz est présentement dans la conversation réelle pour faire le Mondial junior.
Et c’est là que tout devient explosif.
Quand un défenseur de quatrième ronde, sélectionné 102e, se met à menacer des espoirs de première ronde pour un poste sur ÉCJ, c’est que quelque chose d’important se passe.
Et ce quelque chose-là… place une cible rouge sur le dos d’Arber Xhekaj.
Au niveau des statistiques avancées : Protz enterre Xhekaj dans absolument toutes les catégories. D'accord, d'accord. il joue dans la OHL, alors que Xhekaj tente de survivre dans la LNH.
Mais on peut tout de suite comprendre à quel point Protz sera supérieur à Xhekaj.
Sportlogiq a sorti les chiffres. Et les chiffres ne mentent jamais.
Protz est :
9e dans l’OHL pour les jeux défensifs (214).
8e pour les passes de transition complétées (58).
Parmi les 20 meilleurs pour les passes bloquées.
Parmi les 20 meilleurs pour les rondelles récupérées en zone défensive.
Parmi les 20 meilleurs pour les rondelles harponnées.
Le joueur avec le meilleur différentiel de toute la ligue, +23.
Le pilier défensif de la meilleure équipe junior au pays.
C’est simple : dans toutes les facettes du jeu, Protz est supérieur à Xhekaj : mobilité, relance, lecture, stabilité, discipline, anticipation… et oui, même robustesse pure.
Parce qu’il frappe comme un train:
Et contrairement à Xhekaj, il ne se met jamais à risque.
Revenons à septembre 2025 au tournoi des recrues à Brossard. Un match sans importance… du moins, en apparence.
Ce soir-là, Protz a livré la performance la plus brutale d’un espoir défensif depuis… justement, Arber Xhekaj.
Chaque présence était une collision. Chaque duel était gagné. Chaque mise en échec faisait lever la foule. Les recrues des Jets n’avaient aucune réponse pour lui.
TVA Sports l’avait résumé par une phrase devenue célèbre :
« Un jeune homme qui joue pour blesser. »
Et si tu t'attaques à l'un de ses coéquipiers, il va t'arranger le portrait, comme le prouve cet extrait vidéo:
EliteProspects parlait d’un joueur qui « détient le monopole de la violence ».
Les recruteurs présents au tournoi des recrues n'en revenaient pas de voir ce jeune martyriser les recrues des Jets.. Mais la réaction la plus révélatrice… venait des gradins.
Arber Xhekaj avait le sourire nerveux. Le regard fuyant. La posture crispée.
Comme un vétéran de 24 ans qui comprend, avant tout le monde, que son successeur vient de débarquer dans la salle.
Ce que Protz apporte, c’est exactement ce que le CH espérait un jour développer… avec Xhekaj.
Mais sans les défauts, sans les pénalités inutiles, sans l'incompétence défensive, sans les nuits où Martin St-Louis doit cacher son défenseur pour éviter les catastrophes.
Protz propose une violence maîtrisée, sans dépasser la ligne. Son coach chez les Bulldogs de Brentford, Jay McKee, qui a pourtant vu défiler des dizaines de défenseurs robustes au fil de sa carrière, est en amour avec son "shérif":
« Tu l’as ou tu l’as pas. Cette capacité d’arriver pile au moment où l’adversaire est vulnérable… c’est un don. »
Et ce « don » devient encore plus évident quand on regarde la vitesse à laquelle les attaquants adverses cessent de tester son côté de la patinoire.
Ils prennent l’information, une fois, deux fois… puis ils comprennent. Protz force les décisions. Il force les dégagements précipités. Il force les passes par la bande. Il force la peur, tout simplement.
Et c’est ça qui rend sa montée irrésistible pour une équipe comme le Canadien : un défenseur qui, avant même de toucher la LNH, exerce déjà un contrôle psychologique sur les matchs.
Combine ça à sa progression défensive, à sa discipline, à son sens du jeu… et tu obtiens un profil unique que Montréal n’avait plus vu depuis Alexei Emelin.
Surtout, Protz gagne ses combats au lieu d'un Arber Xhekaj qui se fait corriger.
Plus intelligent, plus stable, plus discipliné, plus complet, plus coachable, plus fiable défensivement, plus constant.
plus rapide, plus utile dans toutes les zones.
Arber Xhekaj tremble en ce moment.
La hiérarchie des gauchers est en train de s’écrire ainsi :
Kaiden Guhle: intouchable.
Lane Hutson: franchise player.
Mike Matheson: pierre angulaire.
Adam Engström: "stud" fiable. (possible transaction)
Owen Protz: shérif de demain
Struble: échangeable
XhekajL échangeable
Protz est la preuve concrète que Montréal peut échanger Xhekaj
Depuis des semaines, les rumeurs de transaction autour d’Arber Xhekaj augmentent :
Nashville, Chicago, Islanders, Philadelphie, Boston, Vancouver.
Et les conversations internes à Montréal tournent autour de la même phrase :
“Peut-on vraiment garder Xhekaj quand Protz arrive… et qu’il fait exactement la même job, mais en mieux?”
Pour Xhekaj, c’est le pire scénario possible
Parce que le Canadien a désormais :
Sa version améliorée (Protz)
Son frère... qui a le même pouvoir marketin (Florian).
Et pendant que les réseaux sociaux s’enflamment pour les bagarres, les vidéos virales, les gants jetés, une vérité froide traverse les bureaux du CH :
Le shérif est sur le départ. Parce qu’un autre shérif... est déjà en route.