Félix Auger-Aliassime a souvent présenté comme l’un des grands espoirs du tennis canadien depuis qu'il était supposé devenir le nouveau Roger Federer.
Mais le voilà est au centre d’une tempête médiatique après sa récente défaite accablante à Wimbledon. Les critiques pleuvent, les journalistes français n’hésitant pas à qualifier sa performance de désastreuse et à remettre en question son avenir dans le circuit professionnel en que "supposé prodige du tennis".
Mais ce n'est pas seulement sur le terrain que Félix fait face à la pression. La presse française se délecte de le voir en difficulté, particulièrement depuis qu'il a décidé de déménager à Monaco, un choix perçu comme une tentative d'échapper aux impôts.
En s'établissant dans ce paradis fiscal, Félix a suivi l'exemple de plusieurs autres grands noms du tennis, comme Novak Djokovic et Daniil Medvedev.
Malheureusement, cette décision lui attire des critiques sans pitié, les journalistes n'hésitant pas à souligner que ce choix ne fait qu'ajouter à la pression qu'il subit déjà.
«Auger-Aliassime n'a pas seulement échoué sur le terrain, il a aussi choisi de vivre dans un paradis fiscal pour éviter de payer sa part d'impôts. Ce genre de décision ne fait qu'aggraver son image et mettre de l'huile sur le feu de la critique,» commente un article virulent dans le plus important média sportif en France, "L'Équipe."
Félix Auger-Aliassime a élu sa résidence fiscale à Monaco, selon le site officiel du circuit professionnel de tennis (ATP). Monaco n'impose pas d'impôt sur le revenu, une situation qui soulève des questions sur les motivations réelles de son déménagement.
Pourtant, Félix tente de justifier son choix par des raisons géographiques et tennistiques.
«Depuis deux ans, il était devenu de plus en plus difficile avec mon horaire chargé de revenir régulièrement à Montréal et de m'y entraîner" a-il affirmé à la Presse."
"Monaco s'est donc avéré de loin la meilleure option pour nous, tant d'un point de vue géographique que tennistique."
En effet, la majorité des tournois professionnels sont en Europe. Monaco est également la base d'entraînement de plusieurs joueurs qui font partie de l'élite du tennis."
"Des impôts, un joueur de tennis professionnel doit en payer partout où il joue, peu importe où il réside. Ce n'est donc pas la justification principale de cette décision.»
Malheureusement, ces explications n'ont pas suffi à apaiser les critiques. Pour beaucoup, ce déménagement à Monaco symbolise davantage une volonté de maximiser ses gains financiers en évitant de contribuer équitablement au système fiscal canadien, surtout après avoir bénéficié du soutien de Tennis Canada pour son développement.
Le prodige n'est plus. Et Auger-Aliassime se fait tout simplement déchirer dans la presse français. Car en plus de ne pas vouloir payer ses impôts, il n'est plus capable de gagner.
Ces quatre points de match obtenus mardi, avant que la nuit à Wimbledon ne le force à quitter le court, résonneront comme un cauchemar infini dans son esprit durant les jours à venir.
Car, bien que le lendemain, avec une avance de deux sets à un face à Thanasi Kokkinakis, Félix s’est écroulé, offrant une performance lamentable qui s’est achevée par une défaite en cinq sets: 4-6, 5-7, 7-6 (9), 6-4 et 6-4, en 4 h 38 min.
L’Australien, 93e mondial, a encore démontré sa capacité à déstabiliser les têtes de série des grands tournois. Mais cette fois, «FAA», 17e favori à Londres, n'a pas su trouver les ressources pour contenir son adversaire. Félix a perdu...contre Félix...une fois de plus. Oui, Auger-Aliassime est devenu son pire ennemi.u
Pourtant, Félix semblait avoir anticipé le défi, prêt à éviter les pièges tendus par Kokkinakis, un joueur de 28 ans dont la carrière n'a jamais été à la hauteur des attentes.
Mais malgré une position favorable et des efforts acharnés, notamment pour revenir dans le tie-break du troisième set, la résilience de Félix a cédé sous la pression mercredi.
Face à un Kokkinakis flamboyant et impérial, Félix semblait à court de stratégie, incapable de s’adapter et de contrer les attaques incessantes de son adversaire. Son obstination à jouer sur le côté fort de Kokkinakis a permis à l’Australien de multiplier les points gagnants. Comme si Auger-Aliassime était le "Josh Anderson" du tennis. Aucun, mais aucun "TENNIS IQ". Toutes les habiletés au monde entier. Mais pas d'intelligence...
Wimbledon, ce tournoi mythique et le plus important de l'histoire du tennis, est devenu une véritable bête noire pour le Québécois.
Humilié au premier tour pour la troisième fois consécutive, Félix n’a plus gagné un match sur gazon depuis 2022, une statistique horrible et cruel pour un joueur de son calibre.
Le Canadien est au fond du trou, accumulant les échecs sur le terrain. Sa saison 2023 a été marquée par des blessures, des abandons et des performances qui l'ont coulé. Et sa saison 2024 n'est que déception pour le moment.
Commencée avec des ambitions de grandeur, elle s’est transformée en un véritable calvaire, le voyant dégringoler au classement mondial.
Félix Auger-Aliassime, qui avait entamé l’année 2023 en tant que 6e mondial, se retrouve désormais à des années lumière d'un prodige, une chute vertigineuse qui reflète ses déboires constants.
À 23 ans, bientôt 24 ans, celui qui était vu comme l’avenir du tennis canadien peine à retrouver la forme, et ses espoirs de briller à Wimbledon se sont une fois de plus évaporés.
Il est grand temps pour Félix de tourner la page et de se concentrer sur les prochains défis, notamment les Jeux olympiques à Paris, espérant y retrouver la forme qui lui a permis de briller à Roland-Garros.
Mais pour l’instant, il ne pourra que ruminer ces souvenirs amers de Londres, se demandant ce qui a bien pu se passer pour en arriver là.
La presse française ne lui fait aucun cadeau, n’hésitant pas à le critiquer sévèrement. L’heure est grave pour Félix, qui doit impérativement redresser la barre s’il veut éviter que sa carrière ne sombre dans l’oubli.
Ne pas payer d'impôts est une chose. Avoir de l'argent à l'infini est une autre chose. Mais une carrière sportive qui s'écroule...ça n'a pas de prix...