Pascal Vincent : des frissons dans le dos et une leçon d’humanité

Pascal Vincent : des frissons dans le dos et une leçon d’humanité

Par André Soueidan le 2025-01-14

Le hockey. Ce sport de gladiateurs sur patins, où la finesse côtoie la brutalité, où chaque match est une guerre de centimètres.

Pourtant, parfois, au milieu de cette arène glacée, on trouve des instants d’humanité si frappants qu’ils réchaufferaient même le cœur du plus endurci des défenseurs.

Et qui d’autre que Pascal Vincent, entraîneur-chef du Rocket de Laval, pour nous livrer une telle dose d’authenticité?

Vous vous demandez sûrement pourquoi ce titre, ces « frissons dans le dos » ? Eh bien, il s’agit d’une vidéo. Une simple vidéo qui a capté un moment rare, précieux, où l’homme derrière le banc a montré qu’il était bien plus qu’un stratège.

Dans cette vidéo, Pascal Vincent est mic’d up lors d’un entraînement spécial tenu au légendaire Colisée de Laval.

Ce n’est pas juste un entraînement. C’est une leçon, un rappel d’où l’on vient, un moment suspendu où l’histoire et la passion s’entrelacent.

Revenons à Pascal Vincent, cet homme qui, dans un monde souvent mécanique et froid, a décidé de montrer qu’un entraîneur peut être bien plus.

Sur la glace du Colisée, ce lieu mythique du hockey québécois, il ne s’est pas contenté de parler de stratégies ou de systèmes de jeu.

Non. Il a partagé des souvenirs, des anecdotes, une partie de lui-même. Il a évoqué ce que ce bâtiment représente pour le hockey au Québec. Ce n’était pas une leçon de tactique, c’était une leçon d’humanité. Et quelle leçon!

Imaginez un peu. Le Colisée de Laval. Pour beaucoup, c’est bien plus qu’un simple édifice. C’est un sanctuaire. Un lieu où des générations de joueurs ont appris à patiner, à rêver, à espérer.

Ce lieu a vu passer des étoiles montantes, des vétérans usés et, bien sûr, des partisans passionnés criant à pleins poumons.

Pascal Vincent le sait. Et il transmet cet héritage à ses joueurs avec une passion désarmante. « Ce genre de glace, les gars, c’est ici que tout a commencé pour tant de grands joueurs », pourrait-il dire, avec ce ton sincère qui donne envie d’écouter encore et encore.

Mais ce n’est pas tout. Pascal Vincent, c’est un mélange fascinant de dureté et de tendresse. Il parle à ses joueurs comme un père qui veut le meilleur pour ses enfants, mais qui n’hésitera pas à les pousser pour qu’ils atteignent leur plein potentiel.

C’est ce genre de leadership qui ne se mesure pas en victoires ou en défaites, mais en respect. Et après avoir vu cette vidéo, difficile de ne pas lui en accorder.

Ce n’est pas juste une affaire de rondelle ou de patins, c’est une affaire de cœur, d’histoire, de communauté. 

Maintenant, soyons un peu plus cyniques. Ce genre de moment, c’est aussi une belle vitrine pour l’organisation. Une preuve que le Rocket de Laval n’est pas juste un club de hockey, mais une institution qui valorise l’héritage, la passion et l’humanité.

Alors oui, applaudissons cette initiative. Parce qu’à une époque où tout semble calibré pour les likes et les partages, ce genre de vidéo est un rappel rafraîchissant que le hockey est avant tout une affaire d’humains.

Mais revenons à Pascal Vincent. Ce gars-là est un trésor. Oui, un trésor. Et pas juste pour le Rocket de Laval, mais pour le hockey en général.

Il est la preuve vivante qu’on peut être un gagnant sur la glace tout en restant une personne authentique, passionnée et respectueuse.

Et si vous ne le croyez pas, regardez encore cette vidéo. Écoutez la façon dont il parle. Regardez la manière dont il interagit avec ses joueurs. C’est là, noir sur blanc. Ou plutôt, noir sur glace.

Dans ce monde de statistiques, de contrats et de performances, il est rare de voir un moment si brut, si vrai. Et une « leçon d’humanité » ? Parce que Pascal Vincent, dans sa simplicité et sa sincérité, nous rappelle que le hockey n’est pas qu’un jeu.

C’est une culture, un héritage, une passion. Et parfois, il faut juste un micro et un entraînement au Colisée pour nous le rappeler.

Merci, Pascal Vincent. Merci pour ce moment. Et surtout, merci de nous rappeler que, parfois, les plus grandes leçons ne se trouvent pas dans les livres, mais sur la glace.

Amen