Le nom de Pascal Vincent commence à circuler de plus en plus dans les coulisses de la LNH. Un entraîneur respecté, un technicien pointu, un homme qui sait comment maximiser ses joueurs.
Pendant que Martin St-Louis tente de garder la tête hors de l’eau à Montréal, Vincent, lui, est en train de faire des miracles à Laval. Et il devient de plus en plus un candidat légitime pour un poste dans la grande ligue.
Le Canadien a eu une chance inespérée en embauchant Pascal Vincent cet été. Le départ tardif de Jean-François Houle et son congédiement précipité de Columbus ont permis au Tricolore d’obtenir l’un des meilleurs cerveaux du hockey disponible sur le marché.
Et aujourd’hui, le Rocket de Laval est la meilleure équipe de la ligue américaine.
Son équipe n’a pas le plus gros alignement sur papier. Pourtant, sous sa direction, le Rocket joue un hockey discipliné, rapide et méthodique.
En regardant ce que Vincent est en train d’accomplir, on comprend vite pourquoi son nom commence à circuler dans la LNH.
Il est organisé, rigoureux, exigeant, mais aussi pédagogue, un mélange parfait entre la gestion des jeunes joueurs et la rigueur d’un entraîneur capable d’amener une équipe à son plein potentiel.
On le sait, Martin St-Louis n’aime pas être remis en question. Son orgueil est immense, et il est convaincu d’être l’homme de la situation à Montréal.
Mais la réalité, c’est que les résultats ne suivent pas toujours et que, plus le Rocket accumule les victoires sous Vincent, plus la question devient légitime :
Pourquoi Pascal Vincent ne serait-il pas à Montréal à la place de Martin St-Louis?
Dans un marché comme Montréal, les comparaisons sont inévitables. D’un côté, un entraîneur qui a dû tout apprendre sur le tas en NHL et qui continue de commettre des erreurs de gestion évidentes.
De l’autre, un coach qui a fait ses classes, qui sait comment gérer un groupe et qui prouve qu’il peut amener une équipe vers les sommets.
Et la question devient encore plus pressante quand on considère que Vincent est déjà sous contrat avec l’organisation.
Si les résultats ne sont pas là pour le Canadien d’ici la fin de la saison, si l’équipe rate encore les séries, combien de temps avant que l’option Pascal Vincent devienne trop évidente pour être ignorée?
Pour l’instant, Pascal Vincent est totalement concentré sur sa mission avec Laval. Il ne pense pas à la LNH, il veut gagner un championnat avec le Rocket.
Mais plusieurs équipes dans la grande ligue sont déjà en train de surveiller sa progression. Et si le Rocket connaît une longue run en séries, cela pourrait être à double tranchant pour lui.
Si le Rocket est éliminé rapidement, Vincent pourra être libre pour écouter des offres et pourrait rapidement être ciblé par une équipe qui cherche un nouvel entraîneur.
Si le Rocket se rend loin en séries, Vincent pourrait rater la fenêtre d’opportunité pour décrocher un poste dans la LNH, comme cela arrive souvent aux entraîneurs de la LAH.
Dans tous les cas, il est de plus en plus clair que Vincent est un entraîneur de calibre LNH. Ce n’est pas une question de "si", mais de "quand".
Le Canadien peut-il se permettre de le perdre?
Si une équipe vient frapper à la porte du Rocket pour offrir un poste à Pascal Vincent, le Canadien devra se poser de sérieuses questions.
Peuvent-ils vraiment se permettre de laisser filer un entraîneur de cette qualité, alors que Martin St-Louis montre parfois des signes de faiblesse derrière le banc du Tricolore?
Si la direction du CH croit réellement que St-Louis est intouchable, ils risquent de perdre un excellent entraîneur à une autre équipe de la LNH.
Mais si le Tricolore termine encore une fois en dehors du portrait des séries, si le développement des jeunes continue de stagner, si les erreurs de gestion s’accumulent, le nom de Pascal Vincent va devenir une solution incontournable.
Martin St-Louis n’a jamais eu autant de pression sur ses épaules. Il sait que la patience a des limites à Montréal. Il sait que Pascal Vincent est en train de bâtir une réputation irréprochable.
Et il sait qu’un entraîneur aussi compétent, déjà dans l’organisation, représente une menace directe.
Le message est clair : si St-Louis veut garder son poste d'ici 2027 (la fin de son contrat), il n’a plus le droit à l’erreur.
Car si le CH continue de stagner et que Pascal Vincent est toujours disponible cet été, le vent pourrait tourner plus vite qu’il ne le pense.
Si Martin St-Louis tente tant bien que mal de maintenir son autorité à Montréal, l’ombre de Pascal Vincent s’étend de plus en plus sur la LNH.
Il devient impossible d’ignorer le succès qu’il connaît avec le Rocket de Laval, et ce n’est plus une question de savoir s’il obtiendra un poste dans la LNH, mais plutôt quand et avec quelle équipe.
Les observateurs du hockey s’entendent sur une chose : Pascal Vincent ne restera pas longtemps dans la Ligue américaine. Il est trop bon, trop structuré, trop respecté pour être ignoré par la grande ligue encore une saison de plus.
Le problème? Son succès avec le Rocket pourrait le priver d’opportunités.
Si Laval fait un long parcours en séries, Vincent risque d’être encore en poste quand plusieurs équipes chercheront un nouvel entraîneur.
Si Laval est éliminé tôt, il pourra être immédiatement disponible pour des entrevues avec des équipes de la LNH.
C’est là que la question de la dérogation entre en jeu.
La LNH doit-elle lui accorder une permission spéciale?
Dans un cas normal, un entraîneur engagé dans une course aux séries ne peut pas négocier avec d’autres équipes avant l’élimination de son club. Mais le cas Pascal Vincent pourrait forcer une exception.
Si une équipe de la LNH est convaincue de vouloir lui offrir un poste, il est possible qu’elle demande une permission spéciale au Canadien ou à la LNH pour entamer les discussions pendant que le Rocket est encore en action.
D’un côté, le Rocket et le Canadien ne veulent pas perdre leur entraîneur en plein milieu des séries.
De l’autre, Pascal Vincent mérite une chance dans la LNH et son agent doit s’assurer qu’il soit au bon endroit, au bon moment, pour décrocher son premier poste dans la grande ligue.
C’est là que les négociations en coulisses commencent.
Le camp de Pascal Vincent ne peut pas se permettre d’attendre trop longtemps. Son agent doit dès maintenant sonder les équipes intéressées, s’assurer qu’il ne rate pas le bon timing, et surtout, trouver un moyen d’obtenir une autorisation si jamais le Rocket est encore en séries quand les postes dans la LNH commencent à s’ouvrir.
Car soyons honnêtes : la LNH ne va pas attendre Laval.
Si des équipes veulent un entraîneur pour la prochaine saison, elles voudront faire leurs entrevues rapidement, et elles n’hésiteront pas à choisir un autre candidat si Pascal Vincent est injoignable.
L’agent de Vincent doit donc jouer une partie d’échecs serrée :
Ne pas perturber sa mission avec Laval, mais s’assurer qu’il soit en lice pour un poste dans la LNH.
Obtenir une permission spéciale sans froisser l’organisation du CH. Trouver la bonne équipe, au bon moment.
Et dans tout ça, une question demeure : le Canadien laissera-t-il Vincent partir aussi facilement?
Et si Montréal voulait le garder?
On en revient toujours à Martin St-Louis.
Si le Canadien ne montre pas des progrès évidents d’ici la fin de la saison, combien de temps avant que l’organisation se demande si elle ne ferait pas mieux de garder Vincent pour elle-même?
Pourquoi laisser un entraîneur de cette qualité partir, alors qu’il pourrait être une option sérieuse pour remplacer St-Louis?
Pourquoi risquer de voir Vincent se retrouver à diriger une autre équipe et devenir un succès ailleurs, pendant que Montréal continue de stagner?
La vérité, c’est que Pascal Vincent n’a jamais été aussi près de la LNH.
Si ce n’est pas le Canadien qui le garde, une autre équipe va le prendre.
Et quand ce jour arrivera, Martin St-Louis ne pourra plus ignorer la menace qu’il représente.