Lors de la conférence de presse de Patrick Roy, les projecteurs éclairaient non seulement son visage soucieux, mais ses cernes de plus en plus profondes, comme s'il faisait de l'insomnie.

Après la défaite amère contre les Blues de St. Louis par la marque de 4-2, le silence pesait lourd dans la salle de presse. Les journalistes, avides de réponses, fixaient Roy avec déception mais le légendaire gardien de but était visiblement à court de mots.

« Eh bien, je pense que... » commença-t-il, mais sa voix s'éteignit avant même d'avoir pu former une phrase cohérente. Il semblait déconcerté, comme si les mots se dérobaient devant lui, laissant un vide béant dans son discours habituellement assuré.

Dans ses yeux, on pouvait lire la frustration et la perplexité. Les Islanders avaient joué avec ardeur, mais une fois de plus, la victoire leur avait glissé entre les doigts. C'était une histoire familière, une rengaine monotone qui semblait se répéter inlassablement.

« Nous avons bien joué », finit-il par lâcher, reprenant difficilement ses esprits. « Mais... nous avons encore perdu. »

Ses mots résonnaient étrangement dans la salle, rappelant les discours réconfortants de Martin St-Louis lors de ses interviews après les défaites du Canadien de Montréal.

C'était comme si Roy avait emprunté le rôle du "Yes Man", cherchant désespérément à trouver le positif dans une situation désespérée.

Les journalistes échangèrent des regards perplexes, essayant de déchiffrer le sens du positivisme de Roy. Mais il n'y avait rien d'autre à dire. Les Islanders avaient joué leur cœur, mais cela n'avait pas été suffisant pour inverser le cours du match.

Lorsqu'il parlait, on pouvait presque entendre les pensées en collision dans l'esprit de Roy. Peut-être cherchait-il encore les réponses, peut-être se demandait-il comment transformer les éclats de promesse enfin en une victoire.

Mais pour l'instant, il était simplement là, un homme au milieu de la tempête, cherchant désespérément à trouver des mots qui semblaient positifs.

Comme Patrick Roy, les Islanders étaient sans voix, incapables d'expliquer les déboires qui semblaient les poursuivre inlassablement.

Patrick Roy et Martin St-Louis, même combat. 2 légendes d'antan. Deux déceptions derrière le banc...

Marty aussi, n'est plus crédible avec sa positivité.

« Oui, récemment, je trouve qu’on mérite mieux. Notre jeu collectif, notre engagement et notre éthique de travail sont là. Mais, il faut que ça flippe".

« Tu ne peux pas juste mériter mieux. Tu ne peux pas juste bien jouer, être correct avec ça et perdre. Ça en prend plus »

Au moins, St-Louis a avoué du bout des lèvres qu'il en fallait plus. Il était temps. St-Louis est conscient des critiques comme quoi il est un coach "soft".

Sa dernière phrase était pour que les médias le laisse tranquille...

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