L'air électrique flottait dans le vestiaire des Islanders après cette qualification en séries tant attendue.

Patrick Roy a une fois de plus fait référence à ses exploits légendaires avec le Canadien de Montréal. Ses Coupes Stanley de 1986 et 1993 avec le Canadien de Montréal sont ses exemples les plus frappants afin d'inspirer son vestiaire.

Pour lui, ce sont des batailles qu'il a remportées contre toute attente, propulsant son équipe vers les sommets de la gloire, et c'est exactement ce qu'il veut faire avec ses Islanders.

"D'après mon expérience passée, tout est possible. Je veux dire, personne ne nous donnait une chance à Montréal en 86 ou en 93, et nous prenions juste un match à la fois, sans regarder plus loin que cela."

"Il y a dix matchs, personne ne nous donnait vraiment une chance de faire partie de cette course aux séries éliminatoires et maintenant nous y sommes. Nous avons assuré cette troisième place, et c'est agréable de voir nos gars récompensés pour ce dur travail."

Mais maintenant, c'est une nouvelle ère, une nouvelle équipe. Les Islanders. Et bien que les regards se tournent vers Semyon Varlamov, le gardien en feu de la ligue en ce moment, l'ombre de Roy plane toujours, rappelant que tout était possible avec un gardien de sa trempe.

« Vous savez », avait-il déclaré d'une voix chargée d'émotion, « lorsque j'ai soulevé ces Coupes Stanley à Montréal, personne ne nous donnait une chance. Mais nous avons trouvé la force, la détermination, pour surmonter chaque obstacle. C'est ce que je vois ici, dans cette équipe. »

Son regard, pénétrant et intense, scrutait chacun des visages des journalistes, transmettant un message silencieux mais puissant : la confiance, la croyance en soi, étaient les clés du succès.

Avec Varlamov, le gardien le plus "hot" de la LNH, tout est possible. Roy a fait des Islanders un groupe de guerriers, prêts à se battre pour chaque centimètre de glace. En tant qu'entraîneur, Roy est là pour les guider, pour les pousser à donner le meilleur d'eux-mêmes. 

Il y avait du feu dans ses yeux, une passion évidente qu'il déployait devant les journalistes hier. Il a enflammé les cœurs de ses coéquipiers autrefois, et maintenant, ravive l'espoir des Islanders et des fans de Long Island.

La série à venir contre la Caroline s'annonce comme un défi de taille, mais avec Patrick Roy aux commandes, rien n'est impossible. Car en fin de compte, la légende du hockey sait mieux que quiconque que les plus grandes victoires sont celles qui semblaient impossibles à remporter.

Comme à Montréal en 1986 et 1993...

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