Patrick Roy donne une leçon à Martin St-Louis: Jean-Charles Lajoie dévoile sa vérité

Patrick Roy donne une leçon à Martin St-Louis: Jean-Charles Lajoie dévoile sa vérité

Par Marc-André Dubois le 2024-10-22

Jean-Charles Lajoie a tout simplement été cinglant envers Martin St-Louis.

Lors de son segment quotidien, il a livré un message sans équivoque : le Canadien de Martin St-Louis est une équipe sans structure, un bateau à la dérive, comparée aux Islanders, dirigés par un vrai coach de la LNH, Patrick Roy.

Selon Lajoie, la rencontre de samedi soir entre les Islanders de New York et le Canadien de Montréal était une collision entre deux visions du hockey. 

L’une disciplinée et méthodique, celle de Roy, l’autre confuse et sans direction, celle de St-Louis.

Dans le fond, Lajoie nous di que les Islanders, c’est du hockey structuré. Le Canadien? C’est un "freestyle" digne d’un tournoi Pee-Wee.

Patrick Roy, avec son système défensif rigoureux et une exécution sans faille, montre à St-Louis ce qu'est un vrai coach de la LNH. 

Roy ne permet aucun relâchement à ses joueurs. Chaque détail compte, et les Islanders en sont l'exemple parfait.

De l’autre côté, le CH de St-Louis semble improviser à chaque présence. Aucune structure défensive, aucune cohésion entre les lignes. C’est du hockey de rue, un style où chacun fait ce qu’il veut sans réelle orientation.

Lajoie n’a pas épargné St-Louis, le comparant à un amateur.

L'animateur affirme que St-Louis dirige cette équipe comme s’il était encore dans une ligue Pee-Wee. Oui, c’est le fun pour les jeunes d’avoir de la liberté, mais quand il n’y a aucune structure, on finit par se faire démolir.

Lajoie a également souligné l’échec flagrant du système défensif de St-Louis. Aucun schéma clair, aucune capacité à contenir l’adversaire en zone défensive.

Même les vétérans comme David Savard semblent perdus, laissant le terrain libre à des joueurs adverses plus structurés.

Ce n'est pas compliqué, personne ne sait c’est quoi leur système défensif, même les analystes chevronnés n’arrivent pas à le comprendre.

Pour Lajoie, Patrick Roy est le modèle à suivre. Sa manière de diriger est exigeante, mais il obtient des résultats. Même avec une équipe vieillissante et sans grand espoir, Roy impose une discipline et une rigueur qui manque cruellement à Montréal.

Regardez les Islanders. Ils jouent serré, ils respectent leur système. Le coach ne leur laisse aucun lousse. Patrick Roy, c’est un vrai coach. St-Louis, lui, semble encore apprendre le métier.

Selon Lajoie, le fait que St-Louis soit encore aux commandes du CH est une aberration. Une équipe comme Montréal, avec son histoire et ses attentes élevées, mérite mieux. 

Le public québécois voit de plus en plus Patrick Roy comme le coach légitime du Tricolore.

Avec un système aussi défaillant, le Canadien de St-Louis risque de s’écrouler bien avant la fin de la saison. La patience des partisans est à bout, et les appels au changement se multiplient.

 Si Gorton et Hughes ne resserrent pas rapidement la gestion de l’équipe, la pression médiatique et populaire deviendra insupportable.

Lajoie ne voit qu’une solution : adopter une approche plus structurée, similaire à celle de Roy. Sinon, la saison pourrait rapidement devenir un désastre.

Si le CH veut être ‘dans le mix’, comme ils aiment tant le dire, ils ont intérêt à arrêter d’improviser et à jouer comme une vraie équipe de la LNH.

Jean-Charles Lajoie est sans pitié : Martin St-Louis est sur un siège éjectable. Les belles paroles et les leçons de vie ne suffisent plus. Patrick Roy représente l’avenir et la stabilité que le CH recherche désespérément.

La question n’est plus de savoir si Roy finira derrière le banc du Canadien, mais quand cela arrivera. Car au Québec, l’heure de l’indulgence envers Martin St-Louis semble bel et bien révolue.