C’est une claque en plein visage pour les Sharks de San Jose, qui s’attendaient à cueillir un sauveur. Et c’est un miracle tombé du ciel pour Patrick Roy, qui vient littéralement de changer l’histoire d’une franchise qui n’allait nulle part.
Les Islanders de New York, 10e dans les probabilités, viennent de défier les lois de la physique, des mathématiques et du bon sens. Ils viennent de sauter au premier rang du repêchage 2025. Un bond de neuf places, comme un uppercut à la gorge de la Ligue nationale.
Et celui qui orchestre ce miracle ? Aucun autre que Patrick Roy. Le même Roy que tout le Québec a rêvé de voir derrière le banc du Canadien. Le même Roy qui s’est fait humilier par le Wild du Minnesota en séries, mais qui vient de répliquer de la seule façon qu’il connaît : en gagnant.
Car disons les vraies affaires : les Islanders, avant ce soir, étaient une équipe stagnante, incapable de se renouveler, de s’enthousiasmer ou de vendre un seul billet sans une promo 2 pour 1. Et voilà qu’en l’espace de quelques secondes, ils deviennent le centre de l’univers hockey.
Le premier choix au total. Le droit de repêcher un joueur générationnel. Le pouvoir de tout changer.
Les Sharks, eux, avaient le pourcentage le plus élevé. Et ils ont tout perdu. Encore. Après avoir échangé Karlsson, Timo Meier et avoir plongé plus profond qu’un sous-marin russe, ils se font devancer par un club qui était censé repêcher 10e. Un désastre. Un vol à la vue de tous.
Mais à Long Island, c’est la fête. Patrick Roy n’a pas besoin de parler. Son sourire le fait pour lui. Lui qui a été critiqué, sous-estimé, tenu pour responsable de tout sauf des victoires, vient de recevoir la plus belle récompense : le temps.
Du temps pour bâtir. Du temps pour rêver. Du temps pour transformer un club à bout de souffle en une puissance moderne. Car le premier choix 2025, selon tous les experts, est un franchise player. Un Connor Bedard sans les projecteurs. Un Matvei Michkov sans le passeport russe.
Un joueur qui peut tout changer. Et il va tomber entre les mains de Patrick Roy.
Désormais, plus personne ne peut rire des Islanders. Leur coach est un gagnant. Leur DG vient de frapper un coup de circuit sans lever le petit doigt. Et leur avenir vient de recevoir une injection de talent pur digne d’un rêve.
Le plus ironique ? C’est le Canadien qui avait le deuxième plus haut bond possible, grâce au choix de Calgary. Et eux aussi, ils ont été figés. Pas de mouvement. Pas de magie. Le CH repêchera 16e et 17e. Pendant que Patrick Roy parlera au premier joueur à monter sur la scène.
La LNH a besoin de ce genre d’histoire. Le hockey aussi. Parce que oui, ça rend fous les partisans de la Californie. Mais ça donne espoir aux marchés oubliés, aux coaches résistants, aux clubs fatigués.
Patrick Roy vient de gagner bien plus qu’une loterie. Il vient de regagner le contrôle de son destin.
Et c’est toute la LNH qui vient d’entendre le message : les grands ne meurent jamais. Ils attendent juste leur tour.
On était sur le respirateur artificiel à Long Island.
Le club ne s’en allait nulle part, enlisé dans une zone grise où les espoirs n’éclosaient plus, où les vétérans s’essoufflaient, et où le coach, malgré toute son énergie contagieuse, semblait condamné à taper sur des clous rouillés.
Et puis soudainement, boum.
Le miracle.
Le genre de miracle qui ne survient qu’une fois par génération, et qui change complètement le plan de carrière d’un entraîneur-chef.
Patrick Roy vient d’hériter d’un « rug envy » comme à l’époque où Nathan MacKinnon est tombé du ciel à Denver. Un joueur élite, un talent générationnel, une lumière au bout du tunnel qui transforme le vestiaire du jour au lendemain.
Ce n’est plus un petit marché en reconstruction.
Ce n’est plus un coach qui bricole avec des troisièmes trios.
C’est un vrai projet. Une vraie équipe. Une vraie flamme.
Et ce qui est fascinant, c’est que Roy est exactement à l’endroit où il excelle : sur le bord du précipice, avec une torche dans une main et une bombe d’adrénaline dans l’autre.
Il voulait un défi?
Il l’a.
Mais cette fois, il a aussi un atout.
Un premier choix overall dans les poches.
Et avec Matthew Schaefer, Cayden Lindstrom ou encore Ivan Demidov 2.0 dans la mire, tout devient possible pour celui qu’on croyait relégué à colmater les brèches d’un navire à la dérive.
Patrick Roy a désormais une ancre. Une étoile. Un avenir.
Et surtout… une vengeance à exécuter contre la LNH toute entière.
Et c’est là que le nom de Matthew Schaefer entre en scène comme une claque au visage du statu quo.
Parce que ce défenseur-là, c’est pas un espoir comme les autres.
C’est un projet de superstar, un catalyseur de reconstruction, un Jaccob Slavin en version 2.0 avec un moteur V12 dans les jambes et un cerveau de quart-arrière offensif dans le crâne.
À 6 pieds 2, 183 livres, Schaefer joue comme s’il avait déjà 400 matchs dans le corps.
Sa saison avec les Erie Otters? 22 points en 17 matchs, un différentiel de +21, et des scouts qui pleuraient presque en décrivant ses lectures de jeu.
Capitaine de l’équipe canadienne à la Hlinka-Gretzky. Défenseur le plus complet de sa génération, selon plusieurs.
Un gars capable d’éteindre le feu en zone défensive et d’allumer un incendie en relance offensive cinq secondes plus tard.
Et là, ce gars-là, il tombe dans les mains de Patrick Roy.
Le même Patrick Roy qui, au Colorado, avait vu Nathan MacKinnon atterrir dans ses bras comme un cadeau des dieux du hockey.
Le même Patrick Roy qui n’a jamais accepté de perdre, et qui vient de voir la LNH entière lui envoyer un diamant brut prêt à être poli.
C’est fini, les Islanders de Long Island qui survivent en apnée avec des trios de plomb et des défaites honorables.
Avec Matthew Schaefer, c’est l’oxygène pur qui revient dans les poumons. C’est une dynastie qui peut se rebâtir à partir de la ligne bleue.
Schaefer et Noah Dobson sur la première paire défensive?
Bonne chance aux adversaires pour traverser la zone neutre.
Ce duo-là pourrait faire ce que Makar et Toews ont fait au Colorado.
Et avec Roy derrière le banc? Le feu est allumé. L’identité est trouvée.
La LNH vient de relancer une franchise qu’elle avait laissée pour morte.
Et Patrick Roy, lui, vient de recevoir l’arme parfaite pour déclencher sa vengeance.
Une vengeance signée Matthew Schaefer.