Hier soir, après la victoire des Islanders, il était évident que quelque chose avait changé chez Patrick Roy. Le coach des Islanders semblait être animé d'une nouvelle flamme, une flamme qui rappelait étrangement celle de Martin St-Louis, le maître incontesté des proverbes à deux sous.

"Dans la vie, tu as le choix d'être un aigle ou un canard", déclara-t-il avec conviction lors de la conférence de presse d'après-match.

Un sourire presque malicieux se dessina sur son visage, comme s'il avait trouvé une nouvelle voie à suivre, une voie pavée de sages paroles et de citations inspirantes. Roy voulait que tu sois un aigle, et il était prêt à te guider vers les cieux.

Pourtant, il était difficile de ne pas sentir une pointe d'ironie dans ses paroles. Était-ce vraiment Patrick Roy qui parlait ainsi, ou bien était-ce Martin St-Louis qui avait infiltré son esprit? Hum. Martin St-Louis sors de ce corps, aurait-on presque envie de dire.

Mais malgré les doutes et les comparaisons, il était indéniable que quelque chose avait changé chez Roy. Peut-être avait-il senti que pour réussir dans ce nouveau rôle de coach, il devait emprunter les chemins de la sagesse, même s'ils étaient tracés par un autre.

Peut-être était-il un peu jaloux de l'éloquence de St-Louis, de sa capacité à semer des graines de réflexion avec une simplicité désarmante?

Quoi qu'il en soit, Patrick Roy semblait déterminé à marcher sur les traces de St-Louis, à devenir lui aussi le poète des pauvres, le sage du vestiaire.

Et si cela pouvait aider son équipe à voler plus haut, alors pourquoi pas? Après tout, dans la vie, il y a toujours place pour un peu de poésie, même sur la glace.

C'est juste qu'il doit faire attention de ne pas perdre son identité. Il est Patrick Roy. Il n'est pas Martin St-Louis...

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