Patrick Roy esy une légende vivante du hockey.
Et que fait une légende? Elle ne manque jamais de laisser son empreinte, que ce soit derrière le banc ou sur la glace.
Sa plus grande force? Sa capacité à tirer le meilleur de ses joueurs. Et c'est précisément là que réside la leçon cruciale qu'il peut offrir à Martin St-Louis : ne pas hésiter à botter le derrière de ses joueurs.
Bob Nystrom, légende des Islanders qui a fait partie de la dynastie des Islanders, attend avec impatience de voir ce que Roy réserve à ses troupes lors de son premier camp d'entraînement.
Pour Nystrom, une chose est claire : les joueurs ont intérêt à arriver prêts.
«Je pense que c’est un de ces gars qui n’accepte pas le niaisage,» a affirmé Nystrom.
«Il ne va pas se gêner pour te remettre à l’ordre. Je crois que Roy va leur botter le derrière.»
Cette approche directe et sans détour est exactement ce dont les Islanders ont besoin pour surmonter les défis à venir.
Nystrom va même jusqu’à comparer Roy au légendaire entraîneur Al Arbour, qui a mené les Islanders à la conquête de quatre coupes Stanley consécutives de 1980 à 1983.
Selon lui, Roy partage cette même capacité psychologique, celle de comprendre quand pousser ses joueurs et quand les rassurer.
Martin St-Louis, qui a fait ses débuts en tant qu’entraîneur-chef des Canadiens de Montréal avec une approche plus douce et empathique, pourrait bien tirer une leçon de cette philosophie.
Il ne suffit pas toujours de motiver les joueurs avec des mots doux et encourageants. Parfois, il faut savoir secouer les troupes, leur rappeler que l’excellence n’est pas une option mais une obligation.
Le parcours de Roy avec les Islanders ne fait que commencer et une chose est certaine : il impose déjà une mentalité de famille, un esprit de corps qui pousse chaque joueur à se dépasser.
C'est là une leçon que St-Louis pourrait intégrer dans son propre style d'entraînement, en combinant son approche humaniste avec une dose de rigueur et de dureté à la Roy.
Le message est clair : pour atteindre les sommets dans la LNH, il faut être prêt à tout donner, et parfois, il faut un coup de pied bien placé pour se rappeler de ce qui est en jeu.
Martin St-Louis ferait bien de prendre note de cette leçon, car dans la LNH, la douceur ne mène pas toujours à la victoire.
Il est temps d’appeler un chat un chat : Martin St-Louis est trop "soft" pour diriger efficacement une équipe dans la LNH actuelle.
Sous son leadership, le Canadien de Montréal est devenu une équipe physiquement affaiblie, ce que beaucoup qualifient désormais de "molle" et trop passive.
L'approche de St-Louis, qui privilégie le fair-play et l’élégance, semble avoir des répercussions néfastes sur la dynamique et la mentalité de l'équipe.
Martin St-Louis, bien qu’il ait été célébré pour son fair-play en tant que joueur, avec plusieurs trophées Lady Byng à son actif, semble être trop gentilhomme pour le rôle qu'il occupe actuellement.
Son approche, bien que noble, ne correspond pas aux exigences d'une équipe de la LNH qui doit se battre pour chaque centimètre de glace.
Il est grand temps que Martin St-Louis et le Canadien revoient leur stratégie. La douceur a sa place dans le sport, mais elle ne doit pas se faire au détriment de la combativité nécessaire pour gagner.
Nous ne sommes plus dans le pee-wee ou le bantam. C'est le moment pour St-Louis de se tenir debout et de faire sortir le méchant.
Il est peut-être temps pour Martin St-Louis de laisser sa gentillesse au vestiaire et d'entraîner avec la fermeté et la détermination que nécessite le hockey professionnel.
Il est temps de suivre les traces du Roy.
L’avenir de l'équipe en dépend...