Depuis son arrivée en tant qu'entraîneur-chef des Islanders, Patrick Roy a créé des attentes élevées, portant sur ses épaules le poids de son illustre carrière de joueur et son palmarès impressionnant.

Toutefois, au fil du temps, une transformation notable semble s'être produite chez l'ancien gardien étoile : celle d'un entraîneur-chef devenu étrangement complaisant, pour ne pas dire mou, loin de l'image de passion et de feu qu'il incarnait sur la glace et dans le junior derrière le banc.

La défaite horrible des Islanders contre les Flames cet après-midi, avec un score humiliant de 5-2 sur leur propre glace, a mis en lumière que le "Roi" est méconnaissable.

Alors que les fans et les journalistes s'attendaient à voir un Roy bouillonnant de colère devant une telle performance décevante, ce qui s'est déroulé devant les micros et les caméras après le match a été une surprise pour beaucoup.

Au lieu de critiquer sévèrement ses joueurs ou de démontrer sa frustration, Roy a choisi de présenter une évaluation étonnamment positive de la performance de son équipe.

Cet optimisme déconcertant a fait naître des questionnements légitimes quant à la nature du leadership de Roy. Autrefois connu pour sa passion débordante et son intransigeance envers la médiocrité, l'image de l'entraîneur-chef s'est transformée en celle d'un "yes man" qui se couche, flattant ses joueurs dans le sens du poil plutôt que de les pousser en sautant une coche.

La disparition du Patrick Roy qui brisait des chaises et des portes par excès de colère nous jette à terre. À la place, nous avons un homme qui dn voulant être un coach moderne, est devenu trop mou.

Cette évolution est très étrange par ceux qui ont suivi la carrière en montagnes russes, mais passionnante de Roy, tant en tant que joueur qu'entraîneur.

On peut comprendre que Roy cherche à s'adapter et à évoluer avec la société, qui est beaucoup plus "soft" qu'avant, soit essentielle pour tout coach qui veut s'améliorer avec la nouvelle génération, la transformation de Roy nous fait poser des questions quant à son efficacité en tant que leader.

Les Islanders et leurs partisans espèrent un retour du feu intérieur qui caractérisait autrefois leur entraîneur-chef. Ils en auront besoin s'il veulent que leur équipe se qualifie pour les séries.

À suivre...

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