Les séries de la LNH est un théâtre d'émotions intenses, où chaque match peut être une montagne russe de triomphe et de défaite.
Ce soir, c'est Patrick Roy qui s'écroule dans l'échec. Ses Islanders sont maintenant synonyme du "CHOKE de l'année".
Mais parfois, l'entraîneur est coupable. Les décisions de Patrick Roy ont lourdement pesé sur le sort de son équipe.
Et pour le coach des Islanders, le poids de la défaite est devenu écrasant et restera gravée dans les mémoires. Alors que son équipe menait 3-0 dans le 2e match, les Islanders se sont effondrés.
À 3-0. les hommes de Roy ont tout simplement arrêté de jouer. Comme s'ils voulaient que les secondes s'écoulent. Ce qui devait arriver: une tempête inattendue s'est abattue.
Deux buts en neuf secondes ont renversé le match à la toute fin, laissant l'équipe de Roy sur le choc et sans réponse. La défaite, aussi amère qu'inattendue, était déchirante.
Pourtant, ce n'était pas seulement le résultat qui a secoué le monde du hockey, mais les décisions de l'homme derrière le banc.
Patrick Roy, connu pour sa passion et son audace, a misé gros en gardant sa foi en Varlamov, malgré les signes avant-coureurs d'une défaillance imminente.
Son refus d'opter pour Sorokin, son vrai gardien numéro un, a été un point de controverse intense parmi les journalistes.
Dans cette nuit de désillusion, il sembla que Roy avait misé sur le mauvais cheval, mettant trop de poids sur les épaules de Varlamov qui, hélas, n'a pas été à la hauteur.
La confiance absolue en un joueur peut être un couteau à double tranchant, et cette fois-ci, elle a coûté cher à Roy et à son équipe.
La décision de Roy, bien que motivée par une loyauté sans faille envers son gardien de but, a été une erreur coûteuse.
La vérité crue est que Sorokin aurait pu être la clé du succès dans ce match. Mais au lieu de cela, l'obstination de Roy a conduit à une défaite douloureuse et à une série de questions sans réponse.
Maintenant, alors que l'équipe est en retard 0-2 dans la série, les lumières sont braqués sur Roy. Il n'a plus le luxe de parier sur le statu quo.
Envoyer Sorokin dans le prochain match à Long Island semble être la seule option logique, même si cela signifie admettre publiquement une erreur de jugement. Et ça, pour son ego, c'est tout simplement terrible.
Pour Patrick Roy, cette défaite a été une leçon amère. La LNH est sans pitié. Parfois même les rois doivent reconnaître leurs erreurs et se relever pour lutter un autre jour.
Au lieu de ça, Roy a complètement rejeté un journaliste qui lui posait une question sur les tirs bloqués.
«Je me fous des tirs bloqués. Parlez-moi des tirs au but. Les tirs bloqués sont calculés par un gars assis quelque part dans l’aréna ou dans un McDonald. En fait, je n’ai aucune idée d’où il calcule ça.»
Ce soir, la défaite lui appartient à cent pour cent. Peu importe ses envolées médiatiques.