Patrik Laine a pris Kirby Dach sous son aile : le Canadien transformé

Patrik Laine a pris Kirby Dach sous son aile : le Canadien transformé

Par André Soueidan le 2024-12-28

Samedi, Kirby Dach a enfin fait taire les murmures qui planaient sur lui depuis trop longtemps. Deux buts, une confiance retrouvée, et un Canadien de Montréal qui repart avec une victoire éclatante de 4-0 contre les champions en titre, les Panthers de la Floride.

Mais soyons honnêtes : derrière ce réveil se cache un joueur clé. Patrik Laine. Ce gars-là n’est pas seulement un sniper de génie, il est en train de redonner vie à un coéquipier qui en avait désespérément besoin.

Dach, rappelons-le, était coincé dans une spirale descendante depuis le début de la saison. On le voyait, on le sentait : ce n’était pas juste une question de chiffres.

C’était une question de confiance. Et cette confiance, c’est Laine qui l’a ramenée, doucement, sans faire de vagues.

Pas besoin de discours grandiloquents ou de gestes spectaculaires. Laine a simplement fait ce qu’il fait le mieux : élever ceux qui jouent avec lui.

Prenez le premier but de Dach contre les Panthers. Tout commence avec Laine dans le coin de la zone offensive qui attire trois joueurs avec lui, et, au moment parfait, une passe pour Kaiden Guhle.

Guhle, lui, trouve Alex Newhook dans l’enclave, et Newhook dépose la rondelle sur un plateau d’argent pour Dach, qui marque.

Le tir ? Pas parfait, mais qui s’en soucie ? La rondelle est au fond, et c’est tout ce qui compte.

Et Laine ? Pas une mention sur la feuille de pointage. Mais c’est lui qui a initié toute l’action. C’est lui qui a attiré trois joueurs, qui a ouvert l’espace, qui a donné le temps à Guhle et Newhook de construire le jeu.

“Patrick est incroyable. Même quand il ne marque pas, il trouve des moyens de nous rendre meilleurs,” a déclaré Dach après le match. Et franchement, difficile de le contredire.

Ce n’est pas juste une affaire de passes ou de buts. C’est une question de présence, d’aura. Laine a cette capacité rare de transformer un trio, de donner un sens au chaos.

Depuis quelques matchs, il forme avec Dach et Newhook une combinaison qui commence sérieusement à inquiéter les défensives adverses.

Newhook l’a bien résumé : “On commence à vraiment se comprendre sur la glace. Patrick attire tellement d’attention que ça ouvre des espaces pour Kirby et moi. C’est à nous d’en profiter, et on commence à le faire.”

Le deuxième but de Dach samedi en est un autre exemple.

Laine, encore une fois, amorce le jeu avec une lecture parfaite en zone neutre pour forcer le revirement du joueur des Panthers, ce qui a bénificié directement à Newhook qui a su récupèrer la rondelle et repérer Kirby.

Dach, comme sur le premier but, est au bon endroit, au bon moment. Deux buts, deux séquences où Laine n’apparaît pas dans les stats, mais où il est clairement l’élément clé.

Alors oui, c’est facile de se laisser emporter après une soirée comme celle-là. Deux buts de Dach, une victoire convaincante, et un trio qui semble enfin trouver sa vitesse de croisière.

Mais soyons réalistes. Ce n’est qu’un match. Dach devra prouver qu’il peut maintenir ce niveau, qu’il peut continuer à être ce centre dominant qu’on attend de lui.

Et Laine ? Il devra continuer à être ce catalyseur, ce joueur qui, même sans marquer, change tout sur la glace.

Pour l’instant, ce qu’on a vu samedi est prometteur. Dach, Laine, Newhook : un trio qui commence à faire des vagues.

Un Canadien qui montre enfin des signes de vie à cinq contre cinq. Et un Kirby Dach qui, après des mois de doutes, semble enfin croire en lui-même.

C’est ça, le vrai impact de Patrik Laine. Pas juste ses buts en avantage numérique, mais sa capacité à redonner vie à une équipe qui en avait cruellement besoin.

Pour Dach, ce n’est qu’un début. Mais un début qui pourrait tout changer. Et pour ça, il peut dire merci à Patrik Laine. Montréal aussi.

Amen