Pauvre Valérie Plante: la mairesse ridiculisée en Floride

Pauvre Valérie Plante: la mairesse ridiculisée en Floride

Par David Garel le 2024-07-04

Réjean Tremblay, fidèle à lui-même, n’a pas manqué de critiquer la mairesse de Montréal, Valérie Plante, tout en soulignant le succès des célébrations de la Coupe Stanley des Panthers en Floride.

Il a raison sur toute la ligne. En Floride, il n'y a pas de cônes et surtout, on ne ferme pas les terrasses pour mettre les restaurateurs en faillite simplement par "power trip".

Selon Tremblay, les festivités des Panthers ont atteint leur apogée lorsqu’à huit heures du matin, Matthew Tkachuk a réveillé un barman, a invité tous ses coéquipiers à venir le rejoindre et chaud comme une botte, il a sauté dans l'océan avec la Coupe Stanley.

Valérie Plante n'aurait jamais laissé une telle fête aller. Elle aurait donné une amende à Tkachuk, une amende au barman qui a ouvert son bar le matin, sans oublier les tickets de stationnements, les amendes parce que les terrasses n'étaient pas réglementaires, et elle aurait inséré un "couple" de cônes oranges pour vraiment gâcher le party.

Réjean Tremblay, avec sa plume sans pitié, n'a pas manqué de donner un "jab" au menton de la mairesse. Heureusement que le journaliste est là pour nous rappeller à quel point notre mairesse est une incompétente de première classe.

"Matthew Tkachuk n’a pas dormi de la nuit. Et hier matin à huit heures, il a réveillé un barman du Elbo Room au coin de la A1A et de Las Olas, et a invité tous ses coéquipiers à l’y retrouver."  commence Tremblay d'un air baveux. (crédit: BPM Sports)

"En fin  d’après-midi, ça fêtait encore et la coupe Stanley avait eu droit à un plongeon dans l’océan Atlantique."

"Pendant ce temps, on montait des tentes pour la parade prévue dimanche sur la plage de Fort Lauderdale. À cinq heures, il n’y avait pas encore de cônes orange sur le site et les dirigeants s’informaient sur la parade du 1er juillet annulée à Conesville."

"J’ai expliqué qu’on attendait une grosse tempête de neige. Vous connaissez les Américains, sont pas forts en géographie. Ils sont désolés pour vous. La neige, on rit pas avec ça."

Et Tremblay rejette du revers de la main ceux qui affirment que la Floride n'est pas un marché de hockey. Pour lui, les gens du sud de la Floride adorent leurs Panthers.

"Les télévisions de Miami et de Fort Lauderdale ont consacré toute la journée à couvrir les célébrations, alors que les boutiques de souvenirs et de vêtements étaient prises d’assaut et vidées par des fans en délire. "Le sud de la Floride adore ses Panthers. Les cœurs sont enflammés," a ajouté Tremblay.

Il n’a pas manqué de souligner l'ironie du fait que, malgré l'enthousiasme débordant et les arrosages de bière depuis les balcons, les pompiers de la ville n’ont pas fermé les terrasses de Las Olas.

"Y a vraiment quelque chose qui marche pas à Broward County. Le feu. Les incendies. La sécurité, ça compte pas? C’est quoi ça, ce droit dangereux de s’amuser?" a-t-il ironisé.

Ce n’est pas la première fois que Valérie Plante se trouve dans la ligne de mire des critiques. Le fiasco des terrasses fermées à Montréal pendant le week-end du Grand Prix a suscité une vague d’indignation et ce, même à l'international.

Mathieu Bock-Côté, vedette du Journal de Montréal, a affirmé qu'il y a une volonté manifeste "d’emmerder les gens prospères" et que les interventions de la Ville sont politiquement motivées.

«On n’aime pas le Grand Prix ni ce que ça représente. On n’aime pas la fête. Ce n’est pas assez sobre, ce n’est pas assez décroissant. Pour moi, l’enjeu, c’est cette espèce d’autoritarisme de la gauche municipale qu’on connaît aujourd’hui à Montréal." (crédit: La joute)

"Je comprends que ce n’est pas Valérie Plante qui a appelé pour fermer les terrasses, mais je reconnais la ville qu’elle est en train de construire».

L'ancien chef du NPD, Tom Mulcair, a ajouté que le parti de Valérie Plante est "le parti anti-fun", empêchant les gens de profiter de la vie et freinant le développement économique de Montréal.

Réjean Tremblay n'est donc pas le seul. Mais comme il est un amoureux de la Floride, de sentir à quel point il ridiculise Valérie Plante avec son style inimitable et en comparant les deux endroits, ça n'a pas de prix.

À l'entendre marquer les esprits en mettant en lumière les contrastes entre la gestion des festivités en Floride et les politiques restrictives de l'administration Plante à Montréal, on a des frissons de chaleur dans le dos.

Pour vrai, on a envie de déménager en Floride sur-le-champ.  Il est temps pour la mairesse de sortir de sa bulle et d'écouter les Montréalais. Et dans cette optique, il faut remercier Tremblay de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

Après tout, ce qui se passe à Montréal est une gifle pour les restaurateurs en difficulté de la ville et une atteinte à la réputation internationale de Montréal.

La colère à l'égard de la mairesse Valérie Plante de la part des Montréalais frustrés par tous les problèmes qui affligent la ville ne fait que grandir. 

L'arrivée de l'été signifie l'envahissement des cônes oranges, car la saison de la construction entraîne des détours dignes des plus grands labyrinthes et des congestions infernales.

Malgré le fait qu'elle se soit présentée comme la mairesse de la mobilité, essayant de mieux coordonner les travaux et de maîtriser les fameux cônes oranges, Plante n'a pas réussi à dompter le trafic cauchemardesque de Montréal. Les embouteillages lors du week-end de la F1 ne sont guère une surprise et sont loin d'être un cas isolé.

De nombreux Montréalais se sentent moins en sécurité dans leur ville. Sans oublier les taxes qui augmentent, comme par exemple, tripler les taxes d'immatriculation des véhicules, les passant de 59 $ à 150 $ et les taxes municipales en hausse depuis la nuit des temps.

Montréal est sale, le centre-ville est digne du plus grand films de zombies. Montréal est devenu une ville fantôme. 

Ajoutez à ce cocktail malaisant l'itinérance, les problèmes de santé mentale, l'inflation, une économie en ralentissement...et nous avons en face de nous la pire mairesse de l'histoire de Montréal.

Merci Monsieur Tremblay de nous ouvrir les yeux, tout en nous faisant rire.

Après tout, l'humour a toujours été la meilleure façon de faire passer le message le plus cinglant. Et dans ce domaine, Tremblay est un vrai maître.