Pensées pour David Savard: la Gazette annonce sa transaction

Pensées pour David Savard: la Gazette annonce sa transaction

Par David Garel le 2025-02-24

Il n’y a plus de doute. La Gazette l’a confirmé : David Savard sera échangé d’ici la date limite des transactions. Ce n’est plus une simple rumeur, ce n’est plus une spéculation, c’est un fait inévitable.

Et pourtant, Savard espérait encore. Il croyait aux négociations en cours avec Kent Hughes, il se raccrochait à l’idée qu’une prolongation de contrat était possible.

 Pourquoi lui donner de faux espoirs ? Pourquoi lui faire croire qu’il avait une chance de rester alors que le plan a toujours été de l’échanger ?

Ce matin, Savard doit se sentir trahi. L’année dernière déjà, Hughes avait tenté de le monnayer pour un choix de premier tour, mais sans succès.

Il avait donc été gardé… par défaut.

Savard comprend maintenant qu’il n’a jamais été un élément essentiel du plan du Canadien. Il n’était qu’un bouche-trou, un joueur que l’on conserve en attendant une meilleure offre.

Et le pire dans tout ça ? Le scénario qui se dessine est digne d’un film.

Le 6 mars, la veille de la date limite des transactions, les Canadiens affrontent les Oilers à Edmonton. Imaginez la scène : Savard pourrait jouer ce match sous les couleurs du CH… et quelques heures plus tard, changer de vestiaire et enfiler l’uniforme des Oilers.

Il y a une possibilité encore plus cruelle pour David Savard : être échangé AVANT le match du 6 mars contre Edmonton… et devoir affronter le Canadien le soir même sous les couleurs des Oilers.

C’est un scénario peu fréquent, mais pas impossible.

Si Kent Hughes et les Oilers finalisent la transaction quelques heures avant la rencontre, Savard pourrait se retrouver dans le vestiaire adverse en fin d’après-midi… et sa première présence sur la glace serait contre ses propres coéquipiers.

Imaginez l’inconfort total :

Quelques heures plus tôt, il partageait le même vestiaire que Nick Suzuki, Arber Xhekaj et Mike Matheson.

Maintenant, il doit les affronter, tenter de contrer ses anciens coéquipiers en avantage numérique, bloquer les tirs de Cole Caufield…

Ce serait un véritable choc émotionnel pour lui, une transition éclair et brutale qui lui laisserait peu de temps pour digérer la réalité.

Et pour les joueurs du CH, voir leur leader de l’autre côté de la patinoire si rapidement serait tout aussi étrange. Suzuki et compagnie savent que Savard va partir, mais le voir en uniforme des Oilers dès le 6 mars pourrait être un électrochoc pour tout le vestiaire.

Un tel scénario ajouterait une intensité folle au match et rendrait les derniers moments de Savard à Montréal encore plus douloureux.

Ce genre de situation est rare, mais elle n’est pas impossible. Edmonton est de loin l’équipe la plus agressive dans ce dossier. Ils ont besoin de renfort défensif et Savard coche toutes les cases.

Il stabiliserait leur désavantage numérique, un élément qui les empêche actuellement de rêver sérieusement à la Coupe Stanley.

Ce scénario est un cauchemar éveillé pour David Savard. Lui qui espérait finir la saison à Montréal se retrouve dans l’attente d’une transaction déjà décidé dans les coulisses.

Et sa famille dans tout ça ?

Elle vit elle aussi un enfer. L’incertitude, les rumeurs, les spéculations… cela fait des semaines que la famille Savard attend que l’orage passe. Mais cette tempête ne fait que s’amplifier.

Ils savent maintenant que David ne finira pas la saison à Montréal. Ils savent qu’un déménagement est imminent.

Et même si rester au Canada (Toronto, Ottawa, Winnipeg, Edmonton) est un moindre mal, cela n’efface pas l’angoisse et le chagrin liés à cette situation.

Vivre avec des rumeurs jour après jour, sans savoir où l’on vivra dans un mois, ce n’est plus vivable.

Le match du 6 mars pourrait donc être le dernier de David Savard avec le Canadien de Montréal.

Et s’il savait déjà qu’un échange était probable, le fait que ce soit maintenant une certitude rend la douleur encore plus vive.

David Savard se retrouve dans une impasse émotionnelle, un déchirement intérieur, entre l’attachement à son équipe, sa ville, ses coéquipiers, et la réalité cruelle du hockey professionnel.

Le rideau est en train de tomber. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il ne peut rien y faire.

Selon plusieurs sources, les Oilers sont impatients de finaliser la transaction. L’équipe d’Edmonton, qui vise la Coupe Stanley, ne veut pas attendre le dernier moment pour s’assurer les services du vétéran.

Le désavantage numérique des Oilers est catastrophique, et Savard est vu comme la pièce manquante pour stabiliser cette facette du jeu. 

Si Edmonton est le favori, les Maple Leafs de Toronto ne sont pas en reste.

Selon The Athletic, Toronto aurait fait de Savard une priorité, cherchant un défenseur droitier robuste pour compléter leur brigade défensive. Ottawa et Winnipeg restent aussi des options, surtout les Jets, qui veulent ajouter un vétéran à leur défensive avant d’amorcer un long parcours en séries.

L’Avalanche du Colorado surveille aussi le dossier de Savard, eux qui pourraient se tourner vers lui s’ils ne réussissent pas à obtenir un autre défenseur.

Alors que ces rumeurs font la manchette partout au Canada, la famille de David Savard vit un cauchemar éveillé.

Sa femme et ses enfants sont dans l’incertitude totale, ne sachant même pas où ils vivront dans quelques jours. Rester au Canada serait un soulagement, mais cela ne change rien à l’angoisse du moment.

Ses enfants, à l’école, doivent répondre aux mêmes questions chaque jour :

« Est-ce que ton père va partir ? »

« Est-ce que vous allez déménager ? »

« Est-ce que ton père va jouer avec McDavid ? »

L’effet psychologique sur eux est immense.

Ils sont jeunes, mais ils comprennent que quelque chose d’important est en train de se passer. Ils ressentent l’inquiétude de leurs parents, ils entendent les nouvelles, ils voient leur père stressé… Ils savent.

Et cela doit être particulièrement difficile pour Savard, qui a toujours mis sa famille en priorité. Il sait que ses enfants souffrent de cette situation, qu’ils sont en plein stress, tout ça parce qu’il est sur le marché des transactions.

Il y a une semaine, les rumeurs venaient surtout des médias québécois. Maintenant, toute l’Amérique du Nord en parle.

TSN, Sportsnet, The Athletic, la Gazette… tous les grands médias anglophones annoncent la future transaction de David Savard.

Il n’y a plus de doutes, plus de faux espoirs.

Savard espérait encore, mais maintenant, il doit se rendre à l’évidence :

Son temps à Montréal est terminé.