Nos pensées accompagnent Jean Pascal en cette période difficile, alors qu'il a été victime d'un cambriolage d'une valeur de 100 000 dollars lors de son combat contre Terry Osias à Laval.
Ce vol, survenu pendant qu'il livrait une prestation éclatante sur le ring, a laissé un goût amer à sa victoire pourtant triomphale.
Le boxeur a exprimé sa déception ce lundi matin lors de son passage à l’émission Le Québec Matin, où il a confié que ses ennemis actuels ne sont plus ses adversaires dans le ring, mais plutôt les assurances.
Jean Pascal a partagé à quel point cet événement est déplorable, soulignant que les cambrioleurs ont profité de son absence pour dérober des objets de grande valeur.
« Ils ont pris beaucoup d’objets de valeur, j’ai perdu environ pour 100 000$ d’objets dans ma maison », a-t-il déclaré avec tristesse.
Ayant travaillé toute sa vie pour chaque cenne accumulée, à coups de poings reçus dans le ring, il est particulièrement déçu de cette intrusion qui vient ternir une victoire durement gagnée.
«Pour chaque cent que j’ai dans mon compte en banque, j’ai mangé un coup de poing»,
Malgré cette épreuve, Jean Pascal a prouvé, à presque 42 ans, qu'il est toujours un combattant redoutable, infligeant un KO spectaculaire à Terry Osias dans un combat où rien n'était joué d'avance.
Mais alors qu'il se prépare pour un potentiel nouveau défi face à Ryan Rozicki, un adversaire encore plus redoutable, ce cambriolage vient rappeler que même les champions ne sont pas invincibles hors du ring.
En ces moments difficiles, Jean Pascal fait face à une nouvelle bataille, celle des assurances et des tracas liés à cette perte.
Nous souhaitons à Jean Pascal de surmonter cette épreuve avec la même détermination que celle qu'il a démontrée sur le ring et qu'il puisse rapidement tourner la page sur cet incident malheureux.
Ce qui est arrivé à Jean Pascal est d'autant plus déplorable qu'il s'inscrit dans un phénomène plus vaste et tristement récurrent : le fléau des cambriolages ciblant des sportifs de haut niveau, un fléau qui sévit particulièrement dans le monde du soccer français.
À l'instar de Jean Pascal, plusieurs athlètes de renom ont été victimes de cambriolages alors qu'ils étaient en pleine compétition, exposés par leurs emplois du temps publics et leur statut médiatique.
Au final, les voleurs savent trop bien que les maisons seront vides, puisque les familles assistent aux évènement. Et si la famille est présente, c'est encore pire.
Le cas de Jean Pascal rappelle celui de Marquinhos, capitaine du Paris Saint-Germain, qui a vu sa famille subir des violences pendant qu’il jouait un match contre Nantes.
Les malfaiteurs, profitant de l'absence des sportifs, s'attaquent à leurs biens les plus précieux, comme en témoigne également Angel Di Maria, dont la maison a été dévalisée le même soir que celle de Marquinhos.
Le préjudice matériel est souvent immense, à l'image des 500 000 euros de bijoux et montres dérobés chez Di Maria, mais les impacts psychologiques peuvent être tout aussi dévastateurs.
Pour ces sportifs, la sécurité personnelle devient un enjeu majeur, perturbant leur vie et parfois même leur carrière.
Cette tendance inquiétante, qui touche les athlètes en France depuis plusieurs années, et maintenant au Québec, soulève des questions sur la vulnérabilité de ces figures publiques.
En avril 2022, la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) alertait sur une recrudescence des cambriolages visant des footballeurs.
Jean Pascal, bien que boxeur et évoluant au Canada, n'aura malheureusement pas échappé à ce fléau qui semble toucher tous les athlètes, peu importe leur discipline.
Au-delà de la perte matérielle, c’est une autre bataille que Jean Pascal doit désormais mener, tout en affrontant les tracas administratifs et émotionnels causés par cet incident.
Nos pensées sont avec lui et sa famille.