Pensées pour la femme d'Alexandre Carrier: des propos malaisants de Jean Perron

Pensées pour la femme d'Alexandre Carrier: des propos malaisants de Jean Perron

Par Marc-André Dubois le 2024-12-20

Jean Perron vient de rappeler, une fois de plus, pourquoi il serait parfois préférable de réfléchir avant de parler.

Lors d’une discussion entre Alain "Le Baron" Chantelois, Maxim Lapierre et Perron lui-même, le ton léger et humoristique a rapidement sombré dans une vulgarité déplacée, laissant les auditeurs et collègues mal à l’aise, tout en exposant une fois de plus le fossé entre un commentaire drôle et une déclaration tout simplement inacceptable.

Tout a commencé lorsque Chantelois et Lapierre discutaient de l’arrivée d’Alexandre Carrier à Montréal et des ajustements que cela représente pour un joueur qui, jusqu’ici, évoluait dans l’anonymat relatif de Nashville.

Le Baron a parti le bal:

« Ça va être quoi ? C’est un beau grand garçon. Ça va être l’empêcher de sortir après 11 heures, de respecter le curfew. »

Puis, Lapierre a embarqué.

"Oui, mais c'est exactement pourquoi je te dis ça. Parce que la réalité, c'est que Malkin, à Pittsburgh, avait son Gonchar. Puis dans la Ligue nationale, il y en a eu plein de situations comme ça."

Ils évoquaient la réalité de devenir une "rock star" dans une ville passionnée par le hockey, où la vie publique est sous les projecteurs et où les joueurs de hockey sont élevés au rang de célébrités.

Un échange léger, jusqu’à ce que Jean Perron entre en scène avec des propos d’une indécence choquante.

« Montréal, c’est la ville du péché, les boys », a lâché Perron.

« Ah oui, écoute, tout le monde, tu le sais, Maxime, t’es pas capable de sortir. Tout le monde court après toi pour un autographe, puis ils sont prêts à vouloir te signer des autographes sur leurs boules, puis tout ce que tu veux. Écoute, c’est de même à Montréal. »

Un silence gênant a suivi. Maxim Lapierre, visiblement mal à l’aise, a tenté de désamorcer la situation avec une blague sur Noël et les sapins, pendant que Chantelois, dans une tentative maladroite, faisait un jeu de mots sur les joueurs de bowling.

« On parle de Noël, les sapins, c’est ça ? »

« C’est des joueurs de bowling. »

Mais le mal était fait : la classe venait de quitter la pièce, laissant place à un commentaire aussi déplacé que méprisant.

Et la femme d’Alexandre Carrier dans tout ça ?

Imaginez un instant comment la femme d’Alexandre Carrier, Alicia, qui a suivi son mari à Montréal, a pu se sentir en entendant une telle déclaration.

Déjà confrontée au stress d’un déménagement majeur et à la réalité d’être mariée à une "rock star" dans une ville où le hockey est une religion, voilà qu’elle doit maintenant entendre un ancien entraîneur de la LNH dépeindre Montréal comme une ville de tentations insurmontables où les femmes "offrent leurs boules" à son mari.

Comment peut-elle ne pas se sentir insultée, rabaissée, voire humiliée par de tels propos ?

Ces mots, sous couvert d’humour, renforcent des stéréotypes dépassés et déplacent le débat loin du hockey pour entrer dans des terrains personnels inappropriés.

Jean Perron, connu pour ses phrases mémorables (souvent pour les mauvaises raisons), a encore une fois prouvé que le respect et la décence doivent primer dans toutes les discussions publiques.

Ses commentaires sont non seulement irrespectueux envers la femme de Carrier, mais ils jettent également une lumière disgracieuse sur Montréal et sur la communauté du hockey en général.

Il est temps que Jean Perron réalise que ce type de langage n’a pas sa place dans une discussion professionnelle, encore moins dans un contexte public.

Maxim Lapierre et Alain Chantelois, bien que maladroits dans leurs tentatives de rattrapage, auraient dû immédiatement condamner ces propos au lieu de détourner maladroitement le sujet.

Les propos de Jean Perron sont un rappel brutal que certaines limites ne doivent pas être franchies, surtout lorsque des familles et des relations personnelles sont impliquées.

La moindre des choses serait qu’il présente des excuses publiques, non seulement à Alexandre Carrier et à sa femme, mais aussi à tous ceux qui croient encore qu’il est possible de parler de hockey avec respect et dignité.

Montréal est une ville de hockey. Aussi une ville du péché" en effet. Mais parler de boules n'est vraiment pas penser à la femme d'Alexandre Carrier. 

Un peu de classe, Monsieur Perron. Le temps est venu.

L'ancien entraîneur du Canadien de Montréal et personnalité médiatique controversée, a une fois de plus démontré pourquoi il est devenu une figure polarisante – sinon embarrassante – du paysage sportif québécois.

Ce qui aurait pu être une discussion pertinente sur les défis d’un joueur quittant l’anonymat de Nashville pour la ferveur médiatique de Montréal s’est rapidement transformé en un moment gênant.

Le commentaire de Perron sur Montréal comme « ville du péché » et son insistance sur des images vulgaires ont non seulement mis mal à l’aise ses interlocuteurs, mais également insulté ceux qui écoutaient.

Maxim Lapierre, fidèle à son rôle de médiateur humoristique, a tenté de désamorcer le malaise en changeant de sujet, tandis qu’Alain Chantelois cherchait maladroitement à alléger l’atmosphère. Mais l’impact des mots de Perron était déjà palpable.

Les paroles de Perron ne sont pas seulement déplacées; elles sont profondément irrespectueuses envers Alexandre Carrier, sa femme Alicia et leur famille.

 Alicia Carrier, qui soutient son mari dans sa transition vers une ville où la pression médiatique est omniprésente, n’aurait jamais dû être indirectement prise pour cible par des propos aussi grossiers.

En dépeignant Montréal comme un lieu de tentations insurmontables et en réduisant les femmes à des stéréotypes insultants, Perron franchit une limite inacceptable.

Ce dernier épisode s’inscrit dans une longue série de dérapages qui brisent lentement ce qui reste de la crédibilité de Jean Perron.

En accumulant les déclarations controversées, il alimente un cycle où chaque nouvelle sortie est davantage tournée en dérision que prise au sérieux.

Si ses interventions suscitent parfois un éclat de rire, elles laissent aussi un goût amer, particulièrement pour ceux qui attendent une analyse pertinente et respectueuse.

Jean Perron doit comprendre que ses mots ont un poids, surtout lorsqu’ils touchent des sujets personnels ou sensibles.

Il est temps que Perron assume la responsabilité de ses paroles et présente des excuses publiques, non seulement à Alexandre et Alicia Carrier, mais aussi à tous leurs proches et leurs familles.

À travers ces interventions, Perron ne fait que creuser davantage son rôle de "clown médiatique", une caricature qui éclipse son passé glorieux derrière le banc.

Sa famille, ses amis et ses anciens collègues doivent regarder ces épisodes avec douleur, témoins de la lente chute d’un héritage autrefois respectable.

Le temps est venu pour Perron de retrouver un peu de cette classe qui faisait autrefois sa force. Car derrière les rires faciles et les scandales passagers, il y a un homme dont l’héritage mérite d’être sauvé.

Mais pour cela, il devra d’abord commencer par réfléchir avant de parler.

Pensées pour la femme d'Alexandre Carrier: des propos malaisants de Jean Perron
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