Des propos horribles. Inhumains. Honteux.
Il n’y a pas d’autres mots pour qualifier la déclaration de Chris Nilan à l’endroit de Marc-André Fleury.
"Je lui aurais donné un coup de poing au visage."
Pardon ?
Chris Nilan, ancien joueur du Canadien, aujourd’hui analyste, s’est complètement ridiculisé en lançant une attaque totalement gratuite et injustifiable envers un des plus grands hommes de hockey que le Québec ait connus.
Comment peut-on dire une chose pareille ?
Marc-André Fleury est un modèle, un joueur adoré par ses pairs, un futur membre du Temple de la renommée, un être humain exceptionnel.
Un gars qui a toujours représenté le hockey avec dignité, qui a été un ambassadeur du sport pour le Québec et qui, jeudi soir, recevait un dernier hommage bien mérité au Centre Bell.
Et dans ce moment-là, Chris Nilan a trouvé le moyen de s’indigner… pas contre une mauvaise décision d’arbitrage, pas contre une injustice sur la glace… mais parce que des joueurs du CH ont eu le culot de respecter Fleury.
C’est grave. C’est violent.
Ce n’est pas un simple commentaire maladroit.
C’est un manque de respect total, non seulement envers Marc-André Fleury, mais envers toute sa famille, ses amis, ses coéquipiers, et tous ceux qui l’admirent.
Sa femme était là. Ses enfants étaient là. Ses proches étaient là. Et pendant qu’ils célébraient un moment unique, pendant qu’ils savouraient un dernier tour de piste d’un des leurs, un ancien du CH trouve le moyen de salir ce moment avec une déclaration complètement déplacée et sans classe.
Chris Nilan a-t-il oublié que Marc-André Fleury a une famille ? Une femme, trois enfants, sa mère qui étaient au Centre Bell pour vivre un moment unique et émouvant ?
À quoi pensait-il en lâchant une déclaration aussi brutale ?
C’est certain que les enfants de Fleury vont voir ça. C’est certain que sa femme l’a entendu. Ces propos ont circulé partout. Imaginez un instant ce qu’ils ont ressenti.
Honnêtement, Chris Nilan doit s’excuser publiquement.
Il doit reconnaître que ce qu’il a dit est indéfendable.
On ne parle pas ici d’un simple commentaire controversé.
On parle d’une déclaration inacceptable, d’une attaque personnelle, d’un déversement de méchanceé gratuite qui n’a aucune place dans le sport.
Personne ne mérite ça.
Encore moins Marc-André Fleury.
Il y a des soirs où l’histoire dépasse le simple cadre du sport.
Jeudi soir, au Centre Bell, ce n’était pas juste un autre match de saison régulière. C’était un moment marquant, un instant de grâce pour Marc-André Fleury, l’un des plus grands gardiens de l’histoire du Québec, qui disputait son dernier match en carrière à Montréal.
Ce qui comptait vraiment, c’était l’hommage du public montréalais et des joueurs du Canadien, qui sont restés sur la glace pour lui serrer la main et saluer son immense carrière.
Un geste de respect. Un moment de reconnaissance. Un adieu digne d’une légende.
Mais visiblement, tout le monde n’a pas cette sensibilité. Chris Nilan, un ancien dur à cuire du Canadien, a tout simplement pété un plomb.
Invité sur le Sick Podcast de Tony Marinaro, Nilan a littéralement explosé, lançant une déclaration absolument scandaleuse et inacceptable :
@thesickpodcasts Things have changed since Chris Nilan was playing 😳 "I would've punched him (Fleury) in the head. Are you sh*tting me? Did you ever see that before in a hockey game where another team comes out and hugs the goalie?" #GoHabsGo #montrealcanadiens #thesickpodcast ♬ original sound - The Sick Podcast Tony Marinaro
Une déclaration hallucinante, d’une brutalité inouïe, et surtout, profondément déplacée.
Le plus absurde dans tout ça ? Chris Nilan prétend qu’il n’a rien contre Fleury. Non, son problème, c’est que les joueurs du Canadien n’auraient pas dû lui rendre hommage parce qu’il venait de blanchir le CH.
Dans son esprit figé dans les années 80, montrer du respect à un adversaire après un match, même si ce dernier est un futur membre du Temple de la renommée, est une faiblesse impardonnable.
Pire encore, il s’est lancé dans un monologue où il a comparé la situation à son époque, affirmant qu’il n’aurait jamais été voir un gardien adverse pour lui rendre hommage, et qu’il aurait préféré le frapper plutôt que de le féliciter.
Marc-André Fleury n’est pas juste un joueur de hockey, c’est un symbole, un ambassadeur du sport québécois, un modèle d’humilité et de travail acharné.
Il a grandi ici, il a porté avec fierté les couleurs du Canada sur la scène internationale, et il a inspiré toute une génération de jeunes gardiens.
Et voir un ancien joueur du Canadien, un gars qui a défendu ce logo avec autant de passion, cracher sur ce moment avec autant de mépris, c’est honteux.
Mais au-delà du manque de classe, c’est un manque de respect profond envers toute la famille de Fleury.
Imaginez ce qu’ils ont ressenti en entendant ça.
Imaginez être la famille de Fleury, entendre un ancien du CH dire qu’il aurait voulu frapper leur père, leur mari, leur fils, pour un simple geste de respect.
Oui, le hockey a changé.
Et heureusement.
L’époque où la seule réponse à une situation était la violence, où un joueur devait se faire frapper pour justifier la fierté d’un vestiaire, où respecter un adversaire était vu comme une faiblesse, cette époque est révolue.
Nilan semble regretter ce temps-là. Un temps où le Canadien n’aurait jamais osé saluer un adversaire, même une légende. Un temps où le respect était vu comme une faiblesse.
Mais heureusement, le hockey d’aujourd’hui ne fonctionne plus comme ça.
Marc-André Fleury méritait cet hommage, et les joueurs du Canadien ont fait ce qu’il fallait faire.
Chris Nilan, lui, s’accroche à un passé révolu et a montré son vrai visage : celui d’un homme incapable de comprendre l’évolution du sport, du respect et de la classe.
Jeudi soir, le Centre Bell a salué un géant du hockey.
Chris Nilan, lui, a prouvé qu’il n’en était pas un.
Et pourtant, aucun média ne s’indigne. Aucun gros titre ne dénonce l’absurdité de ces propos. On laisse passer ça comme si de rien n’était ?
NON.
Quand un gars comme Fleury, respecté par tous, un des êtres humains les plus gentils du hockey, est attaqué de cette façon et que personne ne bronche, c’est un immense problème.
Chris Nilan parle comme s’il était encore en 1987, comme si la seule façon d’exister dans le hockey était de cogner sur tout ce qui bouge.
Mais ce temps-là est fini.
Marc-André Fleury, lui, a gagné le respect de la planète hockey par son talent, sa longévité, mais surtout par sa classe.
C’est ce genre d’homme que Chris Nilan veut frapper au visage ?
Nous sommes sans mot.