La situation de Michael Pezzetta est un véritable drame silencieux.
Un drame sportif...et gratuit...
Invisible aux yeux de Martin St-Louis, il attend désespérément une chance, rongeant son frein depuis le 27 octobre.
À chaque entraînement, il se donne à fond, mange les bandes, et reste un coéquipier modèle. Pourtant, St-Louis l’ignore, et on peut se demander à quel point il doit le détester pour l’écarter ainsi, surtout dans une saison où le Canadien semble destiné à la cave.
« Je fais juste cocher toutes les cases et je travaille fort pour être sûr que lorsque je serai dans la formation, je suis prêt à y aller. »
Pourtant, on aurait pu croire qu’une saison de reconstruction offrirait des opportunités à des joueurs comme Pezzetta, des combattants au grand cœur, prêts à tout donner pour leur équipe.
Mais non, St-Louis lui préfère Lucas Condotta, un joueur qui ne possède ni la même expérience ni le même lien avec le public montréalais.
Ce choix est incompréhensible, presque cruel. À travers son indifférence, St-Louis brise Pezzetta, moralement et physiquement, en le privant de l’occasion de démontrer sa valeur aux yeux de la LNH en vue de cet été, où il tentera de dénicher un contrat sur le marché des agents libres.
Pezzetta garde la tête haute, refusant de se plaindre, restant fidèle à ses valeurs. Il pourrait aisément critiquer son entraîneur publiquement, mais il choisit le silence, le respect.
Il a vraiment parlé comme un avocat au micro de Renaud Lavoie, sur les ondes de TVA Sports.
« Ça ne sert à rien de m’apitoyer sur mon sort et de m’en faire avec ce qui se passe autour de moi. Je dois seulement me concentrer sur moi-même et m’assurer d’être un bon coéquipier, d’encourager tout le monde et voir les choses de manière positive. »
Ce silence pèse lourd pour sa famille, qui doit souffrir de voir leur fils ignoré, méprisé, alors qu’il a tant travaillé pour se faire une place en LNH.
Comment ne pas ressentir de la colère envers un entraîneur qui refuse de lui accorder une chance, qui lui ferme la porte au nez dans une équipe qui peine à trouver un souffle cette saison?
St-Louis a probablement l’avantage de ne pas être dans cette position de vulnérabilité. Il a fait une carrière brillante, il est à l'abri financièrement, lui qui a une fortune personnelle entre 60 et 70 millions de dollars.
Mais pour Pezzetta, chaque match compte, chaque absence signifie des occasions perdues de prouver sa valeur et de gagner le respect, sans parler de l’impact direct sur son avenir financier.
Chaque match non disputé éloigne un peu plus ce rêve de la LNH auquel il s’accroche encore. Qui voudra de lui sur le marché des agents libres l'été prochain?
Absolument personne. Les Devils du New Jerset aimeraient le réclamer au ballottage s'il y est soumis selon ce qui circule, mais le CH garde pour réchauffer le banc de la galerie de presse.
Son contrat ridicule de 812 500 $ par an pourrait être le dernier s’il continue d’être ignoré. Sa carrière est en jeu, et il sait qu’il n’a pas le luxe de s’effacer dans l’ombre.
Pourtant, St-Louis semble décidé à le faire disparaître, comme s’il ne méritait pas sa place. Ce choix cruel blesse non seulement Pezzetta, mais aussi ceux qui l’aiment et croient en lui.
Sa famille, qui a toujours été là, doit être dévastée de voir leur fils sacrifié ainsi, sans explication, sans raison apparente.
Pezzetta, lui, attend, patiemment reste positif. Mais à quel prix? Combien de temps encore pourra-t-il sourire et soutenir ses coéquipiers alors que son rêve lui échappe?
St-Louis est chanceux que Pezzetta soit aussi poli, qu’il ne se rebelle pas, qu’il ne montre pas publiquement sa frustration. Car ce choix de le garder hors de la glace, cette indifférence froide, brise non seulement son avenir, mais aussi son moral.
En sacrifiant Pezzetta, Martin St-Louis ne ruine pas seulement une carrière; il détruit un rêve, il anéantit la passion d’un homme qui a tout donné pour son équipe.
Dans l’ombre des gradins, Michael Pezzetta se bat contre l’injustice, avec dignité et résilience. Mais pour combien de temps encore?
Dans son entrevue avec Lavoie, il a confié qu’il préférait "voir le verre à moitié plein".
Son respect pour ses coéquipiers et son professionnalisme l’empêchent de critiquer ouvertement St-Louis, mais à quel prix?
Cette retenue admirable masque la douleur profonde d’un joueur qui se voit peu à peu écarté, moralement brisé par un entraîneur qui, pour des raisons incompréhensibles, semble décidé à l’ignorer.
Martin St-Louis, sans doute protégé par sa propre carrière accomplie et sa stabilité financière, semble oublier que pour Pezzetta, chaque match compte non seulement pour la gloire, mais pour assurer son avenir.
La dure réalité est que chaque absence sur la glace représente une opportunité manquée, un effondrement lent de son rêve de continuer dans la LNH.
Pezzetta pourrait facilement exploser publiquement, montrer son désarroi face à cette situation, mais il reste poli, et respectueux. Un silence qui pèse lourd sur ses épaules et qui montre un courage admirable mais douloureux.
Le Canadien de Montréal, en plein processus de reconstruction, semble prêt à sacrifier des joueurs comme Pezzetta sans remords.
Martin St-Louis, en refusant de lui accorder la moindre chance, non seulement détruit un rêve, mais brise aussi l’espoir de toute une famille qui a toujours cru en Michael.
Les Pezzetta, qui connaissent les sacrifices et les risques physiques encourus par leur fils depuis des lunes, doivent aujourd’hui supporter l’injustice de voir leur fils se faire traiter comme un moins que rien par St-Louis.
Pezzetta, lui, garde la tête haute, mais jusqu’à quand?
Combien de temps encore pourra-t-il supporter de voir son rêve s’écrouler sous le regard sans pitié de St-Louis?
En sacrifiant Pezzetta, Martin St-Louis ne brise pas seulement une carrière : il écrase une vie de sacrifices et d'effort, tout ça...pour arriver dernier dans la LNH.
Nos pensées sont avec lui et sa famille. À leur place, on aurait envie de tout casser.