Nos pensées accompagnent Nick Suzuki, qui se retrouve une fois de plus pris dans une tempête médiatique, à la veille du match d’ouverture de la LNH.
Cette fois, c’est Sophie Durocher du Journal de Montréal qui s’en prend à lui, en reprochant au jeune capitaine du Canadien de ne toujours pas parler français après cinq ans passés à Montréal.
Dans sa critique, Sophie Durocher ne se contente pas de reprocher à Nick Suzuki de ne pas parler français. Elle va plus loin en affirmant qu’il ne fait aucun effort pour comprendre la culture de l’équipe et du Québec.
Pour elle, les joueurs du Canadien devraient faire un petit effort pour s’intégrer davantage à la culture locale, en apprenant au moins quelques mots de français.
Elle insiste sur l’importance de cette démarche comme une marque de respect, de culture, d’intégration et de compréhension, non seulement envers les partisans, mais aussi envers l’histoire et l’identité profonde du club.
Mais cette attaque arrive-t-elle au bon moment, et surtout, est-elle vraiment nécessaire dans un contexte où Suzuki fait déjà face à une immense pression?
Le capitaine du CH, malgré son jeune âge, ets déjà en train d'avoir de lourdes responsabilités qui pèsent sur ses épaules, au sein d’une équipe en reconstruction, tout en naviguant dans un environnement où les attentes sont démesurées.
Dans un marché aussi passionné que Montréal, où le hockey est une religion, chaque décision, chaque mot, et même chaque silence est analysé et critiqué.
Suzuki, loin de fuir ces responsabilités, s’est imposé comme un leader respecté sur la glace et dans le vestiaire.
Certains semblent oublier que ce rôle, déjà extrêmement difficile, s’accompagne d’un défi supplémentaire lorsqu’on évolue dans une ville où la langue et la culture occupent une place centrale.
Sophie Durocher, dans sa chronique, s’étonne que Nick Suzuki n’ait pas encore appris le français, une critique qu’il a déjà entendue à maintes reprises.
Mais est-ce réellement la priorité d’un jeune athlète qui se concentre avant tout sur ses performances sportives?
Suzuki, malgré son statut de capitaine, est avant tout un joueur de hockey, et son rôle principal est de mener son équipe sur la glace.
S’attendre à ce qu’il maîtrise une langue secondaire dans un contexte de pression extrême et de saisons intenses semble être une attente démesurée, voire injuste.
Surtout que Suzuki se force pour prendre des cours de français. Pourquoi voulons-nous absolument qu'il devienne bilingue parfaitement? Ça va changer quoi à notre vie?
D'accord, d'accord. L’importance de la langue française à Montréal est important. Mais vraiment? Est-ce que le fait que le capitaine du Canadien de Montréal parle français est si important?
Suzuki n’a jamais manqué de respect envers la communauté francophone. Au contraire, il a toujours affiché une grande humilité et un profond respect pour les partisans, et rien ne laisse penser qu’il ne souhaite pas s’adapter davantage avec le temps.
Parler français ne devrait pas être au cœur des préoccupations d’un joueur qui, en ce moment, est entièrement concentré sur son rôle d’athlète et de capitaine.
Surtout à quelques heures du match d'ouverture.
En prenant Suzuki comme cible, on détourne l’attention de ce qui est vraiment important.
Le jeune capitaine veut juste gagner après des années de déception. Il est la pierre angulaire autour de laquelle Kent Hughes et Martin St-Louis cherchent à construire un groupe compétitif.
Au lieu de le critiquer pour des détails extérieurs à sa performance sur la glace, il serait temps de vanter ses efforts et son dévouement pour l’équipe.
Surtout, il faudrait dire à quel point il a un comportement exemplaire. Nick Suzuki ne boit pas, ne sort pas, ne fait pas la fête, a un mode de vie digne d'un moine...mais Sophie Durocher du Journal de Montréal va s'en prendre à lui parce qu'il ne parle pas français.
Vraiment?
Ce genre de critique, surtout à un moment aussi important que le début de la saison, est tellement destructeur.
Suzuki mérite notre soutien, pas notre condamnation. Et surtout pas celle de Sophie "langue de vipère" Durocher.
Oui, il est vrai que les légendes du Canadien comme Maurice Richard, Jean Béliveau, ou Guy Lafleur ont marqué l’histoire non seulement par leurs exploits sur la glace, mais aussi par leur proximité avec les fans, souvent à travers la langue.
Oui, Bob Gainey et Larry Robinson ont appris le français, mais les exigences d'entraînement étaient à des années lumière de ce que vit Suzuki aujourd'hui.
Les joueurs de la LNH en 2024 sont des machines au niveau du gym, de la nutrition, de la récupération, 12 mois par année.
Le capitaine du CH a bien moins de temps qu'un Larry Robinson dans les années 70 et 80 pour apprendre le français.
N’oublions pas que Nick Suzuki écrit encore son histoire. Peut-être apprendra-t-il le français à l’avenir, comme l’ont fait d’autres avant lui.
Mais pour l’instant, laissons-le se concentrer sur ce qu’il fait de mieux : jouer au hockey.
La critique fait partie du jeu. Mais la langue française fait partie de tout...sauf du jeu.
Accuser le jeune capitaine de ne pas s’intéresser à la culture du Québec parce qu’il ne parle pas français, c’est ignorer tout ce qu’il a déjà fait pour l’équipe.
Il incarne déjà, à travers son leadership et son engagement, les valeurs que le club véhicule depuis des décennies.
Suzuki est avant tout un être humain qui fait de son mieux pour satisfaire les fans, les journaliste et son coach.
Laissons-le respirer pour grandir dans son rôle de capitaine sans ajouter à la pression déjà immense qui pèse sur lui.
Nos pensées sont avec Nick Suzuki, qui mérite notre soutien plutôt que des attaques injustifiées, surtout à un moment aussi déterminant de la saison.