Samuel Montembeault se retrouve aujourd’hui dans une position des plus délicates.
Selon Elliotte Friedman, les rumeurs de l'intérêt du Canadien pour Yaroslav Askarov, jeune prodige des Predators de Nashville, n'étaient pas infondées.
En fait, le CH aurait tout fait pour s’assurer les services du gardien russe, ce qui laisse croire que Kent Hughes et Jeff Gorton n’ont pas pleinement confiance en Montembeault.
Cette situation soulève des questions troublantes sur la place du Québécois au sein de l'organisation.
L’intérêt du Canadien pour Yaroslav Askarov était tel qu’il a été rapporté que l'équipe de Montréal était l'une des trois principales prétendantes dans la course pour acquérir le jeune gardien, aux côtés des Sharks de San Jose et des Devils du New Jersey.
Kent Hughes était dans la course...jusqu'à la dernière minute. Le DG du CH aurait même soumis plusieurs offres concrètes au DG des Sharks, Mike Grier.
La dernière rumeur qui circule sur la toile parle d'une offre comprenant le choix de première ronde des Panthers en 2025 et Filip Mesar.
Cela fait beaucoup de sens, considérant que les Predators ont reçu un choix de première ronde en 2025, David Edstrom (centre, choix de 1ère ronde, 32e au total, en 2023) et Magnus Chrona (gardien, choix de 5e ronde, 152e au total, en 2018).
Que ce soit à travers des discussions de coulisses ou des offres concrètes, il semble que Kent Hughes ait voulu faire de cette transaction une réalité.
Le fait que Hughes voulait tellement Askarov en dit long : cela signifie qu'il n'a aucune confiance en Samuel Montembeault, qui pourtant s'était affirmé comme un solide gardien numéro un l'an dernier.
Martin St-Louis, l'entraîneur du Canadien, répète souvent que son vestiaire est une famille. Mais si tel est le cas, Montembeault doit aujourd’hui se sentir trahi par sa propre famille.
Cette recherche active d'un autre gardien, aussi talentueux soit-il, envoie un message clair à Montembeault : ses efforts et son engagement ne sont pas suffisants pour convaincre la direction qu'il peut être le gardien d'avenir de l'équipe.
Pour un joueur qui a tout donné pour sa ville natale, ce sentiment de trahison doit être particulièrement douloureux.
Avec l’échange d’Askarov aux Sharks de San Jose, Montembeault peut enfin respirer. Les spéculations incessantes sur l'arrivée d’un jeune gardien prodige à Montréal pesaient lourdement sur lui, et cette décision des Predators d’envoyer Askarov à San Jose va offrir un répit bien mérité à Montembeault.
Toutefois, le soulagement pourrait être de courte durée. Le simple fait qu'Elliotte Friedman montre que la direction du CH envisageait sérieusement un avenir sans lui comme gardien principal est la preuve que le CH n'a pas confiance en Montembeault.
L’idée que Montréal a failli être la prochaine destination d’Askarov ne fait que renforcer le sentiment de rejet pour Montembeault.
L'excitation des fans autour de l'idée d'avoir Askarov à Montréal, combinée à la présence constante de Jacob Fowler dans les conversations sur le futur des gardiens du CH, a sans doute laissé Montembeault se demander ce qu'il doit faire de plus pour regagner la confiance de ses partisans et de sa direction.
Alors que l’attention se tourne vers la saison à venir, Montembeault devra redoubler d’efforts pour prouver qu’il mérite de rester le gardien numéro un à Montréal.
Mais comment peut-on s’épanouir pleinement quand on sait que l’organisation dans laquelle on évolue a tenté de vous remplacer ?
Le défi est de taille pour Montembeault, qui doit désormais trouver la force de se battre non seulement pour sa place, mais aussi pour restaurer la confiance brisée entre lui et sa direction.
Montembeault devra, pour l'instant, se contenter du répit que lui offre l’échec de l’acquisition d’Askarov. Mais la question demeure : combien de temps avant que le CH ne tourne son regard vers une autre étoile montante, laissant Montembeault à nouveau sur la sellette?
Le hockey, comme la vie, est un jeu impitoyable où la loyauté et la confiance sont souvent mises à rude épreuve. Montembeault, bien qu'il ait échappé à cette tempête, sait désormais qu'il marche sur un fil tendu.
Lorsque Samuel Montembeault a accepté un contrat à rabais pour rester avec le Canadien de Montréal, il a mis sa confiance entre les mains de l'organisation, espérant que cette loyauté serait reconnue et récompensée.
Avec un salaire annuel de 3,15 millions de dollars pour les trois prochaines années, bien en deçà de ce qu'il aurait pu obtenir sur le marché des agents libres, Montembeault a choisi de rester fidèle à l'équipe de son enfance.
Mais au lieu de la reconnaissance tant espérée, c'est une amère déception qui l'attendait.
Alors qu'il aurait dû être conforté dans son rôle de gardien numéro un, les paroles du directeur général ont toujours laissé planer un doute persistant.
Hughes a évité de s'engager pleinement envers Montembeault, préférant garder toutes ses options ouvertes. Pour un joueur qui a toujours tout donné pour l'équipe, cette absence de soutien public est une trahison cinglante.
Montembeault, qui a brillé par ses performances sur la glace, s'est vu refuser la reconnaissance qu'il mérite. Alors que la communauté et les fans de Montréal l'ont adopté, Hughes semble toujours hésitant à lui accorder le rôle de numéro un, préférant souligner l'importance de la compétition interne plutôt que de récompenser le travail acharné et la constance de Montembeault.
Cette situation n'est pas nouvelle pour Montembeault. Depuis son arrivée à Montréal, il a souvent été mis à l'épreuve, que ce soit par des négociations difficiles pour son contrat ou par des décisions de la direction qui ont semé le doute sur sa place dans l'équipe.
Hughes, en particulier, semble avoir toujours eu des réserves sur Montembeault.
L'ajout de plusieurs jeunes gardiens, dont Jacob Fowler, lors du repêchage 2023, a encore renforcé l'idée que la direction du Canadien ne considère pas Montembeault comme une solution à long terme.
Et maintenant, avec le fait que Kent Hughes a tout fait pour obtenir Askarov, la situation a atteint son paroxysme. Pour Montembeault, c'est la cerise sur le sundae : une autre démonstration que sa confiance en Hughes et en l'organisation a été trahie à plusieurs reprises.
Pour Samuel Montembeault, cette trahison est d'autant plus douloureuse qu'elle remet en question tout ce pour quoi il a travaillé si dur.
Malgré ses efforts pour s'imposer comme le gardien numéro un, il se retrouve encore et encore confronté à des décisions qui remettent en cause sa valeur.
Le fait qu'Askarov est passé à deux doigts de Montréal renforce cette impression : malgré un contrat de trois ans, Montembeault n'a toujours pas le soutien total de son directeur général.
À travers cette épreuve, Montembeault reste un modèle de professionnalisme. Mais combien de temps pourra-t-il continuer ainsi, sachant que l'organisation qu'il aime et pour laquelle il s'investit ne lui rend pas la même confiance ?
Ses performances sur la glace parlent d'elles-mêmes, mais cela ne semble pas suffisant pour convaincre Hughes de le soutenir pleinement.
L'histoire de Samuel Montembeault avec le Canadien de Montréal est une histoire de loyauté, mais aussi de trahison.
Alors qu'il a fait le choix de rester à Montréal pour un salaire bien en dessous de sa valeur, il espérait que cette fidélité serait reconnue.
Mais au lieu de cela, il doit maintenant faire face à la réalité décevante que, pour certains, même un contrat de trois ans ne garantit pas la reconnaissance et la confiance qu'il mérite.
Samuel Montembeault mérite mieux. Il mérite une organisation qui croit en lui, qui reconnaît son talent et son dévouement.
Le soutien des fans et ses performances exemplaires devraient être suffisants pour le propulser au rang de gardien numéro un, mais il semble que dans le monde sans pitié de la LNH, cela ne soit jamais acquis.
Pour l'instant, Montembeault doit continuer à jouer avec le même cœur et la même détermination, en espérant que sa loyauté finira par être récompensée.
Car s'il y a une chose dont nous pouvons être sûrs, c'est que Samuel Montembeault, avec tout ce qu'il a donné à cette équipe, mérite tellement plus.
Jamais facile de se faire trahir...par sa propre famille...