Le duel québécois entre Phil Danault et Pierre-Luc Dubois était censé être épique pour déterminer qui occuperait le poste de deuxième centre chez les Kings de Los Angeles.

Il est désormais évident qu'il n'y a plus matière à débat. Danault a élevé son jeu à un niveau supérieur, reléguant Dubois à l'ombre avec une performance éblouissante qui a confirmé "sa suprématie québécoise" sur la glace.

Aujourd'hui, Danault a dominé, passant près de 20 minutes sur la glace et concluant avec un but remarquable, témoignant de son talent et de sa détermination, tout ça lors de son 600e match en carrière.

En revanche, Dubois a connu une soirée difficile, avec seulement 13 minutes de jeu, multipliant les pertes de possession et affichant un manque flagrant d'engagement.

Si Dubois avait adopté l'attitude exemplaire de Danault, il aurait pu prétendre au statut de vedette à Los Angeles. Malheureusement, son manque de caractère a terni son potentiel.

Il est intéressant de noter que malgré leur origine commune, Danault et Dubois semblent distants en dehors de la patinoire.

Cette distance pourrait-elle être attribuée à la compétition féroce entre les deux joueurs ? Ou bien est-ce le comportement peu enthousiaste de Dubois sur la glace qui refroidit les relations entre les deux hommes, rendant les escapades avec son compatriote sur les plages de Los Angeles peu attrayantes pour Danault ? Les raisons restent obscures.

Ce qui est certain, c'est que Danault a éclipsé Dubois avec brio, reléguant ce dernier au rang de joueur ordinaire à Los Angeles dès sa première saison. Il semble que Dubois n'ait jamais pu se remettre de cette humiliation infligée par Danault, qui a marqué un tournant dans sa carrière.

En fin de compte, l'écart entre les deux joueurs est désormais évidente, et il est indéniable que Danault a joué un rôle crucial dans la réduction des aspirations de Dubois à Los Angeles.

Son excellence sur la glace a mis en lumière les lacunes de son adversaire, faisant de lui un modèle de réussite tandis que Dubois est le modèle utlime de l'échec.

Dans le fond, Danault a causé la perte de Dubois. Car ce dernier pensait arriver à Los Angeles et tasser Danault avec son salaire supérieur de 3 millions de dollars par année.

Le contraire est arrivé. Dubois ne s'en est jamais remis..

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