Du rêve au cauchemar: Phil Danault et sa famille frappés par la pire rumeur

Du rêve au cauchemar: Phil Danault et sa famille frappés par la pire rumeur

Par David Garel le 2025-12-11
kings phil danault

Pauvre Phil Danault. Et pauvre femme... pauvres enfants... pauvres familles...

La dernière rumeur lui fait tellement mal... et lui comprendre à un joueur que le contrôle lui échappe complètement.

Selon Frank Seravalli, l’équipe la plus agressive pour ses services en ce moment serait les Canucks de Vancouver.

Et pour Danault, c’est presque un scénario cruel, un retournement de situation brutal qui va exactement à l’opposé de tout ce qu’il souhaite, de tout ce qu’il espère, de tout ce qu’il tente de provoquer depuis des mois.

Parce que la réalité humaine du dossier est simple : Danault veut se rapprocher de sa famille, il vit mal l’éloignement, il n’est pas heureux en Californie, loin des siens, et surtout, il rêvait d’un retour à Montréal, dans un environnement familier, dans une organisation qu’il aime encore profondément, avec une équipe qui se bat pour les séries et où il pourrait jouer un rôle clair... et respecté. 

Chez les Kings, il est traité comme un moins que rien. Il veut redevenir une "rockstar" au Québec.

Mais voilà que la piste la plus chaude l’envoie encore plus à l’Ouest, encore plus loin de sa famille, encore plus loin du Québec, dans une organisation instable, en pleine tempête, qui s’apprête à reconstruire autour d’un échange majeur impliquant Quinn Hughes.

Si Danault aboutit à Vancouver, il ne rejoint pas un prétendant, une équipe établie ou un projet clair.

Il rejoint une organisation qui s’apprête à tout détruire.

Les Canucks cherchent désespérément un centre, oui, mais pas pour gagner maintenant : pour survivre pendant la transition.

On le sait, les discussions autour de Quinn Hughes s’intensifient. Vancouver veut un retour colossal : un centre de premier plan, de jeunes défenseurs, plusieurs choix de première ronde. 

Les noms de Marco Kasper, Simon Edvinsson, deux choix de première ronde et d’autres espoirs circulent déjà du côté de Detroit.

Dans les négociations avec le New Jersey, ils demandent que Nico Hischier soit impliqué dans la transaction.

Et pendant que ces mégas discussions avancent, Vancouver regarde Danault non pas comme une solution à long terme, mais comme un bouche-trou, un centre capable de prendre des minutes, de calmer le jeu, de protéger les jeunes, de perdre sans faire trop de vagues pendant que l’organisation se redéfinit.

En d'autres mots : le fond du trou.

Oui, Danault y serait probablement un centre important.

Oui, il jouerait beaucoup de minutes.

Mais ce serait dans une équipe qui n’aspire pas aux séries, qui s’apprête à reculer avant d’avancer, et qui l’utiliserait comme un pansement temporaire sur une plaie béante.

Et c’est là que le dossier devient encore plus cruel.

Phillip Danault n’a aucune clause de non-échange complète.

Il n’a pas la protection nécessaire pour orienter son destin.

Il ne peut pas dire non à Vancouver.

S’il est échangé, il sera échangé là où Los Angeles peut le placer, là où le contrat passe, là où l’autre équipe accepte d’absorber une partie ou la totalité de son salaire de 5,5 millions $ jusqu’en 2027.

Danault voulait revenir à l’Est.

Il voulait se rapprocher de sa famille.

Il voulait une équipe compétitive.

Il voulait la stabilité après des mois de turbulence.

Et la LNH lui prépare possiblement l’inverse absolu .

C’est le genre de transaction qui ne se mesure pas en points ou en minutes de jeu, mais en désillusion personnelle.

Parce qu’à Vancouver, Danault ne serait pas un chaînon manquant : il serait un symptôme. Le symbole d’un club qui recule. Le vétéran qu’on installe au centre pendant que tout s’effondre autour.

Danault voulait contrôler le narratif: son retour à Montréal, son rapprochement familial, la fin de carrière qu’il imaginait et ce que la ligue est en train de lui imposer.

Il n’est plus maître de son destin. Il est devenu un contrat à déplacer.

Ce serait sans doute le coup le plus dur de toute sa carrière : comprendre que le retour au Québec qu’il espérait n’existera jamais… et que la suite de son histoire s’écrira loin de chez lui, dans une ville qui ne faisait même pas partie de ses rêves.

Un cauchemar...