Phil Danault est en train de s'écraser face aux attentes et aux critiques.

Le Québécois faisait peine à voir devant les micros et les caméras, une image de désespoir dans un océan d'interrogations.

Après un match où les Kings ont dominé dans tous les compartiments malgré une défaite amère de 1-0 et maintenant en retard 1-3 dans leur série contre les Kings, Danault se retrouvait face à l'assaut sans pitié des journalistes en quête de réponses.

Mais face aux questions pressantes, Danault se trouvait dépourvu de mots, sa langue semblait liée par l'angoisse et la frustration.

Tout ce qu'il pouvait articuler, c'étaient des murmures empreints de désespoir, répétant qu'ils ne devait pas abandonner, qu'il avait déjà triomphé dans l'adversité par le passé, en faisait référence au retour incroyable contre les Maple Leafs alors qu'il était à Montréal en 2021 (en retard 1-3, le CH avait remporté la série 4-3).

Pourtant, malgré ses tentatives maladroites pour trouver un semblant de réconfort dans le passé glorieux, les critiques pleuvent sans relâche sur Danault chez les fans des Kings.

Son incapacité à contribuer offensivement est pointée du doigt, lui qui est le 2e centre. Une maigre passe en quatre matchs est jugée insuffisante pour un joueur avec une telle position.

Le scénario cauchemardesque prend une dimension ironique alors que les Kings avaient recruté Dubois dans l'espoir de décharger Danault au poste de troisième centre.

Mais la déception s'est transformée en un échec collectif, avec Dubois relégué même au quatrième trio après avoir déçu de façon flagrante.

Pour Danault, c'est une amère confirmation des doutes qui avaient tourmenté son parcours alors qu'il était à Montréal, où Marc Bergevin a toujours refusé de le reconnaître comme un joueur offensif.

Ses chiffres en séries éliminatoires, notamment lors de l'épopée de 2021 avec Montréal, révèle une vérité sans pitié : il n'est pas un joueur offensif, malgré ses efforts acharnés pour défendre sa réputation.

Il n'avait marqué un maigre but dans un filet désert en 22 matchs, tout en ajoutant trois passes. Évidemment, il avait été excellent défensivement, mais un joueur TOP 6 doit produire, sinon, il est un joueur de soutien.

En 55 matchs éliminatoires dans sa carrière, Danaut n'a marqué que 7 maigres buts. De quoi donner du gaz à la position de Bergevin qui ne l'a jamais considéré comme un centre TOP 6.

Le fantôme de Marc Bergevin, maintenant adjoint à Rob Blake à Los Angeles, résonnent alors comme un écho cruel dans l'esprit de Danault.

Il n'est pas à la hauteur des attentes offensives, une réalité douloureuse qu'il doit affronter, même au prix de sa propre image.

Phil Danault se retrouve à nouveau piégé dans un rôle qui lui échappe, condamné à revivre encore et encore les mêmes critiques sur le fait qu'il n'est pas un joueur offensif.

Au final, c'est l'échec de Pierre-Luc Dubois qui fait en sorte que Danault est sur la mauvaise chaise en ce moment. Décidément, les deux Québécois ont vraiment coulé le plan de leur DG Rob Blake.

Cruel à dire...mais telle est la réalité...

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