Pierre-Karl Péladeau semble se retrouver une fois de plus dans l'ombre des décisions de Gary Bettman, le commissaire de la LNH.

Malgré les efforts déployés par le "ministre des Nordiques", Éric Girard, pour faire avancer le dossier de ramener une équipe de hockey à Québec, les nouvelles révèlent que Bettman joue avec le gouvernement du Québec et l'homme d'affaires québécois, alors qu'il est clair comme de l'eau de roche qu'il penche plutôt vers d'autres destinations, laissant ainsi les partisans québécois encore dans la déception.

Cette semaine, tandis que Girard effectuait un voyage inutile à New York pour une rencontre qui semble avoir été vaine, Bettman prévoyait de rencontrer sérieusement des groupes intéressés à amener des concessions à Houston et Atlanta. C'est du moins ce que révèle l'informateur Kevin Weekes du réseau ESPN, qui annonce les réunions entre les dirigeants de la LNH et les représentants des groupes de Tilman Fertitta et Vernon Krause.

Il semblerait que Salt Lake City soit déjà en bonne position pour accueillir une équipe, mettant ainsi de côté les espoirs de Québec pour de bon.

Ce revirement de situation n'est pas sans rappeler les démarches antérieures de Péladeau pour ramener les Nordiques à Québec.

Malgré ses efforts et ceux de plusieurs partisans passionnés, Bettman semble rester de marbre face à ces demandes, préférant explorer d'autres avenues.

Les nouvelles font état de la demande formelle d'expansion de la LNH par l'ancien joueur Anson Carter et le groupe Alpharetta Sports & Entertainment (ASE) pour Atlanta, ainsi que l'intérêt manifesté par Houston, une ville qui a déjà déclaré son ambition d'accueillir une équipe depuis plusieurs années.

L'annonce récente du sondage lancé par Ryan Smith, du Smith Entertainment Group, pour choisir le nom d'une éventuelle équipe de hockey professionnel à Salt Lake City, ajoute à la frustration des partisans québécois.

Alors que les espoirs semblaient renaître avec l'engagement de Péladeau et les discussions précédentes, la réalité semble bien différente.

La volonté de Bettman de privilégier d'autres marchés, tels que Houston et Atlanta, laisse un goût amer aux amateurs de hockey de Québec qui sont tannés que Bettman les utilise pour faire monter les enchères, eux qui espérent de tout coeur le retour de leur équipe bien-aimée.

Malgré les obstacles et les déceptions, l'espoir persiste pour les partisans québécois, qui continuent de croire en la possibilité de voir un jour le retour du hockey professionnel dans leur ville. C'est bien ça le problème. Il faut arrêter d'y croire.

Face aux décisions de Bettman et à ses préférences pour d'autres marchés, il est clair que ce rêve est une illusion. Et tant qu'on va continuer à rêver, Bettman va marchander cet espoir pour faire monter les enchères envers les groupes qui vont vraiment payer la lune pour une expansion.

Péladeau n'est pas tanné de se faire jouer dans le dos? Il a payé dix millions de dollars pour des frais de candidature en 2016 alors qu'il était clair pour tout le monde que seulement Vegas allait être admis.

Et voilà que Bettman continue de faire des manigances derrière lui. À un moment donné, assez, c'est assez. À la place de Péladeau, on quitterait ce dossier illusoire pour de bon.

Il y a des limites à se faire "niaiser".

Votre Voix