Après trois éliminations consécutives en première ronde des séries, la frustration évidente chez les Kings de Los Angeles.
Phillip Danault avait déjà envoyé Pierre-Luc Dubois sous l'autobus en mai dernier. Et voilà qu'il continue d'exprimer clairement sa désillusion et pointe du doigt Pierre-Luc Dubois.
Lors d'un entretien avec le Journal de Montréal, Danault a encore été sans pitié, soulignant que la pression sera immense la saison prochaine pour le DG, Rob Blake, qui a fait l'erreur de sacrifier la lune pour Dubois :
« D’après moi, ça passe ou ça casse. » affirme Danault sur le futur de son DG.
Rencontré à Québec avant un entraînement matinal, Danault a partagé sa frustration plusieurs semaines après l'élimination des Kings par les Oilers pour la troisième année consécutive.
Pour lui, il est toujours aussi en furie. Les Kings étaient censés avoir terminé leur reconstruction, mais malgré leur présence constante en séries depuis 2021, ils "chokent" constamment. Surtout, ils ont perdu contre le même adversaire trois années de suite. De quoi rendre fou.
Danault est conscient que le noyau actuel pourrait éclater et surtout, que son DG pourrait être échangé, si l’équipe ne parvient pas à franchir une ronde éliminatoire pour la première fois depuis 2014. Et si Marc Bergevin devient DG des Kings, Danault pourrait être transigé.
Danault n'a pas hésité à avouer qu'il pourrait être échangé si les Kings "chokent" encore. Il sait au fond de lui que Bergevin n'hésiterait pas une seule seconde avant de transiger celui qui est devenu un ennemi depuis la saga montréalaise.
Le Québécois ne s'est pas gêné pour détruire Dubois publiquement encore une fois. Ça fait encore plus mal qu'il le fasse avec un média québécois.
Danault a exprimé sa surprise face à cet échange, évoquant la pression ressentie par Dubois dans une nouvelle organisation et un contrat de huit ans.
« Ça n’a pas bien marché pour lui et la saison a été difficile. J’ai quand même été surpris un peu de l’échange parce qu’il avait un contrat de huit ans."
"C’était vraiment touchy comme dossier. Probablement qu’il s’est mis beaucoup de pression avec son contrat dans une nouvelle organisation. Ça peut affecter certains joueurs », a-t-il réfléchi, avant de complètement détruire son compatriote québécois.
«C’est sûr que tout ça a fait mal à l’organisation. On a perdu beaucoup de joueurs pour obtenir Dubois»
Les critiques de Danault envers Dubois et la gestion de l'équipe par le directeur général Rob Blake ont révélé des fissures profondes dans l'unité des Kings.
En défiant publiquement son propre directeur général et en détruisant publiquement son ancien coéquipier, Danault a brisé une règle non écrite du hockey. Mais il s'en soucie guère.
Les propos de Danault sont le symbole d'une équipe en crise, où la critique publique et les attentes non satisfaites ont conduit à une situation explosive.
Ça pue à Los Angeles. Marc Bergevin doit sourire. Il sait que si Blake est congédié, c'est lui qui va obtenir le poste.
En attendant, deux Québécois sont devenus ennemis. Vous pouvez être certains que Dubois et Danault ne s'adresseront plus jamais la parole.
Pierre-Luc Dubois ne va jamais lui pardonner.