Pierre-Luc Dubois vit un cauchemar éveillé.

Le rêve d'être multimillionnaire sous le chaud soleil de Los Angeles. Le cauchemar d'être devenu une nuisance pour son DG et ses coéquipiers.

Qui l'aurait cru? Si vous nous donnez le choix, on prend Pierre-Luc Dubois 1000 ans avant Dubois. 

Chaque équipe cherche à se forger une identité solide, à travers des joueurs qui incarnent la passion, le dévouement et le professionnalisme.

Malgré sa léthargie du début de l'année, on retrouve ces qualités en la personne de Josh Anderson.

Le contraire arrive avec Pierre-Luc Dubois, qui a les pires valeurs en terme d'effort, de coeur et de dévouement.

Les performances récentes de Dubois contrastent de manière frappante avec la vigueur déployée par Anderson sur la patinoire.

Les statistiques parlent d'elles-mêmes : avec une maigre passe à ses dix derniers matchs, Dubois semble être à la dérive, devenant malheureusement la risée de la LNH.

Son contrat de 8,5 M$ par année étalés sur 8 ans se transforme rapidement en l'un des plus indésirables de la ligue, avec des résultats qui laissent les partisans des Kings perplexes, pour ne pas dire un autre mot moins poli.

À l'inverse, Josh Anderson incarne l'essence même de l'effort et du coeur. Bien qu'il ait pu connaître des périodes difficiles, il se distingue par son engagement inébranlable et sa détermination sans faille. À chaque présence sur la glace, Anderson donne le meilleur de lui-même, prêt à laisser sa vie sur la patinoire pour son équipe et ses coéquipiers.

En examinant de près la situation, il devient évident que l'impact d'Anderson sur le Canadien de Montréal dépasse largement les chiffres inscrits dans les colonnes de statistiques. Son leadership silencieux et son attitude exemplaire sur et hors de la glace font de lui un pilier sur lequel l'équipe peut s'appuyer.

Dubois, lui, n'est pas seulement invisible sur la glace ou dans la colonne des statistiques. Il refuse de suer pour son équipe. En France, on dirait qu'il refuse de "mouiller le maillot." À le voir jouer, on se demande même s'il prend un douche après le match tellement il est nonchalant de manière honteuse.

S'il était à Montréal en ce moment, le Centre Bell le huerait car les Montréalais n'acceptent pas la paresse chez un joueur. 

5 maigres buts (autant que Gallagher), 7 maigres passes pour 12 maigres points en 29 matchs et un différentiel de -5 dans une équipe qui a le meilleur différentiel de toute la LNH.

On se demande si c'est Marc Bergevin qui a convaincu Rob Blake d'aller chercher Dubois, lui qui le voulait depuis des lunes à Montréal.

Une vrai catastrophe ambulante. Cette histoire va mal se terminer...

Votre Voix