Pierre-Luc Dubois ridiculise la LNH : Martin St-Louis en furie

Pierre-Luc Dubois ridiculise la LNH : Martin St-Louis en furie

Par André Soueidan le 2025-04-27

Le Canadien de Montréal a peut-être perdu la quatrième rencontre de sa série contre les Capitals de Washington, mais ce qui restera gravé dans les mémoires, c’est surtout la mascarade honteuse orchestrée par Pierre-Luc Dubois et tolérée par des arbitres complètement dépassés par les événements.

Un bâton qui frôle à peine un casque et voilà Dubois qui s’effondre au sol, hurlant à l’injustice comme si on lui avait arraché une dent sans anesthésie.

C’est là que le plan machiavélique des Capitals s’est mis en marche sous les yeux d’un Martin St-Louis de plus en plus furieux derrière le banc.

« Quand tu fais face à ce genre d’adversité et que tu es obligé de tuer plus de pénalités qu’eux, c’est difficile de créer du momentum », a lâché Saint-Louis en conférence de presse, visiblement à bout de patience.

Le coach du Tricolore, pourtant d’une diplomatie légendaire depuis son entrée dans la LNH comme entraîneur, n’a cette fois pas pu contenir son amertume devant la farce monumentale qui s’est jouée sous les yeux du superviseur des arbitres.

Car oui, il faut le préciser : avant même la rencontre, Martin St-Louis avait pris la peine de discuter avec Kent qui donne son rapport quotidien du superviseur des officiels pour aborder le sujet précis des comédies ridicules.

Et pourtant, comme dans un mauvais scénario de série B, la troupe de Pierre-Luc Dubois a passé la soirée à se rouler par terre au moindre contact, au point de transformer ce qui devait être un match de hockey intense en théâtre grotesque.

« Ça fait partie de l’apprentissage de mes jeunes joueurs », a expliqué St-Louis, la mâchoire crispée par la frustration.

« Tu ne peux pas contrôler ce que l’autre équipe fait, mais tu peux contrôler comment tu réagis. »

Réagir. Un mot qui résume à lui seul la bataille de David contre Goliath que le Canadien a dû livrer, non seulement contre une équipe vicieuse dirigée par un Ovechkin en mode bulldozer, mais aussi contre des arbitres dont les yeux semblaient avoir pris des vacances.

À voir les Capitals se jeter par terre à la moindre poussée et décrocher des avantages numériques décisifs, on avait l’impression que le superviseur des arbitres avait lui-même rangé son sifflet dans sa poche pour laisser place à un carnaval de tricherie sans vergogne.

Le but égalisateur de Washington? Né directement d’une mise en échec sauvage de Tom Wilson sur Alexandre Carrier, passée complètement sous silence par les officiels.

Et le troisième but, celui qui a scié les jambes du Canadien? Encore une fois, un cafouillage provoqué dans la confusion la plus totale, sans la moindre conséquence pour les Capitals qui, eux, bénéficiaient systématiquement du bénéfice du doute.

Pendant ce temps, Martin St-Louis, stoïque derrière le banc, regardait ses jeunes joueurs se battre avec courage et dignité, pendant que Pierre-Luc Dubois et ses acolytes s’adonnaient à une pantomime digne des pires scènes du cinéma muet.

« Ce n’est pas parfait. Mais j’aime ce que j’ai vu de mes gars ce soir. J’aime leur résilience », a martelé Saint-Louis, tentant de contenir son amertume tout en envoyant un message clair à ses troupes.

Le problème, c’est que l’effort ne suffit plus quand l’adversaire a des allumettes dans les poches et que les juges regardent ailleurs.

La situation a atteint un tel niveau de ridicule qu’après la rencontre, plusieurs journalistes ont ouvertement demandé si la LNH allait intervenir pour analyser les séquences douteuses accumulées par Washington.

Une question légitime, alors que même les partisans neutres commencent à lever un sourcil devant ce qui ressemble de plus en plus à un sabotage organisé.

La scène la plus embarrassante reste sans contredit celle où Dubois, frôlé au casque par un bâton inoffensif, s’écroule sur la glace comme s’il venait de recevoir un direct de Mike Tyson.

Une comédie pathétique qui a provoqué des rires moqueurs jusque dans les loges du Centre Bell, où les vétérans blessés du Canadien assistaient, impuissants, à ce cirque nauséabond.

Et Martin St-Louis, dans tout ça?

«  On va envoyer des séquences. On a eu des discussions avant la série avec le superviseur. Ce n’est pas quelque chose qu’on a improvisé.  », a-t-il confirmé d’un ton glacial, laissant entendre que la direction du Canadien ne laisserait pas passer cette farce sans exiger des comptes.

« Ce n’est pas juste pour nos joueurs. Ce n’est pas juste pour notre organisation. Ce n’est pas juste pour le sport », a conclu Saint-Louis, déclenchant une salve d’applaudissements silencieux dans le cœur de tous ceux qui croient encore à l’intégrité du hockey.

Pendant ce temps, Pierre-Luc Dubois continue de déshonorer son sport, glissant sur la fine ligne qui sépare l’acteur du joueur de hockey, tout en traînant l’image des Capitals dans la boue.

Une chose est sûre : même s’ils avancent dans les séries, Washington restera entaché par cette série contre Montréal.

Une série qui ne restera pas dans les annales pour son intensité, ni pour sa bravoure, mais pour avoir révélé à la face du monde l’incapacité de la LNH à protéger l’intégrité de son sport.

Et pendant que Martin St-Louis prépare ses troupes pour un match #5 où tout est encore possible, une vérité s’impose : peu importe l’issue, c’est l’honneur du Canadien qui sortira grandi de cette série.

Pas celui des Capitals.

Et certainement pas celui de Pierre-Luc Dubois.