Pierre-Luc Dubois a senti la frustration monter en lui comme une vague prête à déferler. Encore une fois, il a été relégué au banc plus longtemps que prévu, regardant son rival Phil Danault le surclasser la glace pendant qu'il devait se contenter de quelques maigres minutes de jeu.
Aujourd'hui, ce fut particulièrement difficile à encaisser. À peine 13 minutes sur la glace alors que son adversaire direct, Danault, a dominé avec près de 20 minutes de temps de jeu, couronné par un tour du chapeau éclatant.
Les chiffres ne mentent pas. Danault a brillé avec 14 buts et 22 passes, totalisant 36 points en 60 matchs, avec un différentiel de +9.
Pendant ce temps, Dubois peine avec seulement 13 buts et 14 passes, accumulant un modeste total de 27 points, mais avec un désastreux différentiel de -18.
Et pour couronner le tout, les chiffres du contrat semblent ajouter l'insulte à l'injure. Dubois empoche 8,5 millions de dollars par année, tandis que Danault se contente de 5,5 millions par année.
Être relégué au rôle de troisième centre quand on est payé comme un joueur d'élite est une pilule amère à avaler. Danault, avec son jeu solide et son influence sur la glace, a solidifié sa position de deuxième centre incontesté des Kings. Pour Dubois, cela signifie qu'il devra se contenter d'un rôle secondaire, malgré ses attentes et son salaire élevé.
Los Angeles est maintenant confronté à une décision difficile. Garder un joueur comme Dubois avec un tel contrat et des performances en deçà des attentes est difficilement justifiable. Les rumeurs de transactions tournoient déjà autour de Dubois, et cela ne fera que s'intensifier cet été.
Mais la question sur toute les lèvres est: qui voudra de ce joueur paresseux qui empoche 8,5 M$ par année pour encore 7 ans après cette saison.
Pour Pierre-Luc Dubois, cela signifie une période d'incertitude et de frustration croissante. Le rêve de jouer un rôle majeur dans une équipe de premier plan semble s'éloigner, remplacé par l'anxiété quant à son avenir dans la ligue.
Le chemin vers un nouveau départ est semé d'embûches. On voit mal qui voudrait de lui sur le marché en ce moment. Oui, les temps son difficiles à Los Angeles pou Pierre-Luc Dubois.
Le tour du chapeau de Phil Danault doit lui donner mal au coeur...