Il y a des absences qui crient plus fort que toutes les présences.
Celle de Kirby Dach, joueur pourtant annoncé comme centre numéro deux du Canadien de Montréal, en est une.
Et à mesure que les semaines passent, que l’été s’efface doucement et que les activités du club vont reprende de plus belle, cette absence devient un cauchemar logistique, un casse-tête médiatique… et une bombe à retardement dans le vestiaire.
Parce qu’à ce jour, Kirby Dach est toujours porté disparu.
Pas une photo. Pas une vidéo. Pas un sourire en coin capté par un téléphone dans un tournoi de golf. Aucun segment dans un centre d’entraînement. Aucun selfie avec un partisan dans un parc de l’Ouest canadien. Rien.
Le néant. Et ce silence malaisantt, loin de rassurer, alimente une rumeur qui n’est plus un murmure : Kirby Dach ne va pas bien, et tout le monde le sait.
Un joueur invisible… dans une ère hypervisible...
À l’heure où les joueurs du Canadien se donnent rendez-vous sur la glace de cette fameuse ligue sans contact (LSHL), où les Demidov, Roy, Evans et compagnie font le show, Kirby Dach brille par son absence. Le contraste est brutal.
Même des joueurs qui ne seront jamais plus que des options de profondeur se montrent le bout du nez. Ils se font filmer, ils posent, ils rient, ils s’entraînent.
Mais pas Kirby Dach. Pas même une apparition pour dire « salut » à ses coéquipiers. Et ce n’est pas parce qu’il est à l’étranger.
Il est supposément en Alberta ou en Saskatchewan. Pourtant, aucune présence, ni même dans des événements communautaires ou des promotions sportives.
On dit qu’il est en réhabilitation.
Mais voilà : pourquoi ne pas l’assumer publiquement? Pourquoi ne pas faire comme d’autres joueurs blessés, qui montrent leur progression avec fierté et transparence?
Est-ce que Kirby Dach a honte de son état physique? Est-ce qu’il craint que le public découvre qu’il est incapable de soulever autre chose que des poids pour enfant?
Certains suggèrent même qu’il refuse d’être vu en gym pour éviter d’être la risée des réseaux sociaux. Si tel est le cas, c’est que le problème dépasse largement le cadre physique. Et ça, ça inquiète.
Le plus cruel dans cette histoire? C’est que pendant que Kirby Dach s’efface du radar, Jake Evans émerge comme l’option sérieuse au poste de deuxième centre.
Le bon soldat, Jake Evans. Le joueur fiable, discret comme le miel, celui qui patine dans l’ombre sans jamais réclamer les projecteurs.
Mais là, dans le cadre intense de la Living Sisu Hockey League ... cette ligue 3 contre 3 qui fait vibrer les étés à Hockey Etcetera ... c’est lui qui a fait briller une séquence folle.
Il connecte avec Ivan Demidov, le disque glisse entre leurs coudes, Demidov contrôle en suspension, la feinte est magique… et quand le tir part, c’est Roy qui frappe, comme un sniper dans un micro-aréna bondé.
Ce n’était pas au Complexe CN à Brossard, l’antre des pros en été ... non, mais dans un match bouillant qui rappelle que même les sessions estivales peuvent faire tomber des mâchoires.
@danick_habs IVAN DEMIDOV 💙🤍❤️ what a pass 🚨🚨🚨🫶🫶#okmedia #foryoupageシforyou #NHL #nhl #canadiensmtl ♬ son original - OK Media (danick-✊️✊️✊️)
Même les fans commencent à le dire tout haut
: « Je préfère Jake Evans. »
Ça fait mal. Pour un joueur qui devait incarner l’avenir du CH, cette phrase est un verdict, une gifle, une condamnation.
Mais ce qui choque encore plus, c’est le silence. Celui du Canadien. Celui des journalistes. Celui des plateformes sportives québécoises.
Car tout le monde est au courant.
Certains "insiders" l’ont murmuré à mots couverts. D’autres, plus prudents, ont évité le sujet pour ne pas perdre l’accès privilégié au vestiaire. Mais la vérité est là : les médias savent que quelque chose cloche avec Kirby Dach.
Des rumeurs de manque d’implication, de mental fragile, d’un jeune homme perdu entre pression et attentes irréalistes.
Rien n’est confirmé, mais tout est ressenti. Et à force de ne rien dire, les journalistes se rendent complices de cette opération camouflage qui, visiblement, commence à inquiéter les dirigeants eux-mêmes.
Eric Engels de Sportsnet a beau dire que tout est normal, que Dach est en réhabilitation… ce n’est pas normal de ne pas le voir.
Ce n’est pas normal qu’un joueur supposément en pleine progression post-opératoire ne fasse même pas l’effort d’envoyer une vidéo de lui sur vélo stationnaire. Pas une image, pas un son, pas un message. Rien.
Où est le département de communication du Canadien? Pourquoi personne n’a exigé une mise à jour officielle?
Et maintenant, la question qui fâche : sera-t-il prêt pour le camp?
À moins d’un miracle, les chances que Kirby Dach soit prêt à entamer la saison sont minces. Et même s’il se présente au camp d’entraînement, quel sera son niveau de forme, de confiance, de préparation?
Pendant ce temps, les plans de l’organisation changent. Kent Hughes regarde ailleurs. Jeff Gorton aussi. Mason McTavish, Marco Rossi, Dawson Mercer… les rumeurs de transaction pour un deuxième centre crédible se multiplient. Et ce n’est pas un hasard.
Parce qu’en coulisses, on commence à parler de Kirby Dach comme d’un projet échoué.
Un pari risqué qui n’a jamais porté fruit.
Un joueur talentueux, mais trop fragile. Physiquement. Mentalement. Tactiquement.
Et même les partisans qui l’adoraient commencent à décrocher.
Ce qui se trame actuellement est plus grave qu’il n’y paraît. Car si Kirby Dach ne revient pas à temps, ou s’il revient trop lentement, le Canadien de Montréal devra prendre une décision difficile.
Le garder comme centre de soutien et accepter qu’il soit dépassé par Evans?
Le rétrograder sur un quatrième trio?
Le placer sur la touche en attendant un miracle?
Ou… l’échanger pendant qu’il a encore une valeur?
Aucune de ces options n’est idéale. Mais plus le silence dure, plus la situation se dégrade.
Et pendant ce temps, Jake Evans, lui, continue d’avancer.
Imaginez le scénario : camp d’entraînement. Kirby Dach revient, hésitant, lent, incertain. Jake Evans vole la vedette. Ivan Demidov le réclame à son aile.
Martin St-Louis n’a pas le choix. Il monte un trio Laine-Evans-Demidov (ou Bolduc à la place de Laine). Le trio flambe. Le public est conquis. Et Kirby Dach… se retrouve à regarder depuis le 3e ou 4e trio... ou le banc... ou les estrades...
Ce n’est pas un film. Ce n’est pas une fiction. C’est ce qui est en train de se préparer. Et personne ne semble avoir le courage de le dire haut et fort.
Mais le moment approche où il faudra choisir. Le Canadien ne pourra pas entrer en saison avec une question aussi centrale laissée sans réponse.
Kirby Dach devait être la pierre angulaire du deuxième trio du Canadien.
Aujourd’hui, il n’est même pas une ombre. Il est une absence.
Une absence inquiétante.
Une absence qui en dit long.
Une absence qui pourrait coûter cher.
Il ne tient qu’à lui, maintenant, de renverser la vapeur. De publier une vidéo. De parler à ses fans. De montrer qu’il est encore en vie, encore impliqué, encore motivé.
Mais chaque jour qui passe sans nouvelle est une preuve de plus que Kirby Dach n’est peut-être plus dans les plans du Canadien… et qu’il ne s’en rend même pas compte.