Pierre LeBrun estime que le Canadien de Montréal pourrait adopter une stratégie similaire à celle de Chicago en offrant des ententes à court terme avec des salaires annuels élevés à des agents libres de premier plan.

Cette approche permettrait au CH de renforcer son effectif tout en gardant de la flexibilité pour l'avenir. En effet, des contrats plus courts, mais plus lucratifs, pourraient attirer des talents tout en évitant de compromettre la marge de manœuvre salariale à long terme.

Le directeur général des Blackhawks de Chicago, Kyle Davidson, est actuellement très actif sur le marché des échanges et des agents libres, cherchant à améliorer son groupe pour soutenir davantage Connor Bedard.

Bien que des rumeurs aient circulé sur un possible intérêt pour l'attaquant suspendu Valeri Nichushkin de l'Avalanche du Colorado, il semble que cette piste soit écartée en raison des risques et des incertitudes qui l'entourent. Le DG de Chicago s'est dit qu'il n'avait pas besoin de ce poison dans le vestiaire.

Parmi les nombreuses options sur le marché des échanges, Martin Necas figure comme une possibilité intéressante, tout comme plusieurs agents libres ciblés pour le 1er juillet.

Les Blackhawks ont la capacité financière d'être agressifs, mais ils veulent également préserver leur espace sous le plafond salarial pour s'occuper de leur jeune noyau à l'avenir.

Le Canadien de Montréal, dirigé par Kent Hughes, pourrait suivre une voie similaire. L'idée serait d'attirer des agents libres avec des contrats de deux ou trois ans, offrant un salaire annuel moyen plus élevé que la plupart des autres équipes.

Cela pourrait potentiellement inclure des joueurs de haut calibre comme Jonathan Marchessault ou Steven Stamkos.

Il faut avouer que cette stratégie comporte des défis. Les agents libres cherchent souvent des contrats à long terme, profitant ainsi pleinement de leur rare accès au marché libre.

Mais Marchessault a 33 ans et Stamkos 34 ans. Voilà deux cibles parfaites pour des contrats à court terme. Il pourrait  être difficile de convaincre certains des jeunes agents libres de signer des contrats à court terme, même avec des salaires annuels attractifs. Mais pour des joueurs qui approchent la mi-trentaine, tout est possible.

Au final, si Kent Hughes souhaite améliorer son équipe de manière significative tout en maintenant une certaine flexibilité salariale, ils devront être prêts à faire des offres séduisantes et stratégiquement calculées.

Un gros salaire annuel...peu d'années...

Excitant...

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