Le climat était tendu sur le banc du Canadien de Montréal. Martin St-Louis a atteint un point de rupture avec Josh Anderson.

Les caméras ont capté l'instant où St-Louis, habituellement calme et réservé, laissa échapper une série de jurons après une présence affligeante et paresseuse d'Anderson sur la glace.

La réaction impulsive reflétait l'exaspération accumulée au fil des matchs face à aux performances honteuses du joueur.

Les statistiques ne mentent pas : Anderson a récolté seulement deux maigres points depuis le début de l'année 2024.

Quelle honte considérant les attentes placées en lui. La frustration monte encore d'un cran lorsque l'on réalise que ces deux points étaient le total de ses mois de novembre et décembre combinés.

Pour un joueur qui empoche un salaire de 8 millions de dollars cette année et dont l'impact sur la masse salariale est de 5,5 millions par année jusqu'en 2027, Anderson est une honte ambulante.

13 maigres points depuis le début de la saison. Plus de 423 000 dollars par point.

Ouch. Inutile de rappeler que Kent Hugehs avait la chance de transiger Anderson en 2022 ET au début de l'année 2023 pour un choix de 1ère ronde, un espoir de premier plan et un joueur établi.

Kent Hughes a attendu...a parié...et a perdu...Mais le DG actuel du CH n'est pas le coupable.

Dans cet environnement chargé d'émotions et de sentiment honteux, il faut regarder du côté de Marc Bergevin.  Donner autant d'argent à Anderson montre bien que Marc Bergevin est le PIRE directeur général de l'histoire du Canadien de Montréal.

Aujourd'hui, St-Louis n'est plus capable. L'instant de frustration capturé par les caméras sert de rappel brutal qu'Anderson est nuisible pour cette équipe. 

Au moins, il aide à nous rapprocher de la cave et d'avoir le plus de chances possibles pour sélectionner un prodige.

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