Jonathan Drouin et Samuel Montembeault se retrouvent dans une situation similaire, pris dans les révélations sans pitié d'une situation financière qui les laisse perplexes.

Tous deux Québécois, ils ont été victimes de la naïveté de leurs agents qui a sérieusement impacté leurs portefeuilles.

À la défense d'Allan Walsh, il n'avait pas le choix pour son client Jonathan Drouin. Le Québécois se devait de signer un contrat à rabais pour continuer sa carrière et jouer avec son ami Nathan MacKinnon.

En paraphant un contrat évalué à 825 000$ pour une saison, Jonathan Drouin ne se doutait sûrement pas qu'il allait devenir l'une des meilleures affaires de l'année dans la LNH.

Associé souvent à son ami proche Nathan MacKinnon, l'ancien joueur du Canadien de Montréal a connu la meilleure saison de sa carrière, récoltant 56 points en 78 matchs.

Cependant, cette performance sur la glace s'est traduite par un coût minime pour l'équipe. En effet, Drouin n'a coûté que 14 732$ par point récolté, ce qui le place au deuxième rang de toute la LNH en termes de rapport qualité-prix.

Seul Wyatt Johnston, des Stars de Dallas, a fait mieux avec 13 756$ par point, bénéficiant d'une saison remarquable avec 65 points, dont 32 buts.

Cette situation met en lumière l'efficacité financière de certains joueurs par rapport à leur contribution sur la glace. Drouin se retrouve ainsi au sommet des joueurs dont le contrat s'avère une véritable aubaine pour leur équipe.

Dans un autre registre, chez les gardiens, Samuel Montembeault représente également une bonne affaire pour son équipe.

Classé au 7e rang avec seulement 847$ par arrêt, Montembeault offre un excellent rapport qualité-prix pour chaque intervention sur la glace. Son coéquipier Cayden Primeau le suit de près à la 15e place avec 1338$ par arrêt.

Contrairement à l'agent de Drouin, celui de Samuel Montembeault, Paul Corbeil, n'a aucune excuse. Il s'est fait manipuler par le DG Kent Hughes, alors que ce dernier lui a mis la pression avec la rotation à trois gardiens.

Le message de Kent Hughes était clair et limpide: tu acceptes un "rabais maison" et j'échange Jake Allen. Corbeil s'est fait avoir comme un enfant. Être le premier gardien du Canadien de Montréal à un salaire annuel de 3,15 M$...c'est un citron financier sans précédent.

Ces chiffres soulignent l'importance pour les équipes de maximiser l'efficacité de leurs dépenses pour rester compétitives dans une ligue où les contrats faramineux peuvent parfois compromettre la gestion financière des franchises.

Drouin et Montembeault sont ainsi des exemples flagrants de joueurs qui se sont faits avoir sur toute la ligne. Disons que pour Drouin, c'est moins grave que pour Montembeault, surtout qu'il a "CASH IN" à Montréal et va "CASH IN" sur son prochain contrat.

Samuel Montembeault va le regretter toute sa vie. Son agent a vraiment échoué dans ce dossier. Au final, c'est lui le coupable. Il est l'agent de Sam depuis toujours. Le gardien a une confiance aveugle envers lui. Aujourd'hui, il paye cher pour cette confiance.

Il paye..."CASH"...

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