Quand les joueurs du CH...écoutent ça...

Quand les joueurs du CH...écoutent ça...

Par Marc-André Dubois le 2018-01-17

- Quand les joueurs du CH...écoutent ça...

- Il doivent être PERDUS en TA...

« Ce sera une soirée spéciale, affirmé Krug. Claude est l’entraîneur en chef avec le plus de victoires (419) dans l’histoire des Bruins. Il a marqué cette franchise. Dans ce vestiaire, nous avons tous une tonne de respect pour lui. Il est aussi un homme fier. Il sera excité, mais il voudra surtout gagner le match. »

« Les partisans montreront leur respect et leur amour pour Claude, a dit le capitaine Chara. Je m’attends à une ovation pour lui. Il le mérite pleinement. Claude a connu une grande carrière comme entraîneur avec les Bruins, il a fait de très grandes choses pour cette organisation. Je le remercie pour les nombreuses années avec moi à Boston. Je sais aussi que les partisans et la ville de Boston voudront le saluer d’une belle façon. »

« Après le premier match contre Claude à Montréal, je pense que la glace est un peu brisée, a affirmé Bergeron. Ce sera son retour à Boston et je m’attends à un très bel accueil de nos partisans. Il le mérite. Mais nous cherchons à nous concentrer sur notre équipe. Nous désirons poursuivre sur notre bonne séquence. »

« Il y aura probablement de l’émotion chez nos joueurs. Plusieurs d’entre eux ont gagné la coupe Stanley (2011) avec Claude, a souligné l’entraîneur en chef Cassidy. Mais nous avons déjà joué contre lui à Montréal et nous pouvions le voir derrière le banc d’un autre groupe. Cette première expérience aidera les joueurs à rester calmes. »

« J’étais surtout à une heure de Boston à Providence lors des 10 ans de Claude avec les Bruins. Lors de la dernière saison, j’ai passé quelques mois comme adjoint avec lui à Boston. J’ai toujours entretenu une bonne communication avec Claude. J’ai appris beaucoup de son système défensif. Il préconisait moins une couverture d’homme à homme en territoire défensif, contrairement à plusieurs équipes. »

« J’ai appris beaucoup de Claude, a affirmé Brad Marchand. Il m’a enseigné à devenir un bon professionnel et à être constant pour connaître du succès dans la LNH. Il n’était pas nécessairement dur avec moi, mais il était strict. Je m’attendais à ça de sa part. Quand un entraîneur arrête de te parler, tu dois commencer à t’inquiéter. J’avais toujours une bonne communication avec lui.

« À mes premières saisons, il a cru en moi. J’ai grimpé les échelons tranquillement, je n’ai pas sauté d’étape. Il n’y avait pas de grandes attentes sur le plan offensif pour moi à mes débuts. J’ai eu le temps pour devenir un attaquant plus complet, un bon joueur défensif et un joueur qui respecte le système. Il m’a poussé beaucoup pour améliorer mon attitude et accepter [de] jouer différents rôles. »

« J’ai déjà eu des discussions musclées avec lui, mais nous réussissions à rire. Assis sur le banc de l’équipe, j’ai déjà atteint Claude avec un coup de bâton dans un geste de frustration. Il m’a rapidement fait comprendre que c’était la dernière fois que je faisais ça si je voulais continuer de jouer. »