Méga transaction dans la LNH: Quinn Hughes est échangé au Minnesota

Méga transaction dans la LNH: Quinn Hughes est échangé au Minnesota

Par David Garel le 2025-12-12

Bombe dans la LNH. Une transaction inimaginable devient réalité : Quinn Hughes quitte les Canucks de Vancouver et est échangé… au Minnesota Wild.

Le rêve d’une réunion familiale chez les Devils du New Jersey vient de voler en éclats. Le scénario que tout le monde voyait venir, Quinn rejoignant ses frères Jack et Luke, a été balayé d’un revers de main par une transaction d’envergure historique.

Et dans un renversement de situation absolument saisissant, ce n’est pas New Jersey, mais bien le Wild du Minnesota qui met la main sur le défenseur étoile et capitaine des Canucks.

Voici les détails du monstre à six têtes :

Minnesota reçoit :

• Quinn Hughes

Vancouver reçoit :

• Le choix de première ronde du Wild en 2026 (initialement celui des Canucks, acquis par transaction)

• Marco Rossi, ancien 9e choix au total en 2020

• Liam Öhgren, capitaine de la Suède U20 et attaquant explosif

• Zeev Buium, jeune défenseur américain promis à une carrière dominante

Vancouver décroche la lune.

Quand Elliotte Friedman a appuyé sur « publier » et confirmé que Quinn Hughes prenait la direction du Minnesota, l’écosystème de la LNH a immédiatement explosé.

Pas parce que la transaction sortait de nulle part. Les rumeurs insistantes avaient déjà contaminé le vestiaire des Canucks, au point où le coach Adam Foote s’était permis d’en parler publiquement, mais plutôt parce que la destination finale n’était pas celle que l’univers attendait.

Detroit circulait. New Jersey obsédait. Vancouver semblait vouloir jouer la montre.

Mais au fond, et avec un pas de recul, Minnesota était probablement la destination la plus logique de toutes.

Car ce que les Canucks obtenaient du Wild n’avait rien d’un retour secondaire. On parle d’un package massif, construit autour de trois pièces d’avenir et d’un choix de première ronde, un retour tellement riche qu’aucune autre organisation ne pouvait mathématiquement s’aligner là-dessus.

1. Marco Rossi: le centre que Vancouver cherchait depuis deux ans

Vancouver voulait un centre top 6 jeune, dynamique, offensif, immédiatement insérable dans une formation.

Marco Rossi est ce profil.

Oui, il est petit, comme tant de joueurs fétiches du CH (Hutson, Caufield et compagnie), mais il demeure un centre hyper-talentueux, capable de transporter la rondelle, d’alimenter un avantage numérique, et d’être responsable défensivement.

Malgré quelques pépins de santé cette saison, il a déjà affiché une constance appréciable cette saison : 13 points en 17 matchs, avant sa blessure qui l'écarte depuis la mi-novembre.

Dans les discussions précédentes, Detroit offrait Marco Kasper, Vancouver envisageait des scénarios autour de Nico Hischier (évidemment refusé) ou Nemec (jamais vraiment réaliste).

Minnesota, lui, a mis sur la table un centre NHL-ready, jeune, sous contrôle, et à production constante.

Aucune autre équipe n’avait un équivalent à proposer.

2. Zeev Buium: le vrai joyau

Et c’est là que la transaction change de catégorie.

Parce qu’il faut le dire clairement :

Zeev Buium est un futur défenseur numéro un dans la LNH.

Un gaucher moderne, intelligent, vision d’élite, patinage fluide, instinct offensif naturel, et surtout une progression fulgurante.

L’un des trois meilleurs espoirs au monde à sa position au moment où l'on se parle (défenseur gaucher offensif).

Detroit offrait Simon Edvinsson avec Mario Kasper. Vancouver a préféré Buium et Rossi.

Minnesota, lui, vient de sacrifier son meilleur espoir défensif, ce qui rend ce deal non seulement énorme, mais extrêmement courageux, vu que rien ne dit que Hughes voudra prolonger son contrat avec le Wild en 2027.

3. Liam Öhgren: un ailier gauche pas spectaculaire, mais NHL-ready

Öhgren n’est pas un marqueur naturel.

Il ne fera pas saliver les foules.

Il ne deviendra probablement jamais un buteur de 30 filets.

Mais c’est un ailier complet, fiable, intelligent, qui joue un style « pro » depuis trois ans.

Oui, il a zéro point cette saison et ce n’est pas catastrophique : il a joué peu, mal utilisé, et revient d’un passage difficile en Suède.

C’est un atout secondaire, mais un atout stable, pour un top 9 futur.

4. Le choix de 1re ronde 2026

C'était une condition dès le départ qu'un choix de 1re ronde soit inclus.

Le Minnesota s'est-il fait voler? L'avenir le dira. Reste qu'un avantage numérique avec Hughes, Kaprizov et Boldy va terrifier la LNH.

Les Canucks avaient prévenu : ils n’allaient pas laisser partir leur capitaine pour des restants. Et ils ont tenu parole. 

Mais au-delà du retour, c’est le message qui frappe : Vancouver tourne la page.

Pour le Wild, c’est une déclaration de guerre. En mettant la main sur le récipiendaire du trophée Norris 2024, Bill Guerin annonce qu’il est prêt à tout pour transformer sa franchise, enfin, en prétendant sérieux.

Quinn Hughes, à seulement 26 ans, arrive dans une équipe qui misait déjà sur Kirill Kaprizov, Matt Boldy, Brock Faber, Jesper Wallstedt et maintenant… une des locomotives offensives les plus dynamiques de la ligue. Le tout, avec encore deux ans de contrat à seulement 7,85 M$ par année.

Un coup de génie. Un vol calculé. Une signature de maître.

Et maintenant, la question que tout le monde pose : 

Pourquoi pas New Jersey?

Parce qu’ils ont trop attendu. Parce qu’ils ont trop parlé. Parce qu’ils ont cru que Quinn allait tomber dans leur giron en 2027 comme un fruit mûr.

Mais la direction des Canucks en avait assez d’être prise en otage par les rumeurs. Et selon plusieurs sources, les Devils refusaient catégoriquement d’inclure Simon Nemec, Jesper Bratt ou même Alexander Holtz. L’offre des Devils, trop prudente, a été balayée. Le Wild, lui, a mis la main sur le téléphone et a dit “qu’est-ce que ça prend?”

Un vent de panique au New Jersey?

Cette transaction plonge le New Jersey dans un malaise profond. Toute leur architecture mentale — les contrats de Luke et Jack jusqu’en 2030+ — visait à attirer Quinn. Mais aujourd’hui, le rêve est brisé. Et surtout, Dougie Hamilton est toujours là, blessé, cher, et sans utilité stratégique.

Le plan familial a échoué. Et personne n’a vu venir le détour par le Minnesota.

Une victoire stratégique pour Rutherford

Après avoir été vilipendé pour avoir “trahi” son capitaine en dévoilant son désir de rejoindre ses frères, Jim Rutherford vient de renverser la table. Il n’a pas seulement échangé Hughes. Il l’a échangé ailleurs que prévu. Il a mis fin à la manipulation de l’agent Pat Brisson, au plan des frères Hughes, et aux attentes irréalistes des Devils.

Et surtout, il a redonné de l’élan à un projet moribond à Vancouver.

Hughes au Wild : le bon fit?

Absolument. Avec Faber à ses côtés, Quinn pourra jouer librement, sans pression démesurée. Le Wild dispose d’un système structuré, patient, où Hughes pourra s’exprimer. Et surtout, il rejoint un vestiaire jeune, affamé, où il ne sera pas seul à porter la franchise sur ses épaules.

Ce n’est pas juste une transaction. C’est un séisme émotionnel, stratégique et symbolique. La réunion Hughes n’aura pas lieu. Les Devils, pris à leur propre jeu, voient leur plan familial échouer. Et Vancouver, contre toute attente, repart avec une banque de talents qui pourrait les remettre en série dès 2026.

Le Wild, lui, vient de faire ce qu’aucune autre équipe n’a osé faire : dire oui à la folie. Et à ce prix-là? On appelle ça un coup de maître.