Réaction immature: L’agent de Phillip Danault attaque publiquement un journaliste de Montréal

Réaction immature: L’agent de Phillip Danault attaque publiquement un journaliste de Montréal

Par André Soueidan le 2025-12-16

La rumeur entourant Phillip Danault a pris une tournure étrange lorsqu’elle a quitté le terrain du hockey pour basculer directement sur X, là où l’agent du joueur a décidé de régler ses comptes publiquement.

Pas avec une équipe. Pas avec un dirigeant.

Avec un journaliste du Québec

Alan Walsh, l’agent de Phillip Danault, est sorti de ses gonds après la publication d’informations par Marco D’Amico concernant une demande de transaction officielle du joueur.

Sa réaction a été directe, cinglante et surtout immature.

« Vous n’avez même pas pris la peine de me consulter. C’est un signalement honteux, une tentative désespérée d’attirer l’attention. »

Voilà. C’est tout. Pas de démenti clair. Pas de correction factuelle. Pas de version alternative des faits.

Seulement une attaque personnelle, centrée non pas sur l’information elle-même, mais sur le fait que l’agent n’aurait pas été consulté.

Et c’est précisément là que le malaise commence.

Parce que Marco D’Amico, qu’on l’aime ou non, n’est pas un improvisateur.

Il ne sort pas des “scoops” au hasard pour faire jaser.

Son historique parle pour lui.

Plusieurs de ses informations passées ont été confirmées par la suite, parfois à contrecœur, parfois après des tentatives de damage control.

Ce n’est pas un blogueur anonyme en quête de clics. C’est un journaliste branché sur le milieu, avec des sources, qui travaille méthodiquement.

La sortie de Walsh ne dit donc pas que l’information est fausse. Elle dit autre chose. Elle dit qu’il n’a pas été inclus.

Qu’il n’a pas été appelé. Qu’il s’est senti mis de côté.

Et c’est une nuance fondamentale.

Parce que lorsqu’un agent veut réellement démonter une information, il le fait avec des faits. Il dit que son client n’a jamais demandé de transaction.

Il dit que l’équipe a confirmé le contraire. Il dit que c’est faux, point final.

Ici, Walsh ne fait rien de tout ça. Il ne contredit pas la substance. Il s’attaque au messager.

Alan Walsh, fidèle à sa réputation, a toujours été un agent bruyant, conflictuel, souvent en opposition avec les organisations, les médias et parfois même le bon sens.

C’est sa marque de commerce.

Il aime occuper l’espace public. Il aime provoquer. Il aime créer du bruit. Mais cette fois-ci, la sortie semble moins stratégique que… personnelle.

Parce que si Danault discute réellement avec sa direction, si des conversations existent en coulisses, il est parfaitement plausible que certaines sources parlent avant que l’agent soit officiellement mis dans la boucle.

Et ça, ce n’est pas un scandale. C’est la réalité quotidienne de la LNH.

Un agent qui apprend une information par les médias plutôt que par son téléphone, ça pique l’ego.

Mais ce n’est pas une preuve que l’information est fausse.

Et c’est exactement ce que plusieurs observateurs ont relevé immédiatement.

La réaction du public a été rapide, et surtout, largement défavorable à Walsh. Pas parce que les gens détestent les agents, mais parce que l’attaque semblait gratuite, mal ciblée et déconnectée du fond du dossier.

Ce que Walsh reproche essentiellement à D’Amico, ce n’est pas d’avoir menti. C’est de ne pas l’avoir appelé.

Et ça change tout.

Parce qu’au final, l’information demeure intacte.

Phillip Danault vit une situation tendue à Los Angeles.

Son rôle a diminué. Son rendement offensif est en chute libre. Les rumeurs de transaction existent depuis des semaines.

Son absence récente, officiellement attribuée à un virus, a déjà semé le doute. Et maintenant, le simple fait que son agent ressente le besoin de sortir publiquement pour se défendre en dit long sur la nervosité ambiante.

Cette sortie ne calme rien. Elle ajoute de l’huile sur le feu. Elle donne l’impression d’un clan qui perd le contrôle du narratif.

Et surtout, elle ne discrédite pas Marco D’Amico. Elle expose plutôt un agent frustré de ne pas être au centre de la conversation.

Dans ce dossier-là, une chose est claire.

Si Alan Walsh voulait protéger son client, il a choisi la pire manière de le faire. Parce qu’en attaquant le journaliste plutôt que l’information, il a involontairement confirmé une chose essentielle.

Quelque chose se passe réellement avec Phillip Danault.

Et ce malaise-là, désormais, ne se règlera plus en coulisses.

Ouch...

Réaction immature: L’agent de Phillip Danault attaque publiquement un journaliste de Montréal