Geoff Molson a peur...du référendum du Québec...

Dans ce monde où les intérêts sportifs se mêlent souvent à des enjeux politiques sensibles, se dessine une intrigue qui met en lumière les peurs et les stratégies de Geoff Molson, propriétaire des Canadiens de Montréal.

Alors que le spectre d'un référendum sur l'indépendance du Québec plane de nouveau sur la province, Molson, pris entre la sphère économique et politique, se retrouve coincé dans une toile complexe d'allégeances et d'intérêts divergents.

La montée en puissance de Pierre St-Pierre Plamondon, figure charismatique et fervent défenseur de la souveraineté québécoise, représente pour Molson une menace directe à ses intérêts financiers.

Pour contrer cette menace imminente, Molson cherche des moyens de s'assurer que le Canada, et par extension les Canadiens de Montréal, soient perçus comme les alliés numéro un du Québec.

C'est dans cette optique qu'il envisage de convaincre les propriétaires des équipes canadiennes de la LNH de chanter l'hymne national en français lors des matchs, une manœuvre symbolique visant à renforcer les liens entre les Québécois et le reste du pays.

«J’ai l’intention de commencer mes efforts pour convaincre les autres propriétaires de le faire». (crédit: TVA Sports)

«Je pense que ça serait facile de convaincre au minimum les équipes canadiennes de le faire quand on joue contre eux, étant donné que nous sommes au Canada et que c’est un pays bilingue».

«Quand je suis dans un amphithéâtre à l’étranger, et que j'entends un hymne national en français et en anglais, c’est un signe de respect pour le Canadien de Montréal».

Cette stratégie, bien que teintée d'une certaine dose de stratégie politique, reflète avant tout les craintes profondes de Molson quant à l'avenir de son empire sportif dans un Québec indépendant.

L'idée d'un gouvernement dirigé par Plamondon, déterminé à faire avancer le projet souverainiste, est pour lui une menace existentielle, susceptible de bouleverser l'équilibre délicat sur lequel repose sa business lucrative.

Au cœur de cette lutte d'influence et de pouvoir, Geoff Molson se retrouve confronté à des choix déchirants, entre la préservation de son patrimoine familial et les impératifs politiques du moment, pour ne pas dire la peur d'un Québec indépendant.

Alors que les tensions montent et que les enjeux se précisent, il reste à voir si ses efforts pour rallier les propriétaires des équipes canadiennes à sa cause seront suffisants pour contrer la montée inévitable du mouvement souverainiste au Québec.

Geoff Molson a chaud. Très chaud...

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