Réjean Tremblay, figure bien connue du paysage médiatique sportif québécois, est devenu le cauchemar de Kent Hughes.

Dans un discours sans détour, Tremblay appelle les fans et fefans à ne plus être naïfs face à la reconstruction de l'équipe et à l'influence de l'argent de Geoff Molson, le propriétaire.

Alors que le Canadien navigue à travers une phase de reconstruction, Tremblay critique ouvertement l'attitude des médias qui semblent se plier aux désirs de Hughes et de Jeff Gorton, le nouveau vice-président exécutif des opérations hockey.

"En temps normal, ce sont les médias qui font ce travail. Mais à Montréal, j’ai peur que les fans devront le faire eux-mêmes." (crédit: BPM Sports)

Il pointe du doigt la réussite relative des Maple Leafs de Toronto, malgré une série éliminatoire gagnée au cours des sept dernières années, soulignant que du moins, ils offrent un bon spectacle en saison régulière.

L'attention de Tremblay se tourne également vers les Sénateurs d'Ottawa, en reconstruction depuis sept ans, qui ont récemment confié leur vestiaire à Travis Green, un choix qui laisse perplexe.

Il s'interroge sur les décisions de ne pas recruter des figures comme Patrick Roy ou Claude Julien, et sur la pertinence de vouloir conquérir le marché de l'Outaouais et de Gatineau tout en se lançant dans une reconstruction.

Le mot clé selon Tremblay, c'est la reconstruction, et il met en garde contre la tentation d'acheter avec ferveur une illusion habilement vendue par l'équipe.

"Le mot clé c’est reconstruction. Les partisans du Canadien ont acheté avec une ferveur qui m’émeut presque la vente habile d’une reconstruction. Tellement que les fans aiment mieux appuyer des perdants pas trop engagés que de s’offrir une ou deux séries au printemps. Quand le gros plaisir commence." (crédit: BPM Sports)

C'est à ce moment où Tremblay tombe dans son arrogance bien sentie. Personne ne maîtrise mieux "l'art baveux" que le journaliste d'expérience.

"Parfois, en discutant avec des amis partisans, je me laisse rassurer. Oui, Suzuki a tout ce qu’il faut. Oui, Caufield est un scoreur de 50 buts. Oui, Kaiden Guhle est un Larry Robinson. Et tant qu’à y être, Montembeault a de la graine de Carey Price."

Il exhorte les partisans à rester vigilants, à poser des questions et à énoncer leurs exigences, rappelant que la reconstruction peut rapidement dérailler en cas de négligence ou de malchance.

Tremblay reconnaît que tous les directeurs généraux ont le même budget, mais que ce sont les meilleurs qui finissent par gagner davantage, s'ils sont aussi chanceux que les autres. 

Il compare la Ligue nationale à une gigantesque partie de Monopoly où parfois, on tire un McDavid ou un Crosby, et d'autres fois, un Galchenyuk.

En fin de compte, Tremblay encourage les fans à poser des questions cruciales sur les dépisteurs, les directeurs de développement et les décideurs du Canadien.

Il souligne que même le fan le plus intense doit rester vigilant et ne pas hésiter à exprimer son mécontentement ou sa satisfaction, car c'est avec leur argent que se joue cette partie de Monopoly.

On vous le dit. Tremblay est bel et bien le pire cauchemar de Geoff Molson et de Kent Hughes...

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