Depuis le départ de Réjean Tremblay du Journal de Montréal, un vide immense s'est installé au cœur de la rédaction.

Non seulement sa présence était cruciale pour la section des sports, mais elle avait un impact bien au-delà de ce domaine spécifique. Tremblay était bien plus qu'un simple journaliste sportif ; il était une figure emblématique de la presse québécoise, une voix respectée et souvent controversée, mais indéniablement influente.

Lorsque Réjean Tremblay a quitté le Journal de Montréal, le lectorat a ressenti son absence de manière abrupte et tangible. Les chiffres du Journal ont chuté de manière drastique, non seulement dans la section des sports, mais à travers l'ensemble du journal.

Sa renommée dépassait largement le domaine du sport. En touchant à une multitude de sujets, Tremblay était devenu une sorte de pilier incontournable pour le Journal. Sa plume cinglante, sans pitié et son point de vue unique pour ne pas dire polarisant étaient des éléments essentiels de la dynamique journalistique du journal en terme de revenus.

Le même phénomène s'est reproduit lorsque Tremblay a quitté La Presse. La section des sports a connu une descente vertigineuse. Cela en dit long sur l'impact qu'avait Tremblay en tant que journaliste.

Sa capacité à captiver l'attention du public, à créer des controverses et à susciter l'intérêt dépassait largement les limites du monde sportif. Sa présence était une valeur ajoutée pour n'importe quelle rédaction en terme de dollars. Pas pour rien qu'il était très gourmand au niveau de son salaire.

Il est inévitable que le départ d'une figure aussi polarisante que Réjean Tremblay suscite des réactions mitigées au sein de la communauté journalistique.

Certains ressentent une pointe de jalousie devant son succès et sa notoriété, tandis que d'autres nourrissent un certain mépris pour ses prises de position souvent tranchantes.

Mais malgré ces sentiments mitigés, personne ne peut nier l'empreinte indélébile qu'il a laissée dans l'histoire du journalisme québécois.

Réjean Tremblay demeure incontestablement le journaliste le plus lu de l'histoire du Québec, en particulier dans le domaine du sport. S

on départ du Journal de Montréal a marqué le début d'une ère de déclin pour le journal. Peut-être que si la direction avait consenti à répondre à ses exigences salariales, les choses auraient été différentes.

Mais désormais, son départ reste un point tournant, symbolisant la perte d'une voix essentielle dans le paysage médiatique québécois...et surtout une perte dans le portefeuille de Quebecor et du Journal de Montréal...

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