Réjean Tremblay voir rouge...ou plutôt...il voit orange...

Le journaliste exprimé sa frustration envers l'administration de Valérie Plante et l'omniprésence des cônes oranges qui envahissent la ville de Montréal.

À l'instar de Jean-Charles Lajoie, Tremblay suit le chemin de la colère, prédisant même que le Grand Prix du Canada pourrait déménager à Toronto en raison de la situation actuelle.

Selon Tremblay, Montréal n’est plus une ville mais un véritable cône. Il va jusqu’à proposer que la devise du Québec devienne « je suis cône » pour illustrer son point.

"Montréal n’est plus une ville, Montréal est un cône. La devise du Québec devrait être « je suis cône ». (crédit: BPM Sports)

Il dénonce la présence excessive des cônes, en évoquant par exemple quatorze cônes dans un petit coin lorsqu’on tourne sur l’avenue Pierre-Dupuy pour se rendre au Casino, qu’il juge inutiles et purement non-esthétiques, ajoutant à la laideur de la ville.

"Mais c’est quoi cette maladie de foutre des cônes par dizaines dans des endroits incongrus ? J’en ai compté quatorze sur un petit coin quand on tourne pour prendre l’avenue Pierre-Dupuy pour le Casino. Quatorze foutus cônes qui ne servent qu’à enlaidir encore plus une ville déjà laide."

Les cônes ne sont pas uniquement un problème esthétique pour Tremblay, mais ils représentent également une entrave à la mobilité. 

ll décrit sa récente expérience en prenant la sortie pour St-Jacques, où les cônes pullulent sans raison apparente. Tremblay critique sévèrement l’administration municipale et provinciale pour cette gestion qu’il considère absurde.

"J’ai pris la sortie pour St-Jacques. Cônes à la con partout.  Des cônes, des cônes et encore des cônes. Mais pour quoi faire Smiling ? Pour ma protection ?"

Il compare Montréal à New York, où il n’a vu pratiquement aucun cône lors de son voyage récent, soulignant l’inefficacité et la différence de gestion entre les deux villes.

"S’cusez Cône en chef mais j’étais à New York la semaine dernière et je n’ai pas vu 10 cônes dans  le voyage. Et je n’étais pas en hélicoptère."

Pour Tremblay, cette situation pourrait entraîner des conséquences graves, comme la perte du Grand Prix du Canada, qui pourrait se tourner vers Toronto, fuyant la laideur et l’encombrement orange de Montréal.

"Après ça, vous vous demanderez comment expliquer que Montréal a fini perdre son Grand Prix qui va se sauver de la laideur orange à Toronto…"

En plus de ces critiques, Tremblay note également la clôture jaune orange bordant l’avenue Pierre-Dupuy, qui gâche une vue magnifique du fleuve et du centre-ville. 

"Je pense à la clôture jaune orange qui borde l’avenue Pierre-Dupuy. Y a le fleuve, y a le centre-ville… Ça pourrait être magnifique."

"Et tu vois quoi ? Une clôture à neige orange…"

ll exprime sa désolation face à cette situation, regrettant que Montréal, autrefois une ville magnifique, soit devenue "Conesville".

"C’est qui l’organisateur caquiste qui loue les cônes à la Cône en chef ? Et à la ministre des Transports qui fout des cônes à la dizaine pour me protéger des trous qu’elle ne répare pas sur la 15, la 329 ou la 117 ?"

Misère, dire que Conesville s’est déjà appelée Montréal.

La frustration de Tremblay trouve un écho chez de nombreux Montréalais. Une étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) a révélé que 94 % des artères du centre-ville ont été entravées à un moment ou un autre, et que plus du quart des cônes orange du centre-ville seraient inutiles, abandonnés ou sans objet. Cette situation exacerbe les problèmes de mobilité et suscite de vives critiques.

Malgré les critiques, la Ville et le gouvernement provincial n'ont pas prévu de changements significatifs dans les règles de signalisation.

La présidente du comité exécutif de la Ville, Dominique Ollivier, a admis l’existence de certains problèmes mais a souligné que seuls 30 % des chantiers relevaient de l’administration municipale.

En somme, Réjean Tremblay rejoint la colère de nombreux citoyens face à la gestion de Montréal. Les cônes orange sont devenus le symbole d’une ville en crise, affectant non seulement son esthétique mais aussi sa mobilité et sa réputation.

La pression est maintenant sur les autorités pour apporter des solutions concrètes et améliorer la situation avant que des événements majeurs comme le Grand Prix du Canada ne soient effectivement relocalisés.

Il est sûrement déjà trop tard...

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